Ce qui est bien, avec la couleur, c’est que ça fait instantanément voyager. Pas besoin d’aller bien loin pour avoir le sentiment d’être transporté. Quand le quotidien est une grisaille polluée, le moindre soubresaut de lumière chamarrée nous semble une invitation à l’ailleurs. Comme quoi, on peut voir un panel de couleurs digne d’un épisode des Pokémon sans faire de crise d’épilepsie.
La laguna colorada, en Bolivie
Des gris, des bleus, des violets, n’en jetez plus. Pas besoin de filtre instagram pour saturer les couleurs. Magnifique.
Antelope Canyon, Arizona (Etats-Unis)
Torsades de lumières diffractées au milieu du désert. Pas mal.
Bo-Kaap, en Afrique du Sud
Tiens, si on construisait plein de maisons de couleurs différentes en plein milieu du Cap ? Chiche.
Le lac des 5 fleurs, en Chine
S’il y a cinq fleurs, on décèle plus de couleurs que cela, dans une belle gamme du bleu au orange. C’est superbe.
Cinqueterre, en Italie
Qu’est-ce qu’on pourrait faire pour bien dénoter par rapport aux bleus de l’eau et du ciel ? Ah je sais : peindre nos façades de toutes les autres couleurs. Bingo. Paradis sur terre.
Daigo-Ji, à Kyoto (Japon)
Un camaïeu de couleurs automnales pour un temple classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Si on y ajoute les reflets, le paysage parait irréel, solaire.
Le jardin de Kawachi-Fuji, au Japon
Promenade romantique sous les glycines. Pas loin de Tokyo, ce jardin possède un toit violet naturel qui fleurit au printemps. Pas super étanche, mais plus joli que les moulures.
Le temple de Mînâkshî, en Inde
Lieu saint recouvert de sculptures façon santons de toute les couleurs en terrasses successives. C’est beau l’Inde.
Le parc national Zhangye Danxia, en Chine
Le premier qui compte le nombre de couleurs présentes sur la photo ci-dessous et envoie son résultat au 6-36-37 gagne son poids en feutres.
Les rizières du Longji, en Chine
Merveilleux paysages de rizières en terrasse, qui changent de couleur juste avant la récolte. Peut-être une des plus belles randonnées du monde (et je mâche mes mots).
Pendant ce temps-là, Paris est toujours aussi gris.
Source : National Geographic, Voyager loin