Les animaux demeurent le premier public test de toutes les expérimentations scientifiques, cosmétiques, médicales et industrielles. Malgré des législations nombreuses et une prise de conscience du problème par l’opinion publique, les traitements qui leur sont réservés demeurent extrêmement choquants. Certaines fois plus que d’autres.
La vache à hublot
L’association L214, qui lutte contre les conditions de vie en abattoirs, a sorti une vidéo affreuse le 20 juin. Dans cette vidéo tournée dans une exploitation expérimentale de la Sarthe, on voit une vache dans le ventre de laquelle un hublot a été creusé dans le cadre de tests sur les aliments pour animaux d’élevage. Ce hublot peut être ouvert par des chercheurs qui effectuent des prélèvements directement dans la vache. L214 dénonce ces pratiques qui ont pour objectif d’augmenter la rentabilité du modèle et ne répondent pas aux strictes nécessités décrites par la législation.
Les singes immobilisés dans des chaises
Le site Clic animaux raconte les conditions de vie des primates dans les laboratoires de test scientifique. Dans de nombreux cas, les singes étudiés sont installés dans des chaises en métal durant des heures, privés de mouvement, leurs membres et leur cou bloqués par des camisoles réelles et leur cerveau relié à des machines par des électrodes. Ces installations qui visent officiellement à « éviter que l’animal ne se fasse mal » sont de vrais instruments de torture.
Les poulets Duc ramassés à la moissonneuse batteuse
Ils vivent dans des conditions effroyables et sont collectés avec une moissonneuse. On parle d’un truc qui se passe tous les jours en France. Une horreur, dénoncée également par L214.
Le test de crème solaire
La technique la plus efficace pour tester l’efficacité d’une crème solaire sur un animal consiste tout simplement à lui raser les poils, à le recouvrir de crème, puis à l’exposer aux rayons d’une lampe solaire en calculant le temps que la peau met à brûler. Tout simplement.
Les lapins testent les crèmes hydratantes
Ils les testent sans être tout à fait dédommagés pour ce faire, puisqu’ils sont coincés dans des installations contraignantes tandis que les chercheurs leur versent les solutions émulsifiantes au compte-gouttes dans les yeux jusqu’à ce que les premières lésions apparaissent.
Qui mourra le premier ?
A partir de quel moment un médicament devient-il mortel pour l’homme ? Pour le savoir, le plus efficace est encore d’administrer le médicament par petite dose à tout un groupe d’animaux, le plus souvent des singes, et de voir à quel moment les premiers individus meurent. Morts pour la science, si c’est pas beau, ça.
Les recherches sur le plaisir sexuel
Dans le cadre de recherches scientifiques, les Américains utilisent des rongeurs afin de comprendre comment fonctionne leur système de désir (ou du moins d’attirance) sexuelle. Des trépanations sont pratiquées sur les cerveaux des souris et des rats pour observer leur comportement une fois certaines parties de leur cerveau atrophiées… Parfois, les chercheurs stimulent leurs parties génitales avec des électrodes ou y injectent des substances chimiques. Une horreur.
Les tests militaires
Quoi de mieux que de prendre un agneau pour tester des conditions d’attaque militaire ? C’est en tous les cas ce que l’armée américaine pense depuis longtemps, même si l’alerte donnée à l’opinion publique sur ces questions a conduit l’Etat-major à demander un moratoire sur ces pratiques qui demeurent courantes officieusement.
Les plus grands méchants du monde
Aujourd’hui encore, les géants de l’industrie du tabac continuent à pratiquer des tests sur les animaux pour mesurer les effets du tabac sur leur corps. Compte tenu du nombre de recherches conduites sur ces questions, il va de soi que ces tests sont parfaitement superfétatoires et ne répondent finalement qu’à un appel de cruauté. On coince les animaux dans des machines où ils sont exposés en permanence à la fumée du tabac sans pouvoir sortir. Affreux affreux affreux.
De plus en plus d’études remettent en cause l’utilité de l’expérimentation animale dans le progrès scientifique et médical. Mais nous ne sommes pas prêts d’arrêter d’y avoir recours.