Vous êtes du genre à vérifier six fois que toutes les portes et fenêtres sont fermées avant d’aller vous coucher ? Vous avez dans ce cas tout intérêt à ne surtout pas lire ce top, sans quoi cette simple routine de sécurité risque de se transformer en toc effrayant qui vous coupera de toute vie sociale et finira de vous isoler. Devenu fou, vous chercherez le contact humain par tous les moyens et finirez par aller vivre dans les placards des gens sans leur demander la permission. Le début d’une dégringolade.
L'homme qui vivait dans le placard d'une fille de l'université
Imaginez que, pendant des semaines, vous n’arriviez pas à remettre la main sur certaines fringues, ou que des trucs que vous aviez placés à un certain endroit réapparaissent à d’autres… Il y a dès lors trois façons de voir les choses : soit vous êtes la victime malheureuse d’un fantôme, soit vous devenez fou, soit quelqu’un déplace vos trucs ou les vole. Dans le cas de cette étudiante, c’est la troisième solution qui est la bonne. Après avoir remarqué plein de trucs bizarres, elle a fini par entendre du bruit dans son placard. Demandant si quelqu’un était là, elle a donc découvert un mec qui vivait là depuis quelques semaines, portait ses fringues et touchait à ses affaires. La peur passée, elle a appelé les flics : le type est en taule. Les fringues vont bien.
Le mec qui vivait dans le grenier de son ex
La meuf, une Américaine, entendait des bruits bizarres venant du plafond depuis deux semaines. Ce qui lui a vraiment mis la puce à l’oreille, c’est les bouts d’ongle qui tombaient dudit plafond. Et une fois la police prévenue, elle a trouvé un ancien prisonnier qui s’avérait aussi être l’ex de la meuf en question, sorti récemment de prison et qui s’était installé là sans jamais en sortir : il pissait et faisait caca dans des bols et observait la fille à travers la grille de ventilation. Malaise infini.
L'anglaise qui a découvert une vidéo bizarre sur son portable
Alors qu’elle séjournait dans un hôtel grec, une jeune vacancière britannique a eu la surprise, en regagnant sa chambre, de tomber sur une vidéo étrange sur son téléphone. Un type en gros plan lui disait de faire bien attention : s’il était capable d’entrer dans sa chambre comme dans un moulin, tout le monde le pouvait. Un genre de lanceur d’alerte du stalking ou tout simplement un gros malade de pervers dont on espère qu’il a filé en prison.
Wang et Zeng (ceci n'est pas une histoire belge)
C’est à Kunshan, en Chine, que se passe cette histoire dont on commence à connaître par coeur les tenants et les aboutissants. En 2014, un dénommé Wang a l’impression qu’on lui vole des trucs chez lui : de la bouffe disparaît, de l’argent aussi et ce même quand la porte est fermée et qu’il n’y a aucune trace d’effraction. Pendant deux mois, Wang pense qu’il est fou, mais il finit par appeler la police quand il se retrouve enfermé dehors. Les flics débarquent et ne trouvent rien. Rien de rien de rien.
Sauf un petit trou dans le plafond de la cuisine qui mène vers une pièce ne figurant pas sur les plans du bâtiment. C’est là qu’un sans-abri, Zeng, s’était réfugié pour échapper à l’hiver rude. Il aura au total dérobé 300 euros. Ça va encore.
L'intruse qui affirme que la maison est à elle
Un jour, le Britannique Davis Wahlman entend des bruits dans le grenier. (Oui, je sais, c’est toujours la même histoire, mais qu’est-ce que vous voulez ?) Il trouve l’origine des bruits, appelle et rencontre une femme brune qui explique qu’elle habite ici depuis 3 jours puisque Jimmy l’héberge. Sauf qu’il n’y a pas de Jimmy, qu’il n’y a jamais eu de Jimmy et que Davis est bien chez lui. Il appelle la police mais la femme a le temps de s’enfuir. On n’a pas de nouvelles depuis.
Les étudiants qui avaient un coloc de plus
Encore une histoire d’un mec qui vit au grenier ? ET NON ! C’est un mec qui vit à LA CAVE ! Des colocs de l’université de l’Ohio ont en effet découvert qu’ils partageaient l’appartement avec un invité mystère qui squattait leur sous-sol. Les trucs bizarres ont commencé avec des pannes d’électricité récurrentes et des bruits bizarres. A la cave, il y avait aussi une petite porte toujours fermée. Et puis la bizarrerie a repris de plus belle : tiroirs ouverts dans la cuisine, lumières allumées ou éteintes dans des conditions étranges… La police a fini par intervenir et derrière la porte du sous-sol on a trouvé… Une chambre. Avec canap’, télé et photos de famille. Un type totalement installé. Un vrai coloc, quoi. Sans sa part de loyer.
L'affaire Velma Kellen
En 2013, alors qu’elle a appelé un réparateur censé intervenir sur des systèmes d’aération qui libèrent une drôle d’odeur, Velma Kellen, 73 ans, a la surprise de voir le technicien se marrer. La drôle d’odeur ne vient pas d’un problème du système : c’est une odeur de joint. Après examen, il se rend compte qu’un homme vit dans les fondations de sa maison depuis un moment et que c’est lui qui fume de la weed en continu. L’homme n’a jamais été retrouvé ; Velma Kellen n’avait jamais senti l’odeur de la weed de toute sa vie.
L'affaire Coneys
Une intrusion d’un autre genre. En septembre 1941, Theodore Edward Coneys se rend chez un pote à lui, Philip Peters, et trouve la maison vide. Il décide d’attendre à l’intérieur, puis de rester – il avait de gros problèmes de thunes. Il trouve une petite porte menant vers le grenier et reste sur place. Pendant un mois, il vit à la fraîche. Et puis le 17 octobre, sur un malentendu (Coneys est surpris par Peters et prend peur), Coneys tue Peters. Puis il retourne dans sa petite pièce. Le mystère de la chambre close : tout est fermé et, pourtant, le cadavre de Peters est bel et bien réel. Mais bien après la clôture de la première enquête, la maison étant placée sous scellés, les voisins s’étonnent de voir de la lumière la nuit. Il faudra attendre près d’un an pour que la présence de Coneys soit découverte par la police et qu’il soit accusé du meurtre.
Brrrrr…