Saul Bass aurait eu 93 ans en Mai dernier. Graphiste et créateur de génériques de films, il fût un des premiers à transcender le genre à un époque où les rideaux étaient fermés tellement les écrans de crédits étaient barbant Saul Bass a profité de ce temps pour transformer ce contenu informatif en moyen d'introduire le spectateur dans l'ambiance du film. Bref, si un film était une piscine, Alfred Hitchcock en serait le maître nageur bedonnant et Saul Bass le responsable du pédiluve.
- It's a Mad Mad World
C'est un peu le bordel, mais le génie se trouve dans la manière dont le tout s'enchaîne.
- The Man With the Golden Arm
Franchement, le film d'Otto Preminger aurait-il eu autant de succès sans ce générique impressionnant et le bras cette affiche qui a imprégné la pop-culture ?
- Oceans Eleven
Rep à ça Georges Clooney !
- Anatomy of a murder
Un générique minimaliste à l'image du titre : les morceaux d'un corps que l'on suppose sur une table d'autopsie sont méticuleusement analysés, un prétexte de qualité pour faire apparaître les noms des auteurs du films.
- Psycho
Un générique rigide, on sait déjà avec cette musique qu'on n'est pas là pour déconner. Le jeu de typographie décallée à l'apparition du titre du film est un cauchemard de maniaque.
- Vertigo
Comme pour Psycho il s'agit d'un Hitchcock et comme pour Psycho on va pas rigoler. Tout est fait pour faire ressentir l'impression de vertige.
- North by Northwest
À film culte, générique culte.
- Bunny Lake is missing
Ce générique déchire.
- Seconds
Ce générique est insupportable.
- Casino
Avec un Robert De Niro en feu et un générique kaleïdoscopique qui est une petite douceur pour les rétines.
Source : L'excellent site Art Of The Title via Abduzeedo
On notera aussi The Seven Year Itch, Carmen Jones