« Le Covid, c’est tabou, on en viendra tous à bout ! » Ne me demandez pas pourquoi cette accroche, un simple mouvement créatif, leadé par ma créativité, mon imagination, et mon amour des beaux mots, tout simplement. Le covid, c’est pas simplement tabou. C’est aussi et surtout de la grosse fkjrgdkfgj (je peux pas écrire de gros mots, mais vous l’avez ?). En plus de prendre des vies, de détruire des secteurs économiques (force et courage à la restauration et aux soignants) et de mettre nos vies sous cloche, la pandémie a aussi bousillé pleins d’autres choses. Les choses dont on vous parle dans ce top. Courage, à ceux qui s’y reconnaîtront.
L'anxiété sociale
Les chiffres sont édifiants : selon l’OMS, les cas d’anxiété et de dépression ont augmenté de 25% à l’échelle mondiale, à cause du Covid-19. Une hausse des cas d’anxiété que l’organisation mondiale de la santé attribue à l’isolement social vécu pendant les confinements, les restrictions qui ont empêché certaines personnes de travailler, où les ont obligés à passer en télétravail, la peur de l’infection qui a mené à des coupures sociales, et l’éloignement avec leurs proches. Et l’anxiété n’est qu’une facette de toutes les dégradations de la santé mentale, causées par le Covid-19.
La notion du temps
Vous aussi, vous avez l’impression que le premier confinement, c’était il y a longtemps et pas longtemps à la fois ? Que les annonces présidentielles datent, mais que le souvenir des heures enfermées semble vieux de seulement quelques mois ? Eh bah, vous n’êtes pas seuls ! Des études menées sur la perception du temps pendant les périodes de quarantaine ont montré, que, en restant chez soi, la notion du temps se modifiait. Le confinement a marqué l’interruption brutale des activités quotidiennes, et a bousculé toute une série d’horaires de repère. En plus des jours de la semaine bousculés, les vendredis et samedis soirs, souvent marqués par des sorties, se sont mis à ressembler aux autres jours. De cette manière, la perception du temps a changé pour beaucoup de personnes. (Source)
Le cinéma
Le cinéma fait partie des secteurs les plus impactés par la pandémie. Fin juin 2022, l’Union internationale des cinémas (UNIC) a communiqué des chiffres assez dramatiques : en Europe, le Covid-19 a fait perdre… 19 milliards d’euros aux cinémas, en Europe. Le plus inquiétant, c’est que ces chiffres ne concernent pas que l’année des confinements : les salles européennes ont perdu 6,2 milliards d’euros en 2020, et 5,1 milliards supplémentaires sur 2021. Selon eux, même si les entrées sont reparties à la hausse en 2021, elles sont restées inférieures de 70% par rapport au pic de 2019.
Le théâtre
Les salles de spectacles ont fait face, durant la crise, à nombre de restrictions, et à des mois de fermetures à rallonge, d’un confinement à un autre. Malgré une réouverture en mai 2021, le domaine culturel peine à se relever. En juin 2022, l’Association pour le soutien du théâtre privé est passé par Médiamétrie pour réaliser une enquête sur « les Français et leur perception du théâtre ». Les résultats sont sans appel : la fréquentation est en chute libre. Entre juin 2021 et le même moi un an plus tard, 71% des interrogés ont déclaré être moins allés au théâtre depuis la réouverture. 48% d’entre eux ont même déclaré ne plus y aller du tout. Pourquoi ? Eh bien, deux choses : le changement d’habitude culturelle, lié à la quarantaine, et la problématique du pouvoir d’achat.
Le coût de la vie (adios pouvoir d'achat, on t'aimait pourtant bien)
Je ne vous apprends peut-être rien (très certainement) mais le Covid-19 a eu des effets catastrophiques sur notre pouvoir d’achat. Entre la mise en pause de nombreuses entreprises, la hausse de la demande face à une offre en pause, ou encore l’argent avancé par l’État, le Covid-19 a un impact (pas agréable) sur notre économie, et ce, sur le long terme. Pour ne rien arranger, aux retombées de la pandémie, s’ajoute aussi l’inflation (qui n’est pas uniquement lié au Covid). Bref, tout augmente, sauf nos salaires. Et ça pique. Fort. Courage.
Les élèves
Le magazine belge Moustique.be a communiqué plusieurs données chiffrées quant à l’éducation pendant la pandémie. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils font froid dans le dos ! Au total, et selon l’ONU, 1,6 milliard d’élèves auraient été touchés par la fermeture de leur école. Ça équivaut à 94 % des élèves du monde. Selon le directeur général de l’ONU, sans aide des autres Etats, « dans les pays en développement, la part des enfants quittant l’école et qui ne savent pas lire pourrait passer de 53 à 70 %”. Sans parler, évidemment, de la difficulté à rester concentré et à apprendre à distance, les phobies scolaires développées ou augmentées pendant les périodes de confinement, et l’État psychologique des professeurs.
Certaines relations, amicales comme familiales
La pandémie a fait entrer dans l’opinion publique des débats et des sources de conflits ou d’oppositions que nous n’aurions pas soupçonnées, en 2019. Vax VS antivax ; masques vs anti-masques ; négationnistes Covid VS défenseurs du confinement et des restrictions ; … Les exemples sont pluriels, et les conflits entre personnes sur ces sujets, nombreux. Petit conseil pour ne pas bousiller l’ambiance à Noël : on ne parle pas politique, on ne parle pas religion, on ne parle pas fin du monde, et on ne parle pas Covid. Parlez donc du dernier film de Noël regardé sous un plaid, et faites un classement des meilleurs d’entre eux. C’est bien les téléfilms. Ça met tout le monde d’accord.
Des couples par milliers
En juillet 2021, et selon une enquête menée par l’institut Ifop, 11% des Français ont connu eu un changement de situation conjugale depuis le premier confinement, et 27% de la population (plus d’un quart) ont avoué avoir eu envie de rompre pendant les périodes de confinement et/ou de couvre-feux. On s’attendait à un babyboom, on se tape un « rupture boom ». Vraiment pourri cette pandémie.
De nombreux projets de vies
Ce point fait écho au précédent, mais il n’est pas question que de divorce. De nombreux témoignages racontent comment la pandémie a ruiné une opportunité professionnelle de rêve, des projets de voyage ou d’expatriation, des mariages (décalés à foison, et parfois annulés), des projets d’achats immobiliers, des projets d’enfants (on en a déjà parlé), des reconversions, des premiers emplois annulés,… La liste est longue. Aussi longue que le nombre de déceptions. Courage.
La bise
Depuis le Covid, on ne sait plus comment dire bonjour aux gens. Avant, on claquait une bonne bise et basta. Maintenant, on se dit bonjour de loin ou on demande « Tu fais la bise? ». Clairement une des seules retombées positives du Covid! Il était vraiment temps d’arrêter ça. C’est deg.
Un Haloween avec une "lune bleue"
Mais keskesékesa ? En temps normal, une année comporte 12 pleines lunes. Or, celles-ci ayant lieu tous les 29,5 jours, il peut arriver que, de rares années, une 13e pleine lune éclaire le ciel. En 2020, nous avons eu deux pleines lunes sur le mois d’octobre : une au début du mois, et une autre, le soir d’Halloween : c’est la lune bleue. (Elle n’est pas vraiment bleue, hein. Cette expression désigne simplement quelque chose qui n’arrive quasiment jamais.) On aurait pu vivre l’Halloween le plus flippant de notre vie, eh non ! On était enfermé dans notre appart, avec un vieux plaid et une soupe de potiron. Moins fun.
Pouvoir tousser librement en public
Il fut un temps, où nous toussions pour camoufler un pet. Désormais, il faut péter, pour camoufler une toux. Drôle de monde.
Heureusement, on aura aussi tiré un peu de positif de cette pandémie ! Quoi par exemple ? Bah… Des nouvelles phrases de dragues ultra-stylées ! Je ne sais pas vous, mais moi si on me dit « Faut peut-être que je fasse un test parce que j’ai eu le souffle coupé en te voyant », je tombe cash sous le virus de l’amour.
Source : Reddit