Gérer une entreprise, c’est d’abord savoir prendre les bonnes décisions. Très vite, tu peux voir ton entreprise faire faillite ou être en galère parce que tu as fait le mauvais choix, comme vendre exclusivement des burger aux fruits de mer ou tout miser sur la location de cordes à sauter électriques. C’est malheureusement ce genre de conneries qui sont arrivées aux boîtes de ce top. Leurs dirigeants auraient mieux fait d’assister à ma conférence Ted Talk « comment devenir milliardaire en investissant seulement 1000 euros par jour dans les herbes de Provence ».

Sears

C’était une entreprise de vente par catalogue qui vendait de tout, mais la boîte a décidé d’arrêter en 1993 en se disant que la vente à distance ne marchait pas assez bien. En 1994, Amazon a été créé avec le succès qu’on lui connaît. Sears a finalement réussi à garder d’autre marchés, mais pour la vente par correspondance c’était mort. C’est con.

Crédits photo (Domaine Public) : Sears, Roebuck and Company

Red Lobster

L’enseigne de restos de fruits de mer a décidé un jour de proposer une formule pour avoir du homard à volonté. Ses dirigeants s’étaient dit qu’il suffirait de mettre du temps à servir les plats parce que personne ne voudrait rester assis des heures à bouffer du homard. Eh ben ils se sont trompés : les gens étaient prêts à être très patients pour manger beaucoup, et l’entreprise a perdu pas mal de thunes avant d’abandonner sa formule à volonté.

Crédits photo (Creative Commons) : Red Lobster

Yahoo!

Le site Yahoo! a fait partie des sites les plus puissants pendant des années, mais après avoir refusé d’acheter Google à bon prix par deux fois puis Facebook, ça a commencé à tourner au vinaigre. En 2008, Microsoft a proposé une porte de sortie à Yahoo! en voulant le racheter pour près de 45 milliards, mais Yahoo! a refusé. Finalement, l’entreprise s’est fait racheter en 2016 par Verizon pour seulement 5 milliards de dollars. Que des mauvaises décisions. On dirait moi avec mon ex.

Crédits photo (Domaine Public) : Verizon Media - Pentagram

Circuit City

Circuit City, c’était une entreprise américaine qui vendait des ordis, des jeux vidéo et des produits électroniques. Elle était très populaire dans les années 1980. Le problème, c’est que Circuit City a décidé de virer ses travailleurs expérimentés qui lui coutaient cher pour embaucher des travailleurs sous-payés sans expérience. Forcément, ça a considérablement fait baisser la qualité de service de la boîte et les ventes se sont effondrées. En 2016, la société a été placée en liquidation judiciaire. Une fin assez logique.

Crédits photo (Domaine Public) : Tkgd2007 at en.wikipedia

Microsoft

Même si Microsoft se porte toujours très bien, l’entreprise a pris de très mauvaises décisions dans les années 2000 et début 2010 quand Steve Ballmer était son CEO. Le gars n’a cru ni aux smartphones, ni au cloud. Il a quand même réussi à balancer en 2007 : « ll n’y a aucune chance que l’iPhone gagne une part de marché significative. Aucune chance. » Heureusement, certaines de ses erreurs ont été rattrapées, mais sur la téléphonie, Microsoft s’est bien fait avoir par Apple.

Crédits photo (Domaine Public) : Microsoft Corporation - Jason Wells

Skype

L’entreprise était le service de visio le plus connu depuis les années 2000 et n’avait quasiment aucune concurrence. Quand le Covid est arrivé, ça aurait dû être son heure de gloire, mais Skype n’a pas réussi à se mettre en avant et d’autres services comme Zoom ou Google Meet lui ont damé le pion. Ça doit faire mal quand même.

Crédits photo (Domaine Public) : Microsoft Corporation

Nintendo

En 1988, Nintendo a commencé un partenariat avec Sony pour que la marque lui crée un lecteur CD pour ses consoles. En 1991, Sony avait créé un prototype qui s’appelait la « play station », mais Nintendo l’a rejeté. Tant pis, en 1994 Sony a décidé de sortir sa propre console, la Playstation. Si Nintendo n’avait pas fait le con, il aurait sûrement pu empêcher son plus gros concurrent de naître.

Crédits photo (Domaine Public) : Nintendo

Toys “R” Us

Le géant du jouet dominait le marché dans les années 1990. Mais dans les années 2000, alors qu’Internet se démocratisait, Toys “R” Us n’a pas souhaité ouvrir son site de vente à distance. À la place, la marque a signé un deal avec Amazon pour fournir leur plateforme en jouets. Mais Amazon a très vite commencé à commercialiser ses propres jouets et à abandonner Toys “R” Us qui s’est retrouvé sur le carreau. À cause de ça, Toys “R” Us a dû se mettre en faillite en 2017. Pas facile de lutter contre Bezos.

Crédits photo (Domaine Public) : Toys "R" Us

Ayds

Ayds était une marque de bonbons coupe-faim pour maigrir. Au milieu des années 1980, c’était les débuts du SIDA (« AIDS » en anglais) mais la marque n’a pas voulu changer de nom en disant qu’elle existait depuis 45 ans et que c’était à la maladie de changer de nom. Résultat, à peine quelques années après, ses ventes s’étaient effondrées de près de 50%. Le SIDA a (malheureusement) été plus fort.

Lotus

En 2012, la marque automobile avait engagé le pilote Kimi Räikkönen pour deux saisons de Formule 1. En plus de son salaire, Lotus avait promis au pilote 50.000$ pour chaque point qu’il marquerait. Seulement, Räikkönen a été très bon et a marqué 390 points en deux saisons. Lotus, qui n’avait pas du tout prévu le coup, a dû lui filer 19,5 millions et ça a failli mettre l’entreprise sur la paille.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

McDonald's

Dans les années 1980, McDo a essayé de vendre des pizzas, mais rien n’allait : le temps de cuisson était trop long, le prix était trop élevé, les gens étaient trop habitués à manger des burger, et la boîte de pizza ne passait pas par les guichets du drive. Ça a été un fiasco et la marque a assez vite arrêté les frais. De la pizza McDo, fallait s’en douter que c’était une mauvaise idée quand même…

Crédits photo (Domaine Public) : Unknown authorUnknown author

Allez à présent suivez-moi je vais vous donner des conseils pour devenir entrepreneur, on n’aura qu’à dire que c’est ma journée LinkedIn.