Ne plus jamais bosser, le rêve d’une vie. Quand le burn-out guette, que l’ennui est profond, que la fatigue se fait sentir, on est tenté de faire croire à un gros rhume pour ne pas pointer. Mais si ces mensonges pas si graves sont courants, certains employés poussent un peu loin le délire pour justifier leurs absences injustifiées. Et si on peut raconter ces histoires, c’est qu’elles se sont mal terminé pour les principaux intéressés.
Le mec qui a publié une fausse nécro pour prouver la mort de sa mère
La mort d’un proche, c’est généralement une bonne excuse pour appeler les RH et ne pas aller bosser. En France, le droit du travail t’accorde même trois jours si ton conjoint ou un de tes parents y passe (sortez le champagne). Le seul hic, c’est si la personne en question n’est pas morte. Scott Bennett, un employé de Pennsylvanie, a tenté le coup : pour prouver la mort effective de sa mère, il a même envoyé une notice nécrologique au journal local. Le hic, c’est que la notice en question a été lue par sa famille qui s’est empressée de contacter le rédac chef pour lui dire que Madame Bennett était parfaitement en vie. Résultat : Bennett a été viré et poursuivi en justice pour usage de faux. Et en plus de ça, on imagine qu’il a dû retourner vivre chez sa reum.
La meuf qui a fait croire qu'elle avait été nommée jurée d'assises
On le sait, les jurés sont tirés au sort lors des procès aux assises et il est du devoir de l’employeur d’autoriser ses employés à exercer leur devoir civique. Et ça, une enseignante de Manhattan le savait : elle a donc réussi à tirer au flanc et ne plus se rendre au lycée où elle bossait en prétextant qu’elle avait été nommée jurée. Et pour asseoir son excuse, elle a même fabriqué une fausse convocation au tribunal pour obtenir 15 jours de vacances. Le problème, c’est que la fausse convocation en question était vraiment à chier, pleine de fautes et de coquilles. Elle s’est fait choper recdi. Après avoir démissionné, elle a écopé de 10 jours de TIG.
Le mec qui a fait semblant d'être cambriolé pour éviter un jour de taf
Un habitant de Floride, Dwayne Yeager, n’avait vraiment pas du tout du tout envie d’y aller ce jour-là. Et pour se fabriquer une bonne excuse, il s’est fabriqué une bonne excuse : il a foutu sa maison à sac avant d’appeler les flics pour dénoncer un cambriolage. Arrivés sur place, les policiers ont constaté qu’il n’y avait aucune trace d’effraction – avant qu’un voisin ne leur explique avoir vu Yeager lui-même déglinguer sa baraque. Résultat, au lieu d’aller au taf, le mec a été arrêté et foutu en préventive pour fausse dénonciation.
La prof qui ne voulait vraiment pas aller taffer
Trois mois après avoir été embauchée comme prof, Ashley Barker, une prof de Floride, a eu le malheur de ne pouvoir aller bosser en raison de calculs rénaux. Quelques jours plus tard, la pauvre a enchaîné avec une cystite. Deux mois plus tard, cette même Ashley – décidément pas de bol – se tape une infection cérébrale qui la cloue au lit et dont elle n’est pas sûr de se remettre. Et puis un jour, un de ses collègues l’a croisée à Legoland. Hmmm… Mal en point, elle est passée à l’offensive : elle allait mieux, c’est clair, mais c’était sans compter sur son père qui était en train de crever – et on ne mentionne pas ce collègue qui la menaçait de mort et lui avait envoyé des hommes de mains à masques de clown pour la menacer.
Bref, tout ça n’a pas tenu longtemps et elle a fini par se faire dégager.
L'agent de la sécurité aéroportuaire qui a prétendu avoir un cancer pendant 5 ans
Marc Bess, un employé de la sécurité aéroportuaire américaine, n’aimait pas son boulot. Il ne l’aimait tellement pas qu’en 2009, il a expliqué à ses supérieurs qu’on venait de lui diagnostiquer un lymphome et qu’il allait commencer un traitement de chimio et radiothérapie. Désormais, il ne pourrait plus bosser le vendredi parce que c’était le jour dédié à la chimio. Pendant 5 ans, le mec a continué à inventer des arrêts de travail du genre et à les imprimer chez lui. Jusqu’à ce qu’un des médecins cité sur une des lettres décide de décéder à l’improviste – alors même qu’il venait de signer une ordonnance pour Bess. Ca pourrait être marrant, mais ce qui est dégueulasse, c’est que Bess profitait en réalité des congés maladie de ses collègues qui, d’après une disposition interne, avaient le droit de les donner à un autre collègue en cas de besoin. Viré, Bess a aussi été condamné pour fraude à 8 mois de prison et 62.000 dollars d’amende.
Le mec qui s'est coupé le pied pour ne pas aller bosser
Alors qu’il devait passer une visite médicale pour savoir s’il était ou non apte au travail, un Autrichien de 56 ans a décidé de forcer le destin en se coupant le pied gauche à la scie avant de jeter ledit pied dans le four. A priori, il n’est pas apte, du coup. Mais les pieds plats auraient peut-être suffi.
La meuf qui a fait croire qu'elle s'était faite agresser pour tirer au flanc
Le 2 septembre 2015, le commissariat de Brest reçoit l’appel affolé d’une jeune femme qui explique qu’elle vient de se faire agresser par des hommes cagoulés alors qu’elle se rendait à son boulot en bagnole. Pire : les agresseurs ont piqué les 17 trousseaux de clés de ses clients ; elle venait justement de dégoter un job de femme de ménage grâce à son mec. Sauf qu’au moment de l’attaque, la fille se trouvait à l’autre bout de la ville – son portable en a témoigné. Elle cherchait en réalité simplement une excuse pour ne pas aller bosser. Elle a été convoquée au tribunal pour dénonciation de crime imaginaire.
La fille qui a fait croire qu'elle était séquestrée pour pas aller au taf
Sheila Bailey Eubank, de San Antonio, Texas, a été arrêtée après avoir affirmé qu’un homme l’avait prise en otage dans sa voiture et obligée à le conduire un peu partout dans la ville alors qu’elle se rendait tranquillement au travail – forcément, elle s’était trouvée dans l’incapacité d’aller pointer. D’autant que le mec, après l’avoir à demi-étranglée et attachée dans sa bagnole, a abandonné Sheila à son destin jusqu’à ce qu’un flic en maraude la trouve. Le problème, c’est que pendant la supposée attaque, des caméras de surveillance ont montré Sheila tout à fait libre en train d’acheter des choses… Oupsie.
La Japonaise qui fait croire qu'elle s'est faite agresser
Une jeune habitante de Tokyo a fait semblant d’avoir été assaillie par des cambrioleurs au petit matin pour ne pas aller bosser. La nana s’est elle-même attachée à une chaise avec des ceintures après avoir mis sa baraque à sac et a fait semblant d’être évanouie quand le concierge de l’immeuble l’a trouvée. Après enquête, il s’est avéré que tout ça était totalement faux ; sympas, les flics ont renoncé à la poursuivre.
Les gens qui achètent des mouchoirs imbibés de microbes pour tomber malades
Une start-up de Los Angeles a lancé ce service : pour 70 euros, on peut acquérir un mouchoir usagé utilisé par une personne malade afin de choper soi-même la grippe – ou tout autre maladie susceptible de fournir une excuse valable pour rater un jour de travail. Bien sûr, c’est officiellement pour « améliorer son système immunitaire », mais mon oeil.
Et dire que moi je suis là, en train de bosser…
Sources : Cracked, Europe 1, La Tribune de Genève, France Bleu, Uniradionoticias, 20minutos, Ulyces