Après une journée d'essai de cette nouvelle année, le constat est sans appel : on est déçu. On pensait qu'on allait régler tous nos problèmes en changeant d'année, mais rien du tout, c'est la même merde, et même pire sur certains aspects, à tel point qu'on profiterait bien de nos 7 jours ouvrables pour aller se faire rembourser et récupérer notre bonne vieille année 2014 à laquelle on s'était finalement habitué. Par exemple :
- Déjà, on s'est réveillé le 1er janvier 2015 avec un gros mal de crâne
Alors que le 31 décembre 2014, dans nos derniers souvenirs, on était en pleine forme. C'est bien qu'il y a un problème avec cette nouvelle année, non? - Tout était fermé hier
Une nouvelle année, c'est super, mais si c'est impossible de trouver une baguette ou un café ouvert, on ne voit pas l'intérêt. On dira ce qu'on veut, mais à notre époque, en 2014, les gens savaient bosser. - Les tarifs qui augmentent
Les timbres, l'essence, les billets SNCF... Puisque toutes ces administrations ont décidé de se faire plaisir au 1er janvier 2015, nous on décide de rester en 2014, ça nous va très bien. - On a croisé un skate-board à roulettes hier après midi
Vous avez bien lu! "à roulettes"! Alors que le seul intérêt de 2015 était l'arrivée de l'Hoverboard promise par Retour vers le Futur II, on croise encore des gens avec des roulements à billes! Dans ce cas-là, expliquez-nous l'intérêt de cette nouvelle année... - Mimie Mathy vient d'être promue Chevalier de la Légion d'Honneur
Ok, c'est le grand n'importe quoi. Si vraiment le premier truc à faire en 2015, c'était ça, on préférait 2014. Et même 2013. - Pendant qu'on fêtait le nouvel an, les Chinois étaient déjà en 2015 depuis 6 bonnes heures
Si c'est pour passer encore un an pour des cons et se laisser bouffer par les Chinois, c'est même pas la peine. Si on était passé en 2016, direct, avant tout le monde, là ça aurait eu de la gueule! Mais dans cette France conservatrice, qui veut ses années dans l'ordre, ce n'était pas envisageable. - La Lettonie vient de prendre la présidence de l'UE
En 2014, vous ne saviez pas foutre la Lettonie sur une carte (et globalement, vous vous en branliez complètement) et cette année ce sont les patrons de l'Europe. L'Europe, c'était quand même plus simple avant, quand on gérait ça tranquille avec les Allemands. - La croissance n'est pas au rendez-vous
On vous annonce 0,3% de croissance en France au 1er trimestre 2015, mais vous avez vérifié votre compte en ligne hier et ce matin, et que dalle. Alors peut-être que les "services de la croissance" ont fait le pont et vous feront votre virement lundi, sinon, autant rester avec le zéro de croissance de 2014, au moins c'était honnête. - 2014, c'était mieux parce que c'était avant
Et tout était mieux avant... Attention, je vous parle d'un temps que les moins de un an ne peuvent pas connaître :
on pouvait faire des feux de cheminée au bois à Paris, on pouvait utiliser UberPop, on pouvait retirer des litas en Lituanie et pas de euros... c'était le bon temps bordel!
Et vous, vous regrettez le bon vieux temps de 2014 ?