Chaque génération pense que la décennie dans laquelle elle a grandi vaut mieux que les autres, et c’est pas complètement faux vu que c’est un jugement proprement subjectif qui pousse les gens qui ont atteint un certain âge à dire des trucs comme « c’était mieux de mon temps » ou « nous on nous donnait un bout de métal rouillé et on jouait toute la journée avec ». Si vous êtes un enfant des années 80, ce que je vous conseille, vous avez probablement été traumatisé par certains aspects de cette décennie particulière, on va en voir quelques exemples tout de suite.

Le style vestimentaire des darons

À l’époque ils ne réalisaient probablement pas le mal qu’ils faisaient en s’habillant de la sorte mais s’il fallait une preuve qu’il ne faut pas forcément suivre les modes c’est bien dans les années 80 qu’il faut aller la chercher.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La sécurité en voiture qui n'était pas forcément au coeur des préoccupations

Pas de ceinture obligatoire à l’arrière, les réhausseurs pour enfants qui s’accrochaient mal et les banquettes sans appui-tête qui ont tué des milliers de personnes en leur faisant le coup du lapin. La bonne époque.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Mic from Reading - Berkshire, United Kingdom

Les gens qui fumaient tranquillement au dessus de nos petites gueules

Dans les années 80 presque tous les lieux publics étaient fumeurs : les trains, les restaurants, les avions, les lycées, les écoles, les hôpitaux, les crèches… Le tabagisme passif c’était pas encore réellement un concept, et se faire souffler la fumée dans la gueule par sa tante au moment du déjeuner c’était une forme d’affection en soi.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Peter klashorst

La junk food qui ne "pouvait pas faire de mal"

C’est pas qu’à l’époque on ne se souciait pas de bien manger, c’est qu’on avait moins de visibilités sur les retombées de la junk food et ce genre de produits. On se disait qu’un burger et des frites c’était de la viande, des céréales et des légumes, sauf qu’il y avait aussi tout un tas de merdes dedans qui étaient moins bonnes pour nous.

Crédits photo (CC BY 3.0) : Heurtelions

Les publicités qui nous lavaient bien le cerveau

On n’essayait même pas de nous ménager, on nous disait concrètement d’acheter tous les jouets les plus cool en nous martelant la gueule de slogans débiles et d’images flashantes. Génération sacrifiée.

Les coiffures des gens

Les gens se cherchaient. Ils se cherchaient vraiment. Ça leur a pris plus de dix ans mais ils ont finalement réussi.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Diaper

Les rendez-vous avec des gens qu'il ne fallait absolument pas manquer

Donner rendez-vous à une bande de potes c’était une épreuve parce que si on avait le malheur d’être en retard c’était foutu : les gens étaient déjà partis. Aucun moyen de les appeler ou de les retrouver, on rentrait chez soi comme un con alors que les autres étaient au bowling ou en train de combattre un Demogorgon.

Les films avec des marionnettes flippantes

Le cinéma des années 80 avait tendance à vouloir rendre mignon des personnages en marionnettes alors qu’ils étaient juste dégueulasses : E.T., Mac et moi, Dark Crystal, L’histoire sans fin… Que des amis pour faire de beaux rêves.

Le minitel

La machine qui savait tout faire mais qu’on ne comprenait pas forcément et que surtout il ne fallait pas utiliser parce que ÇA COÛTE CHER SUR LA FACTURE TÉLÉPHONIQUE BORDEL.

Crédits photo (CC BY 2.0) : kevin

Les aires de jeu en acier et en béton

Avant que les aires de jeux ne soient en bois et avec un sol molletonné on avait des espaces pas forcément sécurisés avec des toboggans en métal qui nous cramaient le cul, des sols en béton où on s’éraflaient bien les genoux et des parcours du combattant qui n’étaient pas étudiés pour nous amuser mais pour nous préparer à éventuellement se battre pendant la guerre froide.

Aller acheter les clopes ou la bière pour les parents

D’une certaine manière on peut dire que les commerçants n’étaient pas regardants. On pouvait plus ou moins acheter tout et n’importe quoi en tant qu’enfant et on était contents de le faire, ça rendait service. Pas pour rien qu’on avait des clopes en chocolat et plein de jouets qui ont fait polémique.

Crédits photo (CC0 1.0) : Alf van Beem

Manquer l'épisode de sa série préférée

Probablement l’un des pires aspects de cette enfance : quand on ratait un film ou un épisode et qu’on n’avait aucun magnétoscope pour l’enregistrer c’était terminé, évaporé pour toujours dans la nature. Pas de replay, pas de streaming, seulement le résumé des copains à la récré qui insistaient bien sur le fait que c’était LE MEILLEUR ÉPISODE DE LA SÉRIE FALLAIT SURTOUT PAS LE RATER.

Devoir attendre que le morceau qu'on aime passe à la radio pour ENFIN l'enregistrer

Si on voulait pouvoir écouter son morceau préféré en boucle il fallait rester le doigt appuyé sur le poste de radio, la cassette prête à être enregistrée et ne pas manquer les premières notes en appuyant rapidement sur « REC ». Au moins on était patients en ce temps là.

Crédits photo (CC BY 3.0) : Sailko

Ne plus avoir de foutues piles

Dans la GameBoy, dans le WalkMan, dans le Ghetto Blaster, dans la voiture télécommandée, dans les jouets électroniques… Partout. Tout le temps. DES PILES. Et quand il n’y avait plus de batterie ni de piles de rechanges on n’avait pas de chargeurs ou de trucs du genre, on était bien niqués.

Crédits photo (Domaine Public) : en:User:Brianiac

Leguman : le format court responsable d'une peur panique des légumes

Le truc le plus traumatisant jamais filmé avec une caméra, et je pèse mes mots. Merci Téléchat pour cette contribution qui a foutu en l’air toute une génération d’humains.

Allez voir les objets pour les nostalgiques des années 80, y’a de belles choses à découvrir.