Choisir un prénom pour son enfant, c’est un vrai challenge : il faut s’entendre au sein du couple, faire plaisir à la famille, éviter les jeux de mots merdiques et anticiper les moqueries que les gamins des cours d’école ne manqueront pas de faire. En particulier si le prénom en question est associé à une chanson qui a eu son petit succès et qu’on va inlassablement rappeler à votre progéniture jusqu’à ce qu’elle soit assez grande pour coller des tartes à tous ces cons qui trouvent ça hyper-original de citer des paroles de chansons quand on se présente. Si vous avez un nom issu du Top 50, on comprend votre détresse. Courage.

Céline

Quand on s’appelle Céline, on a passé son enfance à entendre des gens demander pourquoi on n’a « jamais pensé à se marier ». On ne sait pas pourquoi, jusqu’au jour où on découvre l’existence de Hugues Aufray.

Daniela

Pas facile de s’appeler Daniela. Parce « que l’on peut s’y mettre à trois » selon Elmer Food Beat (et « on peut y mettre les doigts »). Mais après ce qu’ont vécu les Daniela après le titre des Chaussettes Noires en 1961, leur population a nettement diminué, il ne doit plus y en avoir des masses.

Alice

Elles étaient heureuses les Alice quand on les saoulait avec du Noir Désir, « C’est vrai que t’as le don de la métamorphose ? », mais depuis Franky Vincent, « Alice, ça Glisse », et c’est tout.

Emma

« Emma télé est allumée »… Emma, c’est déjà un prénom qui offre de la prise pour les jeux de mots pourris, mais quand un groupe comme Matmatah en fait un tube, c’est un vrai calvaire.

Etienne

Quand on s’appelle Etienne, on s’efforce d’avoir de la force dans les mains, ne jamais rien laisser tomber, pour ne pas laisser l’opportunité à quiconque de dire « Etienne Etienne Etienne… tiens le bien ! ». Être un « Etienne », c’est avoir comme ennemie jurée Guesch Patti.

Elisa

Si vous vous appelez Élisa, c’est sûrement que vos parents étaient fans de Gainsbourg (si votre deuxième prénom, c’est Manon, vous êtes fixée). Donc si plein de gens trouvent très drôle de vous demander de leur sauter au cou (ou de leur chercher des poux), vous savez à qui vous en prendre.

Alexandra

« Eh ben, tu manges pas ? Je croyais que t’avais plus d’appétit qu’un barracuda ? (BA-RRA-CU-DAAA!!) ».

S’appeler Alexandra, c’est un peu comme s’appeler Claudette.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Max

C’est à dire, les Maxime, les Maximilien, les Maxence… « On fait une bouffe samedi, tu es libre, Max ?… Hahahahah… » L’horreur.

Aïcha

« Aïcha, écoute moi! Aïcha.. t’en va pas! » Si. Va-t-en, tout de suite. Tu n’as pas à subir ça.

Hélène

« Salut Hélène… il paraît que t’es une fille comme les autres ? ». Être une Hélène, qu’on le veuille ou non, c’est une galère depuis le début des années 1990.

Diego

Une vie entière à être « libre dans sa tête », on ne souhaite ça à personne.

Lucie

On a à peine eu le temps d’oublier Michel Polnareff que Pascal Obispo débarque… Ajoutons à ça les petits malins qui pensent que vous imaginez dans le ciel avec des diamants, c’est une technique de drague inédite, et on est bon.

Dominique

« C’est quoi votre prénom ? Dominique ? Comme « Dominique Nique Nique » ? Non ? … Dominique tout court ? Ok… »

Annie

« Non, je n’aime pas les sucettes à l’anis ! Et ça se prononce « aniS » Foutez-moi la paix ! »

Léa

Non seulement les Léa ont eu le même prénom que toutes les filles dans les pubs pour des céréales allégées, mais depuis ce titre de Louise Attaque, on leur fait remarquer régulièrement qu’elles ne sont « pas méchante mais putain qu’est-ce qu’elles sont chiantes ». Et ça, c’est chiant.

Mathilde

Quand tu t’appelles Mathilde, tu ne piges pas pourquoi tout le monde te dit Mathilde est revenue. Parce que tu n’as pas une collection de vinyle de Brel chez toi. Et tu voudrais te rassurer en te disant que les Madeleine en chient autant que toi, mais comme t’en connais pas, ça reste relatif comme consolation.

Mélissa

Quand on s’appelle Mélissa, les gens pensent depuis Julien Clerc que l’on « vit toujours dévêtue ». En fait, non. On s’habille comme tout le monde.

Raphaël

« 4 consonnes et 3 voyelles, c’est le prénom de » … ferme-la ?

Marie

Entre Francis qui parle de sa petite voix et Johnny qui répète à longueur d’année « si tu savais »… on finit par savoir.

Charlotte

Charlotte, c’est dur pour plein de raisons. Et si on devait en trouver une autre, on soulignerait la présence de ce prénom dans le top de la chanson paillarde. Vous appelleriez votre gamin « Curé de Camaret » ? Non, ben alors…

Jérôme

« Ouiiiiiiiii Jérôme c’est moiiiiiiiiiiiiiiiiiii, non je n’ai pas changééééééé ». RIP a tous les Jérôme qui se présentent.

Roxane

« Pas besoin d’allumer la lumière rouge » hin hin hin hin. Trop drôle.

Vanessa

« Oh Vanessa, je pense à toi, j’ai les dessous mouillés Je dois me réveiller » hyper gênant.

Joséphine

Qui est chaud pour oser Joséphine ?

Djadja

OK le prénom est pas courant mais franchement respect à toute la commu.

Mais aussi Vanessa, Roxanne (« Pas besoin d’allumer la lumière rouge, Hahaha! »), Suzette (qui donne encore des noms de crêpes à ses gamins?), Cécile dans la région toulousaine et Aline (un prénom à crier, pour qu’elle revienne) alors que les Vanina sont tranquilles puisque personne ne connaît le reste des paroles.