Le truc cool avec les gros perv’, c’est qu’ils ont plein de ressources pour trouver des bonnes excuses sur leurs actes et tenter à tout prix de faire croire que vraiment tout ça c’est pas de leur faute. Ils sont inventifs.
Le sénateur Joël Guerriau qui donne une explication totalement lunaire sur l'accusation alors qu'il est soupçonné d'avoir drogué une députée
C’est notre tout dernier champion en date, une petite pépite. Alors que la députée a effectivement constaté qu’elle avait été droguée à l’ecstasy dans les flutes de champagne que le sénateur lui avait offertes, Joël Guerriau a fourni un paquet d’excuses à travers son avocat pour justifier non seulement sa détention de drogue (un collègue lui aurait fourni un « euphorisant » pour surmonter la mort de son chat) et le fait qu’il y en ait dans le verre qu’il offre à la députée (des restes de poudre de la veille malencontreusement oublié dans le récipient ou plutôt une « erreur de manipulation » comme il l’a évoqué). BAH VOYONS.
On a même eu le temps d’être extrêmement inspiré par la défense de son avocat.
L'eurodéputé qui s'est touché dans un Castorama
Alors que l’eurodéputé du MoDem avait été grillé en train de se les palper menu dans un magasin Castorama, il a plaidé coupable en expliquant qu’il avait « besoin de se masturber » quand il était « en situation de stress ». Fan de sa nonchalance au gars.
Ce mec filmé en train de se toucher dans le métro qui s'est défendu en expliquant que ses testicules le grattaient
Alors que les vidéos ne laissent planer aucun doute, l’homme accusé nie tout en bloc devant le tribunal et signale un problème testiculaire qui le force à se gratter inopinément. Ce à quoi la présidente lui répond en demandant pourquoi il a sorti son sexe. « J’avais trop mal ». OK. La présidente, pas bégueule lui demande alors pourquoi se lécher les lèvres avec ce joli regard lubrique. « Elles étaient sèches ». Et pour finir, quand on lui demande pourquoi en plus de tous ces éléments, l’homme complimentait la jeune femme sur son physique, celui-ci répond que ces compliments étaient en réalité adressés à un bébé présent dans le wagon. Champion. Champion qui a pris huit mois de taule.
Le supporter russe de foot qui avait forcé une journaliste à recevoir une bise parle de "blague malheureuse"
Alors bien sûr, en termes de violences sexuelles, on n’est certainement pas sur le même niveau. Mais une agression reste une agression. Donc quand ce type s’invite dans le cadre alors qu’une journaliste parle en direct et qu’il lui fait une bise contre sa volonté, c’est un peu lèj’ de parler de « blague malheureuse ».
Le porte-parole de papy Bush répond aux accusations d'agression sexuelle en parlant de "tentative d'humour maladroite"
Alors que l’actrice Heather Lind se plaint que le vieux grabataire lui ait fait des blagues salaces et l’ait vaguement tripoté c’est tout ce qu’a trouvé à répondre son porte-parole. Sympa. En même temps les Etats-Unis ont à leur tête un type accusé à maintes reprises d’agressions sexuelles donc tout ceci semble parfaitement normal.
Un homme grillé en train de filmer une fillette de 11 ans sous la douche s'est défendu en expliquant qu'il ne la filmait pas elle en particulier
On est aux Etats-Unis. L’homme alors âgé de 33 ans est grillé par la jeune fille qui découvre le matos. Il déclarera par la suite que c’était une erreur malencontreuse et que ce dispositif n’était PAS DU TOUT prévu pour la filmer à poil. C’est juste que lui aime bien se filmer dans les douches. Voilà tout. Faut arrêter de voir le mal partout.
"C'était une relation à 50/50, je ne l'ai jamais forcé" par le mec qui a abusé un garçon de 2011 à 2018
C’est la ligne de défense qu’a adopté un Américain surpris en flagrant délit dans le même lit qu’un garçon. L’homme a bien précisé que son partenaire prépubère était parfaitement consentant, « je ne l’ai jamais forcé (…) c’est juste arrivé ». YAY.
"L'âge n'est pas un problème" par un mec qui fixait un RDV pour niquer sur un parking avec un ado de 15 ans
Ça se passe encore aux Etats-Unis. Un homme de 48 ans drague un ado sur Grindr. Du moins c’est ce qu’il croit. Le faux ado est en fait un vrai adulte qui détient ainsi une preuve flagrante pour l’accuser.
"J'ai grandi dans les années 1960 et 1970, quand les règles sur le comportement au travail étaient différentes" par Harvey Weinstein
Celle-la, elle est vraiment géniale, on ne l’oubliera pas. Le pauvre, c’est pour ça, il savait pas. De toute façon il est malade il l’a bien dit. C’est pour ça qu’il suit une thérapie pour soigner son addiction au sexe. Pauvre chou.
On vous laisse avec cette petite vidéo très réussie qui démonte la logique des gros dégueu accusés d’agressions sexuelles.