Il y a 20 ans sortait la Dreamcast, toute première console de sixième génération, tellement en avance sur son temps qu’elle a fini par couler la branche hardware de Sega. Et c’est triste, parce que c’était vraiment une super console, la Dreamcast. Mais elle n’est pas la seule à avoir affaibli la société qui la produisait malgré des qualités évidentes.
La Dreamcast
En réalité, la Dreamcast n’a pas tout à fait coulé Sega, mais elle a poussé l’éditeur à se concentrer uniquement sur l’édition de jeu et à cesser toute activité en matière de fabrication de consoles. Pourtant, la Dreamcast était une console mortelle qui avait devancé ses concurrents directs, la GameCube et la Play 2 ; première console de sixième génération, elle disposait d’un modem permettant de jouer en ligne et d’une manette mythique. Mais 3 ans après sa commercialisation, en 2001, Sega est obligé de reconnaître son échec et commence à cesser de la distribuer.
La Porte du Paradis
Film à budget pharaonique confié à Michael Cimino (Voyage au bout de l’Enfer), la Porte du Paradis est un western lumineux à la distribution dingue. Sauf que le public n’est pas allé le voir. Echec absolu : 3,5 millions de recettes pour 44 millions de dollars de budget. La société de production United Artists ne s’en est jamais remise.
La Facellia
Il fut un temps où le constructeur le plus hype du parc automobile français s’appelait Facel-Vega. Et pour concurrence Porsche ou Aston Martin, la marque lance la Facellia en 1960, un coupé sport super beau et super cher qui souffre de ratés considérables, lesquels nécessite des retours en usine coûteux et mettent à mal la trésorerie de l’entreprise. Peu après, Facel-Vega mettait la clé sous la porte.
La DeLorean
Devenue culte grâce à Retour vers le Futur, la DeLorean était à l’époque du tournage du film un modèle de rétrofuturisme totalement ringard et un synonyme d’échec absolu. Produite par la DeLorean motor Company entre 1981 et 1983, elle constituait le premier modèle de la marque… et son dernier. La bagnole ne se vend pas et, pour couvrir ses dettes, le créateur de l’entreprise aurait un peu trempé dans le trafic de drogue. En 1982, la DeLorean motor Company met la clé sous la porte.
L'Aero 2100
Autrefois leader informatique mondial, Compaq souffre énormément de la concurrence de Dell dans les années 1990. Dell investit dans les serveurs et Compaq multiplie les échecs. En 2000, pour se relancer, Compaq investit dans le PC de poche et lance l’Aero 2100. C’est un échec dont Compaq ne se remet pas. En 2001, la boîte est rachetée par HP qui se sert de la marque pour ses produits bas-de-gamme avant de la faire disparaître en 2013.
Bonsai Barber
Le studio Zoonami, créé en 2000, avait du mal à se développer. Ses concepteurs ont alors imaginé Bonsai Barber, un jeu dans lequel le joueur devait coiffer un bonzai. Oui, c’est bizarre, on est d’accord. Et d’ailleurs le public de 2009 ne s’y est pas trompé. Le jeu ne rencontrant aucun succès après deux ans de développement, Zoonami a été tenu de mettre la clé sous la porte.
La Gizmondo
Alors accrochez-vous parce que c’est compliqué. En gros, c’est l’histoire d’un éditeur de jeux vidéos, Wharthog Games, qui décide en 2005 de lancer sa propre console et de consacrer sa production éditoriale à cette console. Ensuite, la console, appelée Gizmondo, ne marche pas du tout, malgré ses nouveautés évidentes (elle faisait aussi appareil photo et GPS). Et là, c’est le placement en liquidation judiciaire.
La Jaguar
Dans les années 80, jeux vidéo rimait avec Atari, même si ça rime pas en vrai. En 1993, la marque toute puissante mais concurrencée par Nintendo décide de lancer une console innovante pour contrer la Super Nes : la Jaguar. Mais les ventes ne suivent pas du tout et malgré des liquidités d’avance gagnées en multipliant les procès aux concurrents, Atari Corporation se fait racheter. Seule la marque subsiste.
Les Créatures de l'Esprit
Adapté de Final Fantasy, Les créatures de l’Esprit est le tout premier film réalisé en images de synthèses où les humains sont représentés de manière réaliste. Mais ça, le public s’en contrefout : 137 millions de dollars de budget, 85 millions de dollars de recettes. Oui, ça fait un trou. Et ça scelle le destin de l’éditeur de jeux vidéo Square qui s’était lancé à cette occasion pour la première fois dans le cinéma. Deux ans après la sortie du film, elle est contrainte de fusionner avec une concurrente.
Les subprimes
Apparemment, ce produit proposé par toutes les banques n’était pas adapté à la paix et à la prospérité.
Il faut bien benchmarker avant d’y aller.