Attention Top méchant. Dans le monde du rock’n’roll on a les guitar-hero classes que tout le monde envie (Jimi et Jimmy, Zappa, etc.) et les autres, ceux qui aiment en faire des tonnes. Ces gens, qui ont connus leur heure de gloire dans les années 80, sont ce qu’on appelle, dans le jargon, des tartineurs : comprendre des types qui voient la musique comme une démonstration technique et pas comme un divertissement harmonique. En soit, c’est assez énervant, mais si vous ajoutez à ça les cheveux peroxydés et l’égo surdimensionné vous obtenez de parfaits crétins totalement ridicules dont la musique se passerait bien. En voici 7 qui nous les cassent particulièrement.
Yngwie Malmsteen
Ce mec est l’un des responsables de cette saloperie de métal néo-classique, ces types qui aiment jouer de la guitare fluo comme ils se serviraient d’un violon. Apôtre du mauvais goût et des solos de 8 minutes, Yngwie (quel prénom dégueulasse) est certes un as du manche, mais il en fait tellement des caisses que ça en devient proprement insupportable. Petite particularité : il ressemble étrangement à Didier bourdon dans le sketch « Douceur de vivre ».
Esteban
Déjà, les mecs qui prennent des pseudos en un mot sont quand même souvent des grosses tanches, mais si vous leur rajoutez un chapeau et des lunettes, vous avez une porte grande ouverte vers « blaireau land », un monde où les guitaristes n’ont qu’un seul but : poser. Esteban (qui bien sûr n’est pas espagnol) comme tout bon prof de guitare un peu blaireau commence souvent par une grosse minute de démo en mode « t’as vu ce que j’arrive à faire » avant d’entamer ses leçons. Evitable.
C.C de Ville
Guitariste ringard de Poison, un groupe de glam des années 80 qu’on peut situer, selon Wikipedia, « entre Mötley Crüe et Bon Jovi », du très haut niveau donc, CC de ville est l’archétype du guitariste glam. De la panoplie du « douchebag » De Ville a tout pris : les cheveux peroxydés, les gueules pas possibles dès qu’il part dans les aigus (tout le temps donc) et un boulard comme on en fait plus. Voilà un « petit » solo de notre ami paru l’année dernière sur YouTube.
Michael Angelo Batio
Vous parlez d’une tête de con mes aïeux… Pff des comme ça, on n’en fait plus. Batio est ce que George Marchais aurait appelé un « cumulard » : guitariste double manche, tartineur de génie, et surtout propriétaire de la plus belle tronche de teckel des années 80. Dire de lui qu’il est un gros ringard est un euphémisme, et pourtant, on ne peut s’empêcher de regarder ses vidéos. Il a quelque chose de fascinant.
Steve Vai
Steve Vai est un bon guitariste, et contrairement à certains types de ce top, n’est pas qu’un gros poseur. Mais bordel, il y a des trucs qu’on ne peut pas pardonner. Comme cette manie de faire des grimaces horribles ou sa façon de sortir des guitares à trois manches pour faire des démos sur scène. Steve ne joue plus, Steve s’autopaluche et vues les têtes qu’il sort, manifestement il aime ça.
On n’a pas pu choisir, donc on vous a mis le solo aux trois manches et la parodie en mode pet, comme ça y a pas de jaloux.
Rick Nielsen
L’ami Ricky mérite doublement sa place. Premièrement parce qu’il a joué dans Cheaptrick et que rien que ça c’est beau, mais aussi parce que ce mec aime jouer de la guitare à 5 manches, faisant aussitôt passer Steve Vai pour un petit sexe. Pratiquer les instruments injouables est un passe-temps assez commun chez Cheaptrick, dont le bassiste taquine fréquemment la basse 12 cordes sur scène, pour en mettre « plein la vue aux gonzesses ». Impardonnable.
John Mayer
Guitariste au jeu relativement sobre (par rapport aux autres clients de cette liste) mais qui compense par des mimiques infernales. A-t-on besoin de se déformer la gueule à ce point pour montrer qu’on est impliqué dans un morceau et habité par une note un peu aiguë ? Ok, on a tous fait inconsciemment « wha-wha » avec la bouche quand on a essayé la Cry Baby, mais là, ça dépasse l’entendement.
Et vous, quel guitariste vous a convaincu de vous mettre à la basse ?Source : Villagevoice et de douloureux souvenirs