La torture, c’est un truc qui est aussi vieux, si ce n’est plus, que l’écriture ou que la parole. Assez rapidement, on a compris que, pour faire parler quelqu’un qui ne voulait pas parler ou pour dissuader le public de remettre une autorité en cause, faire subir un châtiment au-delà du réel à quelqu’un en public était une méthode efficace. On s’est démené pour inventer des techniques toujours plus cruelles et on a amélioré peu à peu l’efficacité de tout ça. Mais, dès la très haute antiquité, on trouvait des méthodes intéressantes.
Le gril
L’usage du gril, devenu en cuisine l’instrument que l’on connaît, remonte à l’antiquité. Le principe était le même que pour la viande bien cuite : on plaçait une grille et sur la grille un homme et dessous des charbons qui consumaient la chair peu à peu. C’est ce qui est arrivé à Laurent de Rome en 258. Ironiquement, il est devenu le Saint-patron des cuisiniers et des rôtisseurs.
La chaise de Judas
Si la chaise de Judas a été l’instrument de torture préféré de l’Inquisition, son utilisation remonte à la Rome ancienne. Le principe était simple : on installait la victime nue sur la chaise et son corps était tiré vers le haut grâce à un treuil dont la pointe est insérée dans le vagin ou dans l’anus. Peu à peu l’orifice s’étire et le supplice est un enfer. A la fin, on meurt empalé ou par hémorragie. Sympatoche.
Le taureau d'airain
En Grèce antique, on avait pas de pétrole, mais on avait des idées. Par exemple, quand le tyran Phalaris a demandé à Perillos d’Athènes d’Athènes de lui concevoir un supplice, celui-ci a eu une super, super idée : fabriquer un taureau en bronze creux à l’intérieur, dans lequel on pouvait insérer les candidats au supplice pour ensuite les cuisiner à l’étouffée. Pratique en l’absence de cocottes minutes.
Le supplice du rat
Ce sont les anciennes dynasties chinoises qui ont conçu pour la première fois cette torture fastoche à réaliser à la maison puisqu’elle ne nécessitait guère qu’un rat et un seau. On allongeait un mec, nu, puis on posait un seau retourné sur son ventre avec un rat à l’intérieur, avant de chauffer le seau. Par instinct de survie, le rat essaye alors de s’enfuir par tous les moyens et creuse le corps du condamné jusqu’à ce qu’il meure. Bravo le rat.
Le crucifiement
En réalité, la crucifixion ne désigne que le supplice de Jésus. Mais la méthode,qui existait auparavant, s’appelle crucifiement. Les historiens estiment que la pratique a été développée sous l’Empire perse, dès le VII° siècle avant JC. On attachait, comme on le sait, une personne sur une croix en T et puis on attendait qu’elle meure en se vidant de son sang, ce qui pouvait prendre plus d’une semaine. Et ce qui est trop génial, c’est que la méthode est encore utilisée aujourd’hui, notamment par Daesh.
Le scaphisme
Il faut bien reconnaître que c’est une sacrée idée : enfermer un supplicié dans des boîtes hermétiques en n’en laissant dépasser que la tête, les pieds et les mains. L’obliger à bouffer, notamment du lait et du miel, et le laisser là. Les mouches l’attaquent, le supplicié se fait dessus dans la boîte, peu à peu des vers se développement et le bouffent à l’intérieur. Et au bout de plusieurs dizaines de jours, on peut ouvrir la boîte pour voir qu’il est pourri et dévoré de l’intérieur et surtout bel et bien mort. La pratique est attribuée aux Perses, décidément très inventifs.
Le sciage
Les Perses comme la Chine impériale avaient un certain goût pour le maniement de la scie. On pendait une victime par les pieds et on plaçait par exemple une très large scie entre ses jambes. Les bourreaux avaient ensuite pour mission de couper le corps de la victime en deux dans le sens de la longuer, mais tout doucement pour s’assurer que la douleur soit maximale. A la cool.
Une bonne grosse bastonnade
Dans l’Egypte ancienne, la torture était rare, mais elle existait bien. Pour faire parler quelqu’un, on le rouait de coups et, s’il refusait vraiment de parler, on procédait à la torsion jusqu’à rupture des poignets et des chevilles. Rudimentaire, très simple, mais généralement très efficace, les personnes préférant souvent perdre leur honneur qu’une deuxième cheville.
L'enterrement vivant
Les premiers écrits décrivant la pratique remontent au V° siècle avant JC, quand un médecin grec a été condamné à pareil traitement après avoir eu une liaison avec la veuve d’un mec à qui il ne fallait pas toucher même mort. De semblables pratiques se retrouvent dans les récits antiques chinois.
La condamnation au gel
La technique était toute simple, mais plus efficace en hiver. On mettait un mec nu dehors. Puis, régulièrement, on versait de l’eau froide sur son visage jusqu’à ce qu’il gèle et que la personne meure. Ensuite, on laissait le corps à la vue de tout le monde pendant l’hiver histoire d’être dissuasif quant à toute velléité de désobéir. C’est vieux comme le monde, notamment dans les peuples celtiques.
Mieux vaut se tenir à carreau.
Sources : Huffington Post, Wikipédia