Top 10 des films où le twist arrive au milieu, pas besoin de rester jusqu’à la fin

Si on avait déjà listé certains des meilleurs twists de films la plupart de ceux-ci arrivaient dans la dernière partie du film, comme le veut traditionnellement un bon vieux retournement de situation final. Pourtant certaines oeuvres s’affranchissent de cette règle et décident de casser complètement les codes en foutant leur twist au milieu de l’histoire, ce qui est ambitieux et fonctionne parfois vraiment bien. Je vous préviens par contre que ce top contient des spoilers, afin de ne pas vous gâcher un film passez au point suivant.

Gone Girl

Si vous avez vu le film (ou lu le roman, ce que je vous conseille) vous avez probablement remarqué qu’à la moitié de celui-ci arrivait un bon gros twist qui redéfinissait toute l’histoire : c’est la femme qui a simulé son enlèvement et elle est très très flippante tellement elle va loin dans son plan. On passe d’ailleurs une bonne partie qui suit de son point de vue et ça change vraiment la direction de l’histoire de façon très réussie.

Moon

Si vous n’avez pas vu cet excellent film allez corriger ça tout de suite, pour les autres vous vous souvenez probablement du fameux twist : le brave employé n’est non seulement pas seul sur la lune, il est tout simplement l’un des nombreux clones créé pour officier à son poste. On apprend donc que toute sa vie est inventée et qu’il ne rentrera jamais sur Terre mais en plus sa « durée de vie » n’est que de quelques années et il dépérit bien vite. C’est triste, mais c’est bien fait.

Psychose

Là où Hitchcock avait réussi un sacré coup de maitre en faisant Psychose c’est que tout le monde s’attendait à ce que le film soit centré sur le personnage de Marion Crane et devait potentiellement montrer son affrontement final contre un tueur (Norman Bates ou sa mère, on ne le sait pas encore à ce stade). Sauf qu’au milieu du film Marion est butée dans sa douche dans une scène d’anthologie et c’est son mec et sa soeur qui viennent enquêter au motel alors que Norman devient en partie le protagoniste de cette deuxième partie du film.

The Crying Game

Ceux qui l’ont vu s’en souviennent : The Crying game part d’un assez simple concept de triangle amoureux qu’on pourrait avoir déjà vu mille fois, pourtant, lorsque le personnage principal découvre que la femme déjà en couple dont il est tombé amoureux est en réalité un transexuel le film prend un autre tournant et surtout aborde des thèmes beaucoup plus complexes, en faisant au passage un film à avoir vu dans sa vie. Comme Roger Rabbit, mais pour des raisons différentes.

La piel que habito

Dans le genre « film dérangeant » La piel que habito est un foutu coup de maitre, parce que dérangeant il l’est énormément. Au départ ça parle d’un chirurgien esthétique qui tente de fabriquer une peau de synthèse pour aider les victimes de brulures. Sauf qu’il garde une femme captive chez lui et fait ses opérations sur elle pour parfaire son invention. Et là, gros twist : la femme en question est un homme qui aurait violé la fille du médecin et à qui il a fait subir une opération de changement de sexe pour le transformer en femme et faire comme s’il était marié avec. Ouais, c’est un joyeux bordel.

Dernier pub avant la fin du monde

Le dernier volet de la trilogie Corneto amenait avec lui son univers : celui d’une ancienne bande de potes réunie pour aller boire des coups dans la ville de leur enfance et faire la tournée des bars. Un bon film de potes en somme, sauf qu’en plein milieu de leur soirée on réalise que tous les gens de la ville sont en réalité des robots chelous contre lesquels les personnages vont passer la deuxième partie du film à se battre. Original et drôle, c’était très réussi.

Hancock

Le twist de Hancock pourrait clairement faire partie des pires twists de l’histoire (désolé mais vraiment c’était nul). Si le début commence comme un film de super-héros assez drôle il devient au milieu un putain d’amas de clichés bibliques où on apprend qu’en réalité Hancock était un ange comme cette femme dont il n’a aucun souvenir et qui était sa femme dans un ancien temps. Nul, nul, nul, mais le twist arrive bien au milieu donc il trouve sa place dans cette liste.

Boulevard de la mort

Celui qui est souvent injustement jugé comme le film de Tarantino le moins aimé avait pourtant de bonnes idées dont l’une d’entre elles était de se débarrasser d’absolument tous les personnages principaux à la moitié de son histoire. Une fois que le personnage joué par Kurt Russel bute par « accident » de la route les quatre héroïnes on se met à en suivre quatre nouvelles, beaucoup plus badass qui décident de tenir tête au vilain tueur jusqu’à lui faire bouffer la poussière et quelques dents avec. Une bonne lettre d’amour aux bons films de bagnole des années 70.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Une nuit en enfer

C’est même pas seulement que le twist arrive au milieu du film, c’est carrément que le film change de genre en plein milieu et c’est très réussi. Quand les frères Gecko se retrouvent enfermés pour la nuit dans le bar « Titty Twister » la plupart de ses clients se transforment en vampires et commencent à bouffer tout le monde, faisant se transformer au passage un film de gangster classique en film fantastique très cool.

Spiderman : Far from home

Alors que la première partie du film nous montre Peter Parker en voyage scolaire à Venise avec sa classe elle nous laisse aussi comprendre que ce dernier va faire équipe avec Mysterio pour se débarrasser d’horribles créatures extraterrestres dans un combat final dantesque. Sauf qu’il n’en est rien : on réalise à la moitié du film que Mysterio est un sombre enfoiré de première qui utilise des hologrammes pour mettre en scène des attaques et que seul Spiderman semble être au courant de l’horrible vérité, ce qui est un syndrome propre à beaucoup de héros de films.