Top 11 des twists de films qui ne tiennent pas la route, c'est n'importe quoi

Le village

À la fin du film on comprend que les habitants du village qui sont menacés par des bestioles violentes s’ils s’aventurent trop loin vivent en réalité à notre époque et que les fameux monstres sont les anciens du village qui veulent garder les jeunes à la maison. Sauf qu’on nous dit aussi que le gouvernement a été payé pour qu’aucun avion ne survole la zone et que personne ne foute les pieds sur le territoire. Mais d’où vient ce putain de pognon alors que les habitants n’ont globalement aucune richesse ? Pourquoi le gouvernement accepterait une telle demande de gens qui représentent clairement une secte ? Aucune explication.

Le nombre 23

Un homme trouve un livre écrit par un type qui s’appelle Topsy Kretts (« top secret » woah trop bien trouvé) dans lequel il découvre que le nombre 23 est PARTOUT DANS NOTRE MONDE GENRE C’EST DIEU. Il commence à devenir un peu obsédé par le nombre et à la fin on comprend qu’en fait c’était lui qui avait écrit le livre mais qu’il a oublié. Si jamais vous vous trouvez fainéant un jour en bossant relisez ce point pour vous rassurer. Ça ne tient pas une seule foutue seconde.

L'avocat du Diable

Pendant la majeure partie du film le scénario est plutôt bien géré et laisse planer plein de doutes : est-ce que Pacino est le diable ? Est-ce que Keanu Reeves est son fils ? Et puis vient la fin… Une fin où le personnage a un choix moral à faire : s’allier ou refuser l’offre du diable. En la refusant et faisant le bon choix moral, le personnage est alors ramené au début de l’histoire et on nous fait comprendre que tout cela était finalement un rêve. Sauf que d’une part c’est à chier mais qu’en plus ça ne tient pas une seconde puisqu’on nous montre le diable résolument motivé à travailler avec son fils en faisant tout un tas d’actions super compliquées pendant tout le film pour finalement le voir accepter le « non » de ce dernier sans sourciller.

Signes

Le film Signes a plusieurs niveaux de lecture et peut vraiment être vu comme un travail intéressant où finalement les Aliens ne sont pas les méchants, viennent plutôt en paix et se font laminer par les humains qui se méfient directement d’eux. D’accord. Sauf que les fameux Aliens ont pour faiblesse l’eau. Alors au nom de quelle foutue forme de logique, ils décident de se pointer sur une planète aux trois quarts recouverte de flotte ? Si c’est une race intelligente, ils ont forcément étudié la planète sur laquelle ils se dirigeaient, donc pourquoi ce choix ? Expliquez-moi s’il y a une raison que j’ai ratée.

La planète des singes (2001)

Si le premier film avait comme twist la découverte de la statue de la Liberté ensevelie dans le sable et laissait comprendre que tout se passait sur Terre, Tim Burton avait décidé de faire une fin similaire en changeant quelques trucs. Sauf que ça ne voulait rien dire. En revenant sur Terre le héros découvrait que la Lincoln Mémorial avait une statue du général Thade qu’il venait tout juste de battre, sauf que rien ne justifie ou n’explique cette fin. Comment un singe que le héros venait clairement de battre a réussi à remonter le temps avant lui et changer toute l’histoire ?

Les associés

Dans ce film, Nicolas Cage est un arnaqueur dont la vie bascule du jour au lendemain quand il rencontre sa fille de 18 ans dont il n’avait même pas conscience de l’existence. Tout le film nous montre comment cet enfoiré se remet en question et devient un homme meilleur en se rapprochant de sa fille sauf qu’à la fin on réalise qu’en fait NON, ARRÊTEZ TOUT, c’était pas vraiment sa fille mais une « actrice » envoyée par son associé pour obtenir le code secret de son coffre-fort. L’arnaqueur arnaqué. Mais à aucun moment Nicolas Cage ne se dit qu’il pourrait contacter son ex-femme et lui poser des questions sur sa fille ? Ou au moins essayer de comprendre pourquoi elle ne lui en a jamais parlé ? Visiblement non. Vous voulez un bon film sur les arnaqueurs, regardez plutôt Les neuf reines.

La vie de David Gale

Le film nous montre une reporter (Kate Winslet) qui enquête sur une affaire de meurtre où le coupable (Kevin Spacey) va être exécuté. Sauf que le fameux coupable est innocent mais s’est arrangé pour que toutes les preuves le désignent comme coupable afin d’être exécuté et de montrer que la peine de mort est une connerie puisque des innocents peuvent être tués (ce qui est vrai en soit). Sauf qu’en fait il y a un petit truc qui coince : c’est justement le fait que Spacey se soit arrangé pour que tout le désigne comme coupable. Les flics ont fait leur enquête, ont vu que tout l’accusait et l’ont arrêté, ce qui veut dire qu’ils ont bien fait leur boulot, l’erreur judiciaire vient de Spacey qui falsifie des preuves et pas des flics.

Les évadés

Ça me fait un peu mal au cul de dire du mal de ce film mais si on regarde bien l’histoire entière on comprend que le héros Andy a mis vingt ans à creuser son tunnel à coups de petite cuillère pour pouvoir s’évader. Déjà, ça peut sembler assez invraisemblable que tous les murs de la prison soient fait en terre et qu’il n’ait jamais rencontré de pierres pendant la construction de son tunnel mais surtout ça veut dire qu’en vingt ans pas un seul garde n’a capté qu’il disparaissait de sa cellule toutes les nuits et personne n’a pensé à décrocher son poster pendant les fouilles ? C’est un peu gros.

Saw

Deux hommes piégés dans une salle avec un cadavre qui doivent suivre les indications d’un tueur super énigmatique pour s’en sortir. D’accord. Mais à la fin on réalise que le tueur était en réalité le cadavre depuis le début qui n’était pas vraiment mort mais avait pris un produit pour ralentir son coeur. Sauf qu’en fait non, arrêtez les conneries, on sait après coup que le tueur est malade, il a des problèmes respiratoires et donc il n’y a aucun moyen qu’il soit présent pendant une heure et demie dans une salle sans que les deux autres réalisent qu’il respire super fort à cause de sa maladie.

Haute tension

Slasher français dans lequel une jeune femme tente de survivre à un tueur psychopathe pour qu’on réalise EN FAIT que c’était elle le tueur depuis le début !! Oh là là, on avait vraiment besoin de mettre un twist ici donc on a même pas pris en compte le fait qu’il soit crédible ou non (ce qu’il n’est pas). Sans déconner, c’était choquant tellement c’était pas crédible puisque pendant tout le film on voit clairement le tueur à des moments où l’héroïne est présente et qu’elle ne peut physiquement pas être à deux endroits en même temps.

Bonus : L'empire contre-attaque

L’une des scènes les plus célèbres du cinéma ne tient pas totalement la route, et ce pour une raison toute bête : George Lucas n’avait pas du tout prévu que Dark Vador soit le père de Luke quand il a écrit Star Wars. Le premier épisode nous laisse plus croire à une potentielle histoire d’amour entre Leia et Luke alors le deuxième nous fait comprendre qu’ils sont frères et soeur, ce qui n’était pas prévu. Mais surtout, comment un personnage avec un lien à la force aussi puissant que Vador n’a pas ressenti que ses deux gamins étaient encore en vie quelque part ? Comment il n’a pas été en mesure de retrouver au moins Luke alors qu’il avait gardé le même nom de famille et était élevé par son oncle ? Encore une fois parce que Lucas n’avait pas prévu ça à la base.