Après vous avoir donné les réponses aux questions qu’on se pose sur les prisons, après vous avoir parlé des prisons les plus secrètes et des prisons les plus insolites on va aujourd’hui partir à la découverte des prisons les plus dangereuses du monde, celle où il ne faut vraiment pas se retrouver parce que c’est vraiment l’enfer sur terre (sachant que bon évidemment la prison c’est jamais la teuf).
La prison Gitarama, Rwanda
Quand la capacité de 600 prisonniers est occupée par plus de 6000 on se dit déjà qu’il y a un gros problème. Les détenus sont forcés à rester debout pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas assez de place pour s’assoir. Des excréments jonchent les sols et on pourrait même sentir l’odeur à quelques kilomètres du bâtiment. Maladies, conditions de détentions qui violent les droits de l’homme et maltraitance… Un endroit particulièrement horrible.
Black Dolphin Prison, Russie
Les nouveaux arrivants de la prison se font bander les yeux pour ne pas retenir à quoi elle ressemble, chaque cellule possède trois portes en fer et on y trouve les prisonniers les plus dangereux de Russie. On leur interdit également de se reposer ou de s’assoir tout au long de la journée afin de les épuiser. Clairement pas un endroit que vous avez envie de visiter.
Camp 22, Corée du Nord
On ne parle plus de prison mais de centre de rétention de travail forcé pour cet établissement de Corée. On y compte près de 50 000 prisonniers hommes, femmes et enfants car en Corée du Nord on peut arrêter une famille entière si quelqu’un est jugé criminel. Travail forcé 7 jours sur 7, torture, violence, journées de plus de 12h de travail dans les mines… Un véritable camp de travail sous une dictature.
La prison Bang Kwang, Thaïlande
On dit que les détenus les plus pauvres n’y reçoivent qu’un bol de riz ou de soupe par jour (un système de classe entre détenus est mis en place), qu’on les torture quasi quotidiennement et que les conditions de vie y sont infernales. Les prisonniers qui sont dans le couloir de la mort portent obligatoirement et continuellement des chaines aux pieds.
La prison de Ciudad Barrios, Salvador
Ce qui fait que cette prison est extrêmement dangereuse c’est qu’il y existe deux gangs rivaux qui s’y affrontent : le Barrio 18 et le MS 13. Règlements de compte, violences diverses et surpopulation (près de 2500 détenus pour une capacité de 800) ont forcé les dirigeants à engager des militaires et des policiers comme gardiens. Ça vous donne une idée d’à quel point c’est la misère là bas.
La prison de Carandiru, Brésil
Probablement l’une des plus dangereuses prisons du monde marquée par l’affrontement sanglant de 1992 qui a fait 111 morts au sein de ses murs. On y relevait de gros problèmes de santé chez beaucoup de détenus, notamment de nombreux cas de personnes malades du sida, sans parler des violences et de la malnutrition. Détruite en 2002, la prison est depuis devenue un musée.
Prison Mendoza, Argentine
Déjà quand un journaliste qui vient visiter une prison doit signer une décharge qui détache de toute responsabilité l’établissement sur ce qui pourrait lui arriver à l’intérieur on est en droit de se dire que c’est pas très safe. L’une des parties de cette prison (celle qui abrite les plus gros criminels) est tellement dangereuse que les gardes laissent les repas à des endroits sélectionnés au préalable pour pas s’approcher des détenus. En terme d’hygiène il s’agit également de l’une des prisons du monde.
Prison de Diyarbakir, Turquie
Le problème de surpopulation concerne également cette prison turque dans laquelle les prisonniers sont régulièrement privés de nourriture, d’eau, sont suspendus par les bras, violés ou torturés à mort. Amnesty international a reçu des centaines de plaintes dans les années 80 qui dénonçaient ce qui se passait dans cette prison. Les tortures physiques et mentales auraient par ailleurs poussé plusieurs détenus à mettre fin à leurs jours. Oui c’est absolument atroce.
Prison La Sabaneta, Venezuela
Une capacité d’accueil largement dépassée par le nombre de détenus le tout avec un ratio d’un garde pour 150 prisonniers : c’est le bordel. La prison a déjà eu de nombreux cas d’incidents plus ou moins sanglants dont deux très importants en 1994 et 1995 où des affrontements entre détenus ont fait 108 et 196 morts. En 2013 on a décidé de fermer la prison suite à un raid particulièrement violent.
Prison de Palmyre (ou de Tadmor), Syrie
Le prison de la torture des opposants politiques a une histoire assez longue et meurtrière. En 1980 les gardiens ont fusillé ce qu’on estime être entre 500 et 1000 prisonniers et le quotidien dans la prison était un supplice. Un ancien détenu aurait écrit : « Quand le quotidien est la torture, les passages à tabac aléatoires, les arrachages d’yeux, le démembrement et les doigts écrasés, qui n’accueillerait pas la libération rapide et clémente d’une balle dans la tête ? ». Horrible.
Sinon, prisonniers ou non, ça serait sympa de respecter ce truc qui s’appelle les droits de l’Homme.
Sources : Grunge, Criminal Justice, ScoopWhoop, Goliath.