Si en France nous sommes bel et bien de fins gastronomes, cela ne nous empêche pas d’être parfois de gros bourrins qui inventons des recettes soit complètement gerbos, soit pas si gerbos que ça mais à l’aspect clairement douteux. Par conséquent, si vous avez goûté l’une des recettes citées ci-dessous, nous compatissons, et n’hésitez pas à partager avec nous votre expérience de l’au-delà.
La sanguette (Berry)
Qui n’est donc rien d’autre qu’une galette de sang de volaille. Un peu comme du boudin de poulet donc, sauf que là on ne prend même pas la peine de rajouter de la bidoche dans la préparation ou de rendre le truc présentable. Pour ne pas choquer les âmes sensibles, nous n’avons pas intégré de photo, mais pour ceux qui veulent voir à quoi ressemble la préparation de la sanguette c’est ici.
Les pieds paquets
De la panse et des pieds de mouton mijotés dans de la sauce tomate et de la vinasse. Une brillante idée que l’on doit à un certain Louis Ginouvès, cuisinier du quartier de la Pomme à Marseille, à qui quelqu’un aurait dû dire que non la sauce tomate aussi bonne soit-elle ne suffit pas du tout à recouvrir le goût du mouton.
La musculine (Rhône-Alpes)
Une délicieuse confiserie fabriquée à l’Abbaye Notre-Dame-des-Dombes et qui doit son secret à son audacieux mélange de viande de bœuf, de confiture et de miel. Les enfants adorent.
Les tripoux (Auvergne)
Soit comme son nom l’indique : des tripes de veau coupées, garnies avec de la panse puis roulées dans une pansette de mouton et ficelées avec des boyaux. Un vrai petit mille feuilles de plaisirs. Bon après, faut dire que le nom ne joue pas non plus en faveur du plat.
Le sac d'os (Lozère)
En gros, vous prenez des os – n’importe lesquels, oui – et vous les foutez dans une panse de porc puis vous refermez après avoir assaisonné à gogo. Ensuite, vous faites cuire le tout pendant 3 heures, et vous attendez 48h avant de le bouffer. Une recette dégueu et longue, soit le comble de l’abus.
Les grattons (Limousin, Auvergne, Réunion, Charente)
Selon la définition, « Les grattons sont des aliments composés de tissus adipeux de porc, d’oie, de poulet ou de canard confits dans leur graisse ». Du coup, même si c’est bon, c’est vrai que dit comme ça, ça donne pas forcément envie. Mais comme on n’est pas à un paradoxe près, je vous rassure on vous a listé les raisons de se nourrir exclusivement de grattons.
Les tripes à la mode de Caen (Normandie)
Un des plats typiques de Normandie. Une recette que tout le monde connaît, qui a sans doute déjà traumatisé certains d’entre vous et qui remonte au Moyen Âge, ce qui n’est jamais bon signe.
Le yod kerc'h (Bretagne)
Les Bretons ils ont plein de trucs cool, comme les crêpes et le kouign-amann, mais aussi des trucs moins cool comme le yod kerc’h, une grosse bouillie d’avoine autrefois consommée par les gens qui ne roulaient pas sur l’or. Autrement dit, le plat le plus déprimant du monde.
Le melsát (Languedoc)
Mèlsa veut dire rate en languedocien. De là, vous pouvez logiquement en déduire que le melsát est une bonne grosse saucisse de rate. Et ça vend du rêve.
Les escargots de Bourgogne (Bourgogne donc)
En vrai, on adore les escargots, mais il fallait bien penser à ceux qui se vomissent dans la bouche à l’idée de becter des Helix pomatia, donc voilà. Mais quand même le beurre à l’ail, merde <3 < />>
Allez, ciao on va tous vomir.