"La culture c'est comme le beurre, moins on en a plus on l'étale" le proverbe est célèbre, mais souvent les gens ne connaissent pas son origine. Et bien nous non plus. On a beau être super fort chez Topito, on ne sait pas tout. Par contre même si là-dessus on n’est pas au point, il y'a plein d' expressions dont on connait l'origine. Y'en à même 10 et on en a fait un Top. Oui c'est remarquable, on sait. Avec ça vous brillerez en société, ou pas, parce que franchement les mecs qui commencent leurs phrases par "et vous saviez que ..." en pointant un doigt au ciel genre je m'y connais trop sont assez gonflants. Ça ne reste pas plus mal de savoir.
- Mentir comme un arracheur de dents
L'expression fait référence aux soins douloureux prodigués par les dentistes au XIXe siècle. A l'époque, les dentistes exerçaient dans la rue. La plupart des interventions se faisaient à vif. Pour couvrir les cris des patients et ainsi ne pas dissuader d'éventuels nouveaux patients, les "arracheurs" engageaient des musiciens pour jouer de la musique. Il aurait peut-être été plus simple de ne pas opérer les gens dans la rue, mais bon ... - Jeter l'éponge
L'expression est née en Angleterre sur les rings de boxe, où les adversaires se faisaient soigner entre 2 rounds par leurs entraineurs qui se contentaient de leur rafraichir le visage avec une éponge; c'est ce qu'on apprend en première année d'école d'entraineur de boxe, la deuxième on apprend à faire cracher les boxeurs en gueulant "c'est bien gamin". Quand le coach n'arrivait plus à reconnaitre son poulain tellement il avait pris de bourre-pif, il jetait l'éponge à terre et c'était un moyen pour l'arbitre de savoir qu'il fallait arrêter les frais. La pratique existe d'ailleurs toujours, même si c'est parfois une serviette qui est jetée, voire un spectateur, souvent un nain. - Être mis à pied
De nos jours, la mise à pied est une mesure interdisant à un salarié présumé coupable d’une faute de se présenter au travail. L'expression a des origines militaires : lorsque les cavaliers étaient sanctionnés par leurs supérieurs, on leur retirait leurs armes et leurs chevaux, et même leurs slips quand c'était vraiment grave. C'est le début de la sanction la moins embêtante de tous les temps.Tu fais une erreur au boulot, on te file des vacances, pas payées certes, mais des vacances. - Ne pas tirer sur le pianiste
Cette expression, signifiant qu'il faut être indulgent envers une personne de bonne volonté, tire son origine du Far West où, à l'entrée des saloons était écrit "please don't shoot the pianist" car lorsqu'une bagarre démarrait, le pianiste était souvent la première cible, faut dire que la musique de saloon c'est hyper répétitif et qu'ils portent des chapeaux à la con. Oscar Wilde, suite à un voyage aux États-Unis, fut le premier à réemployer l'expression. La phrase complète est : "please don't shoot the pianist, he is doing his best" soit "merci de ne pas tirer sur le pianiste, il fait de son mieux". Évidemment ça ne marche pas puisque les cow-boys ne savent pas lire. - Être sur la sellette
Désignant une personne confrontée aux critiques ou à un jugement, cette expression vient du XIIIe siècle. La sellette était alors un petit siège dans les tribunaux sur lequel on faisait asseoir les accusés pour les interroger. Ce siège était volontairement bas afin que les juges puissent dominer l'accusé et le dégrader, pas malsain déjà comme concept. Cet usage fut aboli à la révolution, mais est encore pratiqué dans certaines caves du Nord de la France. - Être un ours mal léché
Lorsque l'on désigne quelqu'un comme étant un "ours mal léché", c’est qu'il est rustre et mal élevé. L'expression tire son origine du XVIIe siècle, car on croyait à l'époque que les oursons naissaient difformes et que c'était les mères qui les façonnaient en les léchant longuement. Oui au XVIIe les gens n'étaient pas des flèches. L'ours mal léché était donc mal fini. Pour dire mal fini on dit fini à la pisse maintenant, c'est plus marrant et au moins la confusion n'est pas possible - Veiller au grain
Cette expression qui signifie être vigilant, n'a rien à voir avec l'agriculture, mais vient du monde maritime. En effet, le grain est en mer une tempête de vent soudaine qui peut ne durer que quelques minutes, et que les marins redoutent et surveillent donc avec beaucoup d'attention. "Curieux ce besoin de faire des phrases" chez ces gens comme dirait Audiard. Pour qui ils se prennent sérieusement ? Déjà qu'ils ils nous pourrissent la dernière page de l'Équipe avec leurs courses insupportables, en plus ils inventent des expressions. - Vieux comme Mathusalem
L'expression vient de la Bible. En effet, il s'agit d'un personnage biblique qui serait mort à l'âge de 969 ans, en s'étouffant avec un bretzel, bon le dernier point on est pas sûr, mais la bible non plus on est pas sur donc... - Dernier cri
Bien avant l'invention de la télévision et de la radio et la lecture de journaux par la population, les informations étaient criées sur la place publique. Souvent par un gamin avec une voix nasillarde qui demande toujours à se faire payer en cents. L'info la plus récente était donc le dernier cri. - Être une tête de Turc
C'est être un souffre-douleur. L'expression trouve son origine dans l'appareil de fêtes foraines utilisé pour mesurer sa force musculaire. La partie sur laquelle on frappe représentait au XIXe siècle une tête de Turc, car dans l'imaginaire populaire le Turc est particulièrement fort et aussi parce qu'on a toujours envie de taper sur un mec qui a une moustache qui rebique.
source : Secouchermoinsbete.fr