Si vous trouvez que le temps passe vite, dites vous qu’il reste toutefois relatif, car si en quelques années nous avons évolué sur certains sujets de société, il n’y a pas encore si longtemps on avait droit à des publicités tv complètement scandaleuses. Racisme, sexisme, sexualisation de mineurs… Un beau concentré de tout ce que l’humanité fait de pire, et tout ça évidemment dans le but de vendre des merdes. Quel beau monde.
Papou : les biscuits pleins de clichés racistes
Des bon gros dessins racistes, des clichés dans tous les sens, parce qu’à l’époque ça ne nous gênait pas beaucoup de nous montrer insultant et dégradant. Ça fait peur.
Gex four : le nettoyant pour four qui... Rend les femmes belles
« Avant j’étais moche, mais maintenant j’utilise un nettoyant pour four », voilà en gros le message derrière cette pub. Pourquoi ? Comment ? Aucune idée, mais il y a quelque part un publicitaire qui s’est fait plein de thunes avec cette idée et ça me dérange.
Eram : Des prostituées pour vendre des chaussures
Un type (François Berléand en l’occurence) qui va dans les bois trouver une prostituée mais au final il se passe n’importe quoi puisque plusieurs femmes arrivent en vantant les mérites de leurs vêtements pas chers. Et en plus à la fin le mec baille, comme s’il s’ennuyait, incompréhensible.
Freshen-up : Le chewing-gum qui gicle
Bon, je vous laisse regarder cette pub pour en comprendre le sens BIEN caché derrière, parce que montrer des femmes qui s’extasient devant un chewing-gum qui gicle dans la bouche c’est évidemment complètement innocent.
Calvin Klein : Une mannequin de 15 ans dans des poses suggestives
La marque de mode s’était fait défoncer à l’époque où elle avait mis en avant dans un spot vidéo et plusieurs publicités photo le mannequin Brooke Shields alors âgée de quinze ans dans des poses suggestives. Visiblement sexualiser une gamine de quinze piges pour vendre des fringues ça ne posait pas de problèmes de conscience aux exécutifs de la marque.
Lee Cooper : Le best of du scandale
Savant cocktail de clichés racistes et de sexisme, la pub montre un personnage de couleur noire représenté de manière complètement cliché faire du tam-tam sur le cul d’une femme, avant de partir dans un délire incompréhensible. Mais apparement ça faisait vendre des jeans à l’époque, il en fallait pas beaucoup.
Caprice des Dieux : Des gens qui veulent ken, mais en fait ils veulent pas vraiment ken mais manger du fromage
La marque jouait pas mal sur le côté « on se fait un caprice ? » pour dire « on mange du fromage ? » mais pour que le spectateur comprenne « on baise ? ». Ici c’était une femme qui demandait à un inconnu de passer à l’action avant de croquer dans le fromage de manière sexuelle tout en prenant une pose lascive contre lui. C’est fou ce qu’on arrivait à vendre en parlant de cul à l’époque.
Telefunken : Les télés qui montrent des femmes à poil
Alors là y’a même pas de recherche, de finesse. C’est juste un type qui s’excite en regardant la vidéo d’une femme sur la plage dont les vêtements blancs deviennent transparents avant de carrément enlever le haut. Et ensuite sa femme rentre. Mais vous comprenez, y’a qu’avec cette télé que le mec pouvait autant profiter des seins de la dame, donc il faut avoir la même.
Saupiquet : La pub pour du couscous un chouilla cliché
Comment vendre du couscous selon Saupiquet ? Eh bah montrez un harem, des accents racistes clichés, une musique bien orientale et hop, vous faites voyager le spectateur qui n’a qu’une envie : acheter un couscous en boite dégueulasse.
Super conquérant : Le cahier le plus raciste du monde
Si vous deviez vendre un cahier, là, tout de suite, on est d’accord que votre première idée ça ne serait pas de créer un personnage de crayon complètement raciste appelé « Mr Désiré M’Balla », qui parle avec un accent cliché et un ghetto blaster sur l’épaule qui en vante les mérites ? Bah apparement y’a des gens qui ont pensé direct à ça dans les années 80.
Et vous pouvez jeter un oeil aux pubs scandaleuses des années 90, c’était vraiment pas mieux à cette époque-là.
Sources : BFMTV, Vie en vrai, VL Media, L’Officiel.