Après les dessins animés de notre enfance, on s’attaque désormais aux séries. Ouais, on est comme ça nous. On fait tomber les masques ! BOUM. Et alors, qu’est-ce que vous allez faire, hein ? À part pleurer à torrents en apprenant que… WOW, j’étais à deux doigts de vous spoiler.
Esteban des Cités d'Or, souvent confronté à la mort
AHAAAA AH AH AH AAAAAAH ESTEBAN, ZIAAAA, TAOOOO, LES CITES D’OOOoooOOOR ! On se souvient tous du générique, des aventures des trois amis, de Mendosa et du faucon d’or, mais on a tendance à oublier que le protagoniste a eu une bonne enfance de merde. Bébé, Esteban voit son père mourir dans une tempête en mer. Même si, à l’époque, il ne réalise pas vraiment ce qu’il se passe, c’est assez trash comme trauma pour commencer sa vie. Ramené à Barcelone, il est alors élevé par le Père Rodriguez. ET VLAN, son seul repère décède alors que le jeune Espagnol n’a que 12 ans. Puisque vivre autant d’horreurs ne semble pas suffisant, il est aussi acrophobe (peur incontrôlable et irrationnelle de la hauteur). Non, ce n’est pas un truc de ouf, mais c’est un peu le pompon sur la Garonne, quoi !
Laura Ingalls a subi une tentative de viol
Si cette petite famille a réellement existé, la série, effectivement basée sur l’autobiographie de Laura Ingalls, a été largement romancée. Dans la version originale de l’ouvrage, Pioneer Girl, édité en 2019, on apprend que la vie de Laura est bien moins mignonne que veut nous le faire croire la série. La petite famille n’avait, en réalité, pas de jolie petite maison au milieu des champs, mais enchaînait les motels miteux. Pire, alors qu’elle se rendait au chevet d’une femme malade, le mari de cette dernière aurait violemment agressé Laura, tentant de la violer. Une histoire de vie bien plus trash que ce que nous laisse voir la version télévisée.
Les supers nanas sont créées en laboratoire
Belle, Bulle et Rebelle : les trois superhéroïnes de notre enfance, régulièrement appelée par le maire de Metropolis pour foutre la pâtée aux méchants. Plutôt badass ces petites meufs. En revanche, on a tendance à oublier un petit détail bien moins sain : elles sont créées de toutes pièces, en laboratoire, par le professeur Utonium, pour être de parfaites petites filles. C’est même expliqué dès le générique. Lé quoi? L’éthique ? Connais pas, désolée.
Nelson Muntz dans les Simpsons a été abandonné
Nelson Muntz est présenté comme une brute, un vrai tyran qui terrorise tous les enfants de Springfield. Mais comme dit ma mère « derrière la méchanceté, il y a souvent des souffrances » (oui, ma mère est une sainte). Nelson est donc un petit garçon qui a vécu des traumas assez importants, notamment l’abandon de son père. Ce dernier est parti acheter des clopes et n’est jamais revenu. Cette scène me brise le cœur, pauvre p’tit père.
Sophie, dans Les malheurs de Sophie, a eu la pire des enfances
Bon… Y’a quand même un sacré indice dans le titre. La série dessin-animée, adaptée du roman de la Comtesse de Ségur raconte les aventures de Sophie de Réan. Et la pauvre petite n’a vraiment pas de chance dans la vie : déjà, elle voit peu sa mère, souvent en déplacement professionnel. Une mère qui décède sous ses yeux, avec son oncle et sa tante, dans le naufrage de la frégate Sibylle, alors que Sophie n’a que sept ans. Son père survit, mais attrape la tuberculose. Effrayé à l’idée de mourir en laissant sa fille orpheline, il épouse Madame Fichini, fille d’un riche industriel. Une fois mariée, la jeune femme dévoile son vrai visage et maltraite Sophie. Son père meurt. La petite fille se retrouve seule avec cette affreuse belle-mère qui la frappe à coups de fouet et clame à qui veux bien l’entendre qu’elle n’a qu’une hâte : « se débarrasser de la gamine ». On fait difficilement plus glauque, non?
... Une enfance traumatisante aussi pour Phoebe dans Friends
Phoebe est l’éternelle enfant de la bande : c’est Ross qui lui apprend à faire du vélo avec les petites roues, elle croit au père noël jusqu’à que Joey soit obligé de lui révéler la vérité, et elle gobe à peu près tout ce qu’on lui raconte. Mais derrière ces faits en apparence rigolos, il y a une raison bien moins marrante : elle a vécu une enfance anormalement traumatisante. Sa mère s’est suicidée, son père est en prison et la jeune femme à passer plusieurs années à la rue. Voilà. Donc on arrête de se foutre de sa gueule et on lui donne beaucoup d’amour, merci.
Arnold, dans "Hé Arnold !" est orphelin
Arnold, petit garçon de neuf ans, vit avec ses grands-parents, Phil et Pookie à Hillwood City, où ils s’occupent d’une pension de famille. En suivant le quotidien de cette petite tête blonde, on aborde des thématiques comme le sport, l’école ou la famille. Surtout la famille : Arnold cherche à tout prix des informations sur ses parents, disparus depuis son enfance. Triste. Arnold est en réalité orphelin. Et ça nous fait de la peine.
Sarah, dans Princesse Sarah, passe de la vie de rêve à celle de bonne
A la rubrique des enfances bien trash : la petite Sarah, héroïne de la série, elle-même inspiré du roman « La Petite Princesse » de Frances Hodgson Burnett. Orpheline de mère, elle est placée en pensionnat par son riche père, parti aux Indes. Il meurt à son tour. Son décès transforme la vie rêvée de Sarah en cauchemar : elle est reléguée au rang de bonne, vit au grenier, à la merci de la terrible directrice, et se fait bully par tout le monde. Autant par ses collègues, que par Lavinia, une riche pensionnaire. Ptdr vous vous souvenez quand sur « midi les zouzous » ils passaient d’abord » Les malheurs de Sophie », puis « Princesse Sarah » dans la foulée ? Trop des barres, punaises. Un sacré mood après ça.
Will, dans Le Prince de Bel Air, est abandonné deux fois par son père
Dans le Prince de Bel-Air, le personnage principal, interprété par Will Smith, est abandonné une première fois par son père quand il n’est qu’un enfant. 14 ans plus tard, ce dernier revient dans sa vie pour passer du temps avec lui. Un bonheur de courte durée pour le jeune homme : alors qu’ils doivent partir en voyage ensemble, il l’abandonne une deuxième fois. Merci le trauma… Horrible cette scène, punaise. Ça nous met une claque………..
Toupou, dans la série du même nom, vit dans un arbre
Toupou, l’enfant sauvage, aka une petite fille qui vit dans un arbre au milieu de Central Park et qui se fait régulièrement courser par le gardien. Pas banal. Vous vous demandez ce qui est glauque là-dedans ? Bah… une petite fille, sans domicile fixe, visiblement sans parents, sans accès à l’hygiène, et qui doit sans cesse esquiver les pièges d’un vieux gardien, ce n’est pas suffisant ? Que vous faut-il de plus, en fait ? Qu’elle vive pieds nus ? BAH C’EST LE CAS FIGUREZ-VOUS.
Bonus : Le triste destin de Bernard, le hamster de Dewey dans Malcolm
Rappelez-vous : dans la saison 3 de Malcolm in the middle, Dewey ramène chez lui Bernard, le Hamster que les élèves de sa classe ont sous leur responsabilité à tour de rôle. Problème : après Dewey, c’est au tour de Lance, la grosse brute, d’accueillir le rongeur. HORS DE QUESTION pour Dewey de prendre le risque que son nouveau petit pote souffre : il lui fabrique une boule orange, et lui donne suffisamment de nourriture pour « le restant de sa vie », avant de le libérer. Le rongeur devient un running gag qui apparaît tout au long de la saison. SURPRISE, c’est en fait dans « Les Simpson » que la tragique fin de Bernard est révélée… On y aperçoit le squelette de la pauvre bête, toujours prisonnières de sa petite balle orange. RIP (qui est l’acronyme de « requiescat in pace » et pas « rest in peace ». Voilà.).
Puisqu’aujourd’hui, je suis vraiment d’humeur massacrante : j’ai décidé de définitivement briser votre âme d’enfant. Du coup… Vous aviez déjà remarqué tous ces trucs glauques dans les Disney ? Que ce soit dans les références cachées, les histoires vraies dont se sont inspirés les réalisateurs ou même dans les morales, il y a tout un tas de petits trucs super trash que vous n’aviez pas vu venir.