Le client est roi. Le client est roi, on le répète dans toutes les agences de communication, dans toutes les écoles de marketing, dans toutes les entreprises à la Papa. Mais le client, tout roi qu’il soit, est aussi parfois un immense emmerdeur, tellement chiant qu’il en devient drôle.
Ce voyageur qui a enfilé 8 kg de vêtements pour ne pas payer d’amende en raison de son surplus de bagages
Dans les compagnies Low cost, la quantité de bagages que l’on peut emporter avec soi est très limitée. Comme tant d’autres voyageurs fauchés avant lui, un client d’EasyJet a donc fait le choix de porter 12 000 pulls’ T-shirt et autres chemises sur lui pour ne pas voir sa valise dépasser le poids maximal autorisé. C’est complètement absurde mais c’est comme ça : le règlement c’est le règlement.
Le client qui faisait la tournée des restaurants tout nu
C’était à Chambéry en octobre 2017: un jeune de 25 ans voulait impérativement se rendre au restaurant mais certainement pas avec un slip. Comme on lui refusait le droit de s’installer tranquillement pour manger un morceau, il a fait tout un tas d’histoire qui lui ont valu un aller simple pour le commissariat. Il semblerait, cela dit, que le jeune en question souffre de troubles psychiatriques.
Quand Kate Moss et Johnny Depp accusaient un tatou d’avoir saccagé leur chambre
Le 13 septembre 1994, les propriétaires d’un hôtel de luxe découvrent avec stupeur que leur suire présidentielle est tout simplement foutue en l’air : tout est cassé. Les responsables ne sont autres que Kate Moss et Johnny Depp qui ne sont pas à proprement parler les deux personnes les plus saines du monde et font pas mal n’importe quoi. 10.000 dollars de dégâts, donc, mais Johnny Depp va jouer son va-tout pour ne pas les payer, accusant un tatou de s’être caché dans l’armoire et d’être l’auteur des vandalismes. Bien essayé.
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
Sur Not always right, des vendeurs racontent des anecdotes croustillantes avec des clients chiants, fous ou les deux à la fois. Big up à celle-ci : un client se rend dans une oisellerie et demande le prix d’un oiseau qu’il tient dans ses mains. D’abord, le vendeur pique un fard : comment le client a-t-il fait pour sortir un oiseau de sa cage ? Puis il se rend compte qu’en réalité le client a attrapé un pigeon en dehors du magasin. Et qu’il insiste pour le payer. Vraiment vraiment très fort.
Les lettres des déçus de la SNCF valent le détour
Un livre en a compilé un florilège. Ma préférée est la suivante : « L’une de vos stupides portes coulissantes a mis en miettes l’oeuf de Pâques que je destinais à mes petits enfants. C’est la deuxième année que je subis une telle agression de la part d’un de vos matériels. L’année dernière c’est une très jolie valise en carton qui me venait de ma mère qui a été aplatie par votre guillotine à voyageurs. »
Les vacanciers ne sont jamais contents
« Une super plage, mais un peu trop sableuse… »
Toujours la banane, toujours la frite
Quelqu’un pourrait expliquer à ce monsieur que c’est le principe d’une friterie ?
La belle histoire du vieil aigri et de la gentille serveuse
Le vieux client aigri qui fait chier tout le monde dans le diner est un personnage incontournable du cinéma américain. Il existe également dans la vraie vie et peut rendre fou le personnel chargé de le servir. C’est ce qui est arrivé à Melina Salazar, une jeune serveuse qui a décidé de garder son calme et de ne pas céder à l’envie de foutre des tartes à ce vieux croulant qui passait son temps à l’insulter elle et ses collègues. Et bien lui en a pris : le vieux a fini par calancher, non sans, préalablement, avoir couché le nom de Melina sur son testament. Elle a hérité d’une véritable petite fortune.
La sangsue
Une cliente d’un magasin de jouets est parvenue à faire rester une employée une heure et demi après l’heure de fermeture supposée du magasin. Une heure et demie de small talk, de demandes de renseignement, d’ignorance délibérée des appels du pied du genre « on ferme ! Une heure et demie pour, finalement, ne rien acheter.
Bravo à elle.
Le client qui voulait vraiment avaler un orteil humain
Un bar célèbre du Canada sert un verre de whisky au fond duquel se trouve un orteil humain. Comme les orteils ne courent pas les rues, il va de soi que les clients doivent boire le whisky mais pas l’orteil. Or, un client a décidé de contrevenir à cette règle en avalant tout bonnement le doigt de pied, s’acquittant au passage d’une amende fixée à 500 dollars. Ou comment bien faire chier tout le monde juste pour faire son intéressant.
(Bonus) Le client caché
Délice plaisir bonheur.
Le commerce n’est pas une sinécure.