Il n’y a pas que les enfants qui font des fautes d’orthographe. Il y a aussi des adultes, et parfois des adultes qui ont la responsabilité de préparer l’affiche d’un film qui sera placardée ensuite partout dans le monde. Ca la fout mal.
La BaLLade sauvage
Lors de sa sortie, en 1975, le film de Terrence Malick s’est vu affubler du titre La Ballade sauvage, comme s’il s’agissait d’une ballade, une chanson. Il s’agit pourtant bien d’une balade, une promenade. Une confusion sans doute liée à la sortie, la même année, de la chanson de Gérard Lenormand, La Ballade des gens heureux.
Tiens-toi droitE
On devrait dire « Tiens-toi droit », y compris pour une fille. Mais bon, hein, chacun fait comme il veut apparemment.
Nelly et MR. Arnaud
En Français, l’abréviation de monsieur est M., et non pas Mr. qui renvoie au mister anglo-saxon. Une erreur d’inattention sur les affiches du film de Sautet.
Va mourirE
Le film de Nicolas Boukhrief rajoute un e à mourir sans qu’on sache vraiment pourquoi. Si ce n’est que le film se passe dans le Sud : c’est peut-être une tentative de transcription à l’écrit de l’accent.
She HatE Me
Le titre du film de Spike Lee fait une faute volontaire qui est une référence directe à une réplique de la créature dans La fiancée de Frankenstein.
SimetierRe
La confusion est une licence poétique déjà présente dans le bouquin de Stephen King dont est tiré le film de Mary Lambert. Enfin on voit pas trop l’intérêt tout de même.
PaniC sur Florida Beach
Bizarre bizarre : pourquoi avoir traduit en partie le nom du film mais pas totalement ? Ou alors s’agit-il vraiment d’une faute d’orthographe ? D’autant qu’en VO, le film de Joe Dante s’appelle Matinee…
La Sirène du MississiPi
Le fleuve Mississippi prend deux p. Si le Mississippi en question dans le film de Truffaut désigne un paquebot et non pas le fleuve directement, on doute que les gens ayant nommé ledit paquebot aient décidé d’amputer le fleuve d’un de ses p. Une erreur initiale qui désormais fait partie de l’identité du film.
L’orthographe, c’est pour les littéraires, pas pour les cinéastes.
Sources : Allociné, Sens critique, L’Express