Le problème avec la pandémie actuelle qui touche à peu près la terre entière, c’est qu’elle se déroule dans une époque où il y a les réseaux sociaux et la foule de fausses rumeurs qui en découle (les gens sont bêtes avec le coronavirus). Raison pour laquelle il faut parfois écouter la voix des scientifiques, comme dirait Yannick Noah. Scientifiques qui en ont, des choses à dire et plutôt pertinentes (voire souvent rassurantes). Pas la peine de flipper comme ces personnes folles.
La cortisone et l'ibuprofène accélèrent le développement de la maladie
En cas de maux de tête, il faut prendre du paracétamol. La cortisone et l’ibuprofène interviennent comme des immunodépresseurs qui ralentissent la réponse des défenses immunitaires. Du coup, le virus en profite pour mieux se développer dans l’organisme puisque ces défenses sont moins performantes. Le paracétamol, au contraire, agit sur le mal de tête sans cet effet pervers.
Mais si on est sous traitement, il faut quand même les prendre
Parce que le risque induit par l’arrêt d’un traitement, même si celui-ci est à base de corticoïdes ou d’ibuprofène, est supérieur à celui de développer une maladie plus virulente. Donc tous les gens qui prennent des médicaments pour une autre maladie doivent continuer à les prendre et, en cas de doute, demander l’avis de leur médecin traitant ou d’une autorité médicale.
Les enfants sont asymptomatiques
S’il n’existe pour ainsi dire aucun cas d’enfants qui développent des symptômes graves, c’est que le corps médical s’accorde pour l’heure à dire que les enfants qui contractent le virus en développent une forme asymptomatique. S’il est difficile pour l’heure d’avancer une explication totalement sûre de ce phénomène, il semblerait que le système immunitaire des enfants soit plus réactif que celui des adultes, ce qui expliquerait pourquoi les symptômes ne se développeraient pas dans leurs organismes.
On estime que plus de la moitié de la population va le choper
Et c’est une bonne nouvelle. Une fois que la moitié de la population est infectée, il y a une sorte de plafond de verre que le virus ne peut pas dépasser ; incapable de se propager puisqu’il n’a plus d’organisme à investir, il reflue et disparaît. Ce stade est inévitable d’après les scientifiques et il ne signifie pas que tout le monde va crever. Le problème, ce sont les cas graves qui impliquent une assistance respiratoire en réanimation, pas les cas normaux. S’il y a plus de personnes en réa que de places disponibles, on va se retrouver face à un vrai problème. Mais si tout le monde chope le virus, ce n’est pas un problème en soi du moment que le nombre de cas graves est maîtrisé et étalé dans le temps.
Le virus survit pas mal hors de l'organisme
Contrairement à ce qu’on pensait dans un premier temps, le coronavirus résiste pas mal en dehors de l’organisme, ce qui explique pourquoi il faut au maximum éviter de toucher des objets : d’après les dernières infos sorties par le Parisien, le virus pourrait survivre 3 heures dans l’air, 24 heures sur du carton, 3 jours sur du plastique ou de l’acier (coucou les poignées de porte), 4 jours sur du bois et 5 jours sur un verre. D’où la nécessité de bien se laver les mains tout le temps et d’éviter au maximum de porter ses doigts à son visage.
La transmission au foetus est quasi-nulle
C’est une question centrale et qui inquiète évidemment beaucoup les femmes enceintes : si celles-ci contractent la maladie, quel est le risque que le virus se transmette au foetus via le placenta ? D’après le corps médical, ce risque est quasi-nul. Les femmes enceintes n’ont donc pas d’inquiétude supplémentaire à se faire et c’est tant mieux.
Les symptômes sont clairement identifiés
Généralement, le coronavirus actuel provoque des toux, de la fièvre et des courbatures. D’où la ressemblance avec des symptômes grippaux même si la constitution du virus n’a quasiment aucun rapport avec celui de la grippe. En gros, aujourd’hui, il s’agit quand on développe ces symptômes de rester calme et confiné. Ce n’est qu’en cas de détresse respiratoire qu’il est nécessaire de contacter le Samu.
Pourquoi être vacciné contre la grippe est une bonne chose
Parce que ça permet d’éviter une éventuelle confusion. Si vous commencez à développer des symptômes grippaux alors que vous êtes vacciné contre la grippe, cela signifie fatalement que vous n’avez pas la grippe – et plus probablement le coronavirus. D’où une meilleure prise en charge et une plus grande réactivité.
A priori, on ne s'attend pas à des mutations de dingue
Le coronavirus a une structure assez stable, ce qui évite de devoir se préoccuper d’éventuelles mutations à même de rendre le virus plus ou moins virulent. Le même constat avait d’ailleurs été dressé à propos de son cousin, le SRAS. Pour l’heure, les scientifiques pensent sans en être sûrs qu’il existerait deux souches du virus dont l’une pourrait être plus virulente que l’autre (et qui correspondrait à la souche italienne). Mais cela ne signifie pas que le virus mute.
La chaleur ne tue pas le virus
On lit ici ou là que le virus mourrait une fois exposé à une température autour de 30 degrés. Mais c’est sans fondement. La température du corps humain dans lequel le virus se porte bien tourne autour de 36 ou 37 degrés ; le virus ne va pas mourir parce qu’il fait plus chaud. En réalité, les scientifiques pensent que la température maximale de survie du coronavirus se situerait plutôt autour de 60 ou 70 degrés, ce qui est aussi un peu trop chaud pour nous je vous ferais remarquer.
On va s’en sortir. On va prendre notre mal en patience et s’en sortir.