Généralement, les Serial killers finissent pas se lasser d’agir dans l’ombre et se démerdent pour se faire choper par les flics en faisant des erreurs qui leur permettent de montrer au grand jour toute l’étendue de leur talent et de leur esprit espiègle. Mais parfois, les choses se passent autrement ; les mecs arrêtent de tuer et ne sont jamais chopés. Ce qui fait que des tueurs psychopathes ou psychotiques se promènent tranquillement dans la nature et vont peut-être même acheter leur baguette le matin en faisant la queue comme tout le monde. Tout le monde a droit à une deuxième chance, mais quand même.
Pedro Lopez
C’est une très très jolie histoire que celle-là. Celle de Pedro Lopez, un Colombien qui a avoué avoir enlevé, torturé, violé et tué 310 gosses. Tout simplement. Faut reconnaître qu’il a pas eu de bol, non plus, vu qu’il a été violé 4 fois entre 8 et 20 ans, mais quand même. En pleine violencia, il attirait des petits enfants à lui, des orphelins, des SDF, leur proposait du boulot puis les violait, les démembrait, la totale. Il le faisait en plein jour, pour bien voir la douleur dans leurs yeux ; ah et aussi il aimait les bercer doucement au milieu du charnier des victimes précédentes avant de les tuer. Il a commis des crimes au Pérou, en Colombie et en Equateur. Chopé en 1978, Lopez, surnommé « le monstre des Andes » a été libéré en 1998 pour bonne conduite et a déclaré qu’il comptait bien continuer à tuer des enfants, parce que c’était « sa mission ». Depuis, plus de nouvelles. Pas de nouvelles bonnes nouvelles ?
Le grêlé
3 meurtres + 6 viols = la tête au grêlé. Ce mec a donc sévi entre 1986 et 1994 sans jamais être identifié autrement que par ce surnom donné en raison de ses problèmes de peau. Modus operandi toujours à la cool : région parisienne, petites filles, ligotage, torture, viol. C’est en 1996 que les affaires sont liées les unes aux autres suite à des analyses ADN. Mais le type n’a jamais été retrouvé, et personne ne s’explique pourquoi il a cessé de tuer d’un coup. Il est très probablement encore vivant, puisqu’il n’avait qu’une trentaine d’années, à l’époque.
L'empoisonneur de soda japonais
En 1985, il y a eu une vague d’empoisonnements étonnants un peu partout au Japon. Au total, 35 personnes ont été hospitalisées et 12 en sont mortes. Toutes avaient ingéré du paraquat, un herbicide ultra-dangereux (et ultra-douloureux). Comment tout ce beau monde s’était-il retrouvé à boire du poison ? Jusqu’à ce qu’on se rende compte d’un point commun à toutes les victimes : elles avaient toutes récemment bu un soda acheté dans une machine, et s’était retrouvé dans la même situation : une canette était déjà descendue, non consommée, et ils s’en étaient emparés, bien contents d’économiser quelques yens. Le truc le plus malin, c’était le choix du soda : une boisson énergisante appelée Oronamin C qui faisait l’objet d’une promotion dans les distributeurs avec une canette offerte pour une canette achetée. Logique, donc, de retrouver des canettes isolées, non ?
L’entreprise qui commercialisait les distributeurs a commencé à alerter ses consommateurs via des pancartes et, peu à peu, l’histoire s’est terminée. Sans qu’on retrouve jamais qui avait fait ça.
Le tueur en série d'Edmonton, au Canada
Depuis 40 ans, 30 femmes ont été retrouvées mortes près d’Edmonton, dans l’Alberta canadien. La plupart étaient des prostituées et des indigènes, ce qui explique la passivité de la police. Ce qui explique aussi pourquoi il lui aura fallu près de 30 ans pour reconnaître que c’était peut-être l’oeuvre d’un serial killer. Résultat : on ne sait rien du tueur. Rien, sauf sa voix : en 2010, Amber Tuccaro, une des victimes du tueur, a appelé son frère alors qu’elle était dans sa bagnole en route pour ce qu’elle pensait être une simple passe. La bande a été publiée et plusieurs femmes ont affirmé reconnaître la voix du tueur, mais personne n’a été arrêté.
Le tueur de l'Interstate 70
Ce type a tué 6 personnes en 1992 autour de l’autoroute 70, aux Etats-Unis. Toutes les victimes étaient jeunes, petites et travaillaient dans un magasin pas loin de l’autoroute. Toutes, sauf une, qui s’est avéré être un homme, mais la police pense que le tueur s’est planté et a pris le mec pour une nana en raison de ses cheveux longs. Le tueur assassinait les filles dans leur magasin directement et se cassait. Les meurtres avaient lieu en plein jour et devant témoins ; des témoins qui livraient de l’homme une description concordante et très précise. Mais le mec n’a jamais été chopé.
Le tueur à l'arc en ciel
Le mec n’aimait pas beaucoup les homos, c’est tout ce qu’on peut dire : il a tué 13 jeunes gays dans un parc connu pour être un lieu de rencontres homosexuelles à Sao Paulo, en 2007 et 2008. Toujours le même modus operandi, très rapide : décharge de revolver. La dernière victime s’est quand même pris 12 balles dans le buffet. Surnommé « le maniaque à l’arc en ciel » en référence au drapeau LGBT, le mec n’a jamais été appréhendé. Les poursuites engagées contre un ancien agent de police suspecté des crimes ont débouché sur un non-lieu.
Le stoneman
En 1989, un type qui collectionnait probablement les cailloux a trouvé une utilité à sa collec’ : défoncer la tronche de SDF avec. Il s’est mis à déambuler dans les rues de Calcutta et à utiliser des blocs de béton pour massacrer la tronche de SDF endormis. Au total, il a tué 13 personnes en six mois et n’a jamais été arrêté.
Le meurtrier du parking Colonial
Le parking Colonial, en Virginie, c’était un peu LE rendez-vous romantique des amoureux. Les jeunes venaient là en bagnole comme dans les films et se roulaient des patins en se passant des mains partout sur le corps. Mais c’est vrai qu’entre 1986 et 1989, le lieu a quelque peu perdu de son charme quand un type s’est mis en tête de tuer plein de couples au couteau. Trois couples ont ainsi été assassinés et l’un porté disparu (probablement mort aussi). Le tueur frappait ses victimes les ligotait, puis les lacérait de coups de couteau. Mais qui était-il ? Mystère et boule de gomme.
Les 19 disparus de l'autoroute canadienne
Pendant 40 ans, de 1969 à 2011, un type a tué 19 personnes autour d’un petit tronçon d’autoroute de Colombie britannique, au Canada. Il a fallu bien des années à la police pour étudier la piste d’un serial killer et c’est en 2009 que l’on a retrouvé des traces liant Leland Vincent Switzer, un type qui vivait dans le coin et avait déjà assassiné son frère, à certains meurtres. Mais on n’a pu prouver sa culpabilité. Ensuite, la police a étudié la possibilité que les meurtres soient imputables à un criminel américain, Bobby Jack Fowler, mais Fowler est mort sans que sa responsabilité soit établie.
Les tueurs du Brabant
Serial killers ou pas ? Difficile à dire. Les tueurs fous du Brabant sont un groupe de trois personnes coupables d’avoir réalisé des braquages sanglants dans la région du Brabant, en Belgique, au milieu des années 80. En réalité, si ces types sont soupçonnés d’être des serial killers, c’est que la violence de leurs braquages contrastait étrangement avec le ridicule de leurs butins : on les soupçonne donc d’avoir déguisé des tueries de masse en braquages. Les mecs ont tué 28 personnes entre 1982 et 1986, dont des enfants, gratos, juste parce qu’ils se trouvaient là. Ils attaquaient des supermarchés notamment. Des portraits robots des tueurs ont été établis, et chacun a reçu un petit sobriquet : « le tueur », « le géant » et « le vieux ». L’enquête a étudié des centaines de profils sans réussir à retenir de suspect réel. La police soupçonne que l’un des membres de la bande a été tué par la police lors de son dernier braquage, ce qui expliquerait l’arrêt soudain des attaques. Bref, les mecs ont tué 28 personnes pour 150.000 euros au total (à se partager à trois). Pas sûr que ça valait le coup, sauf bien sûr si le but était de tuer des gens.
Moi je sors plus de chez moi.
Source (partielle) : Cracked