Top 9 des criminels qui ont été retrouvés par hasard

Le hacker le plus recherché de Finlande arrêté pour une fausse alerte de violence conjugale

Le 3 février 2023, la police de Courbevoie est intervenue dans un appartement suite à un signalement de violence conjugale. Sur place, finalement, rien à signaler, alors les agents procèdent à un simple contrôle d’identité. Seulement, ils ont des doutes sur les papiers roumains présentés par l’homme. Après quelques recherches, la vérité éclate : l’homme, en fait, c’est Julius Kivimäki, le hacker le plus recherché de Finlande, responsable notamment du piratage des plateformes de jeu en ligne de PlayStation et Xbox, de fausses alertes à la bombe et de plein d’attaques DDoS. Un gros poisson quoi. Et le poisson, il s’est retrouvé pris dans les filets qui ressembleront bientôt à une jolie cellule de prison.

Le pédophile arrêté à cause d'un accident de la route

En 2017, dans le Lot, la police a serré un pédophile britannique parmi les hommes les plus recherchés dans son pays, en cavale depuis 3 ans. Comment ? À cause d’un simple accident de la route. Le Britannique de 43 ans avait été blessé et envoyé à l’hôpital où le personnel des urgences a cherché à joindre ses proches. Le problème, c’est qu’ils n’ont trouvé personne qui correspondait à son identité. Normal, le mec vivait sous un faux nom. Alertée, la police a procédé à des recherches jusqu’à ce que, dos au mur, le pédophile reconnaisse sa vraie identité. Selon les journalistes, le gars faisait partie du « top 10 des plus grands criminels pédophiles ». Promis, ce top-là, vous ne le verrez jamais sur Topito.

Le mafieux italien reconverti en pizzaïolo stéphanois

Engagé dans une cavale de 16 ans, Edgardo Greco, ancien mafieux affilié à la ‘Ndrangheta (la mafia calabraise), s’est fait choper en février 2023. Reconverti en pizzaïolo dans une pizzeria de Saint-Etienne, le mec s’est fait avoir par un truc tout con : la reconnaissance faciale. Il s’était laissé prendre en photo par le journal Le Progrès qui faisait un article sur le resto. Grâce aux IA de reconnaissance faciale, il n’a pas fallu longtemps avant que les carabinieri italiens soient alertés. La suite, c’est une arrestation et un jugement à venir. Et p’tet une pizza pour la route.

Le parrain corse reconnu

Cette histoire va vous apprendre une bonne leçon : si vous êtes en cavale, peaufinez bien votre déguisement. C’est ce que n’a pas fait (ou pas assez) Jean-Luc Germani, un bandit corse qui était au début des années 2010 l’homme le plus recherché de France. Mêlé au meurtre de Jean-Claude Colonna, cousin d’un des parrains corses, il était en cavale depuis 3 ans lorsque, en 2014, il s’est fait pincer bêtement. La police intervenait pour appréhender un de ses amis, mais il se trouve que Jean-Luc Germani était là lui aussi. Malgré ses lunettes de soleil, ses cheveux longs et sa casquette, un enquêteur l’a reconnu et lui a demandé son identité. Le mec n’a même pas cherché à feinter et a lâché son vrai nom. Très fair-play.

Le braqueur lyonnais retrouvé au mauvais endroit

Rachid Benchetouia avait été condamné en 1996 à 10 de prison pour une série de vols à main armée commis dans les environs de Lyon. Le 9 juin 2000, avec l’aide de deux complices, il s’évade en hélico. La police se met immédiatement à ses trousses et s’attend à le retrouver à Lyon, mais c’est finalement en région parisienne qu’il sera retrouvé, quasi par hasard, 12 jours plus tard. Une autre unité de police surveillait un bistrot dans une autre affaire quand, deux jours de suite, un homme est arrivé en 306, est entré dans le bistrot avant d’en ressortir quelques minutes plus tard. Dans le doute, les policiers cherchent le numéro de la plaque dans leur fichier, et bingo, il s’agit d’une voiture volée. Ils arrêtent le conducteur, qui se trouve être Benchetouia. Dans sa voiture, il y avait un flingue, une grosse somme d’argent liquide ainsi que des perruques et des fausses moustaches. C’est con, il avait l’air bien équipé. Il retournera donc en prison où il mourra d’ailleurs en 2009 à l’issue d’une bagarre.

Rachid le Corse, victime d'un vol

Quand on est surnommé « le Corse » et qu’on est recherché pour grand banditisme, on n’a pas trop le profil d’une victime. Pourtant, en 2013, « Rachid le Corse » a été victime d’une tentative de vol par un petit délinquant qui avait brisé la vitre de son 4×4 stationné, histoire de voler ce qu’il y avait dedans. Les flics l’ont pris en flagrant délit, puis ont fouillé le véhicule où ils ont trouvé… deux perruques et un pistolet Colt 45. Bizarre. Du coup, ils ont attendu le conducteur du véhicule qui s’est pointé quelques heures plus tard. En fouillant son domicile, ils sont tombés sur un arsenal à base de Kalachnikovs, de snipers, d’explosifs et de gilets par balles ; de quoi commettre de bons gros braquages. Eh hop, direction la prison.

18 ans de cavale pour rien

Souvent, les cavales les plus longues se terminent pour un truc à la con, genre simple démarche administrative. C’est exactement ce qui est arrivé à un trafiquant marocain qui échappait à la police depuis 18 ans, rien que ça. Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis 2003, le mec s’est fait choper en allant dans un commissariat à Malaga pour régulariser ses papiers de résidence. Ce qui a mis la puce à l’oreille des policiers, c’est que le bonhomme possédait 4 identités différentes si l’on en croyait ses papiers. Pas très finaud le gars. À ce niveau-là, autant entrer dans le comico avec une pancarte « arrêtez-moi ».

L'agresseur sexuel arrêté pour une mauvaise adresse

Le 5 avril 2017, à Saint-Lin–Laurentides au Canada, les policiers se rendent à une adresse pour vérification parce que quelqu’un les a appelés avant que la communication soit subitement coupée. Seulement, les gars se plantent d’adresse et arrivent dans la mauvaise résidence. Là, un mec leur fonce dessus avec un couteau. Ce mec, c’était Patrick Auger, un fugitif recherché pour agression sexuelle, qui a sûrement dû croire qu’on venait le chercher. Du coup, on l’a effectivement embarqué.

Le suspect et le mauvais taxi

Principal suspect dans une affaire de meurtre à Molenbeek-Saint-Jean en Belgique, un homme recherché a été interpellé en juin 2022 dans un banal contrôle routier. Les policiers voulaient contrôler un chauffeur de taxi pour « conduite dangereuse » quand ils ont découvert que le passager du véhicule n’était autre que le suspect qu’ils recherchaient. Gros coup de bol. Enfin, ça dépend pour qui.