Des grands gaillards comme les Australiens ont forcément besoin de bien se nourrir. Ça tombe bien puisqu’en plus de savoir surfer et d’avoir des griffes en métal qui leur sortent parfois des phalanges, ces gens savent aussi cuisiner. Pour ceux qui ne connaissent pas, voici donc un petit avant goût.
La Beetroot
À ne pas confondre avec John B-Root célèbre pour ses boules d’un genre particulier, la beetroot ressemble à de la betterave, a le goût et la couleur de la betterave, et chose incroyable : est en fait de la betterave. Sauf que les Australiens trouvent ça super tendance, au point d’en fourrer à peu près partout, notamment dans leurs burgers. Certains restaurants proposent même des baby beetroots censées être plus tendres (un peu comme l’agneau avec le mouton).
Les rouleaux chiko
En Australie, les rouleaux chiko sont un peu le kebab du coin, que l’on apprécie aussi bien sur le pouce (pas pratique) à la pause déjeuner, ou au petit matin à la sortie d’une grosse soirée. La recette est simple : vous voyez à quoi ressemblent les nems ? Eh bien, c’est la même chose sauf que les Australiens remplacent la garniture par de la viande, de l’orge, des choux, des carottes, du céleri (attention dégueu) et du riz, avant de faire frire le tout. Ce truc est bon à se rouler par terre.
Le poulet Parmigiana
La cuisine australienne est à l’image de sa population : elle vient des quatre coins de la planète (alors qu’elle est ronde, allez comprendre). Comme son nom l’indique le poulet Parmigiana est du chicken avec du parmesan fondu, le tout garni de jambon et de sauce napolitaine. Et histoire que l’ensemble tienne bien au corps, ce plat d’hiver est servi généralement avec des frites, des chips, ou de la salade pour les petits joueurs.
Les barbecues
Amis viandards, apôtres de la saucisse grillée et de la côte de bœuf, l’Australie est votre Nirvana. C’est simple, là-bas, le barbecue a été élevé au rang de religion et les cérémonies sont célébrées à peu près partout : dans les jardins, les parcs et même sur certaines plages équipées de barbecues au gaz en libre accès. Au menu, en plus des traditionnelles côtelettes, cuisses de poulet et entrecôtes, certains bouchers proposent également des saucisses de crocodile ou de kangourou. Par contre, laissez tomber la viande de Koala, paraît que y a rien à bouffer.
Les dampers
Comme souvent en Australie, les plats traditionnels sont ceux que les pionniers et les aborigènes cuisinaient dans le bush, souvent avec le peu d’ingrédients qui leur tombaient sous la main. Le damper fait partie de ceux là. Un pain cuit à l’origine par les bergers nomades dans les braises de leur feu de camp. Les fours ont remplacé les cendres, mais la recette est restée et des tourteaux de farine et de lait se consomment lors des réunions de famille, ou des célébrations de la fête nationale.
Le meat pie
La tourte à la viande australienne n’a rien à envier à son ancêtre britannique. Comme son aînée, le meat pie est une sorte de tartelette fourrée à la viande hachée de bœuf ou de poulet, accompagnée de sauce tomate (faites gaffe dans certains coins comme Adelaïde, ils y ajoutent parfois de la menthe). C’est simple, c’est bon, c’est simplement bon. À tel point qu’en 2003, la région de Nouvelle-Galles du Sud a décrété que le meat pie serait dorénavant considéré comme le plat national australien. Selon nos sources, plus de 300 millions de tourtes à la viande seraient consommées chaque année dans le pays. Quand même.
Les tartines de Vegemite
Il paraît que pour démasquer les espions, on leur faisait avaler de force de la Végémite, car seuls les vrais australiens seraient capables d’avaler cette saloperie. Pourtant sur le papier, ça n’a pas l’air si mal. Primo, ça se tartine ce qui est bon signe. Deuzio, c’est brun comme du Nutella… Tertio, elle se compose des déchets obtenus lors du brassage de la bière. Mmmmh, mais ça a l’air délicieux tout ça. Oui, sauf que non. C’est amer, salé, et ça reste en bouche pendant des heures. L’enfer.
Les biscuits Anzac
À l’origine, les biscuits Anzac étaient préparés par les femmes des soldats qui partaient sur le front lors de la Première Guerre Mondiale (en Nouvelle-Guinée alors allemande, en Turquie et en Palestine). D’ailleurs Anzac est l’abréviation d’Australian and New Zealand Army Corps. Ils étaient réputés tenir longtemps car composés de denrées peu périssables. Autant dire que c’était un brin dégueulasse. Heureusement, si on continue de déguster ces biscuits aujourd’hui, ils sont désormais nettement plus appétissants. Ils sont préparés à base de noix de coco, de sirop de sucre et de flocons d’avoine.
Le bush tucker
Son nom signifie en Aborigène « nourriture provenant de la nature » et pour cause, le bush tucker compose leur alimentation depuis… on ne sait pas trop, mais ça doit dater quand même. Ce « plat » aux multiples recettes, se compose d’herbes, d’épices, de fruits, de baies et d’animaux de l’outback australien (même des larves). Ne faites pas cette tête, il paraît que c’est fameux en plus d’être excellent pour la santé, grâce notamment à l’arbre à thé, à la noix de Macadamia et à l’eucalyptus utilisés.
Le barramundi
Le barraundi est le poisson le plus populaire d’Australie. Surtout dans les assiettes en fait. Il se consomme soit frit, soit grillé au barbecue. Ah et pour info, son nom signifierait « poisson de rivière à grande échelle » en aborigène. Sans doute parce qu’il y en a beaucoup, pas parce qu’ils se baladent avec un escabeau.
Alors ? Ça défonce la bouffe australienne ou pas ?
Source : ef.fr