Cinéma cinéma. Cinéma cinéma. Généralement, au terme de la projection d’images animées à un rythme frénétique et reproduisant la vie, on se lève et on se casse pour aller pisser ou fumer. Mais on a tort : bien souvent, les réalisateurs habillent la monotonie des génériques sans fin de petites blagues à côté desquelles l’homme trop pressé de pisser ou de fumer passe. Ensuite, sa vie est morne et triste et il est obligé de manger de l’avoine.
Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban
Le générique de fin de Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban se déroule sur la carte du Maraudeur, grâce à laquelle on peut suivre les allées et venues des personnages qui se trouvent dans Poudlard. Et certains font de drôles d’allées et venues, façon je vais et je viens entre tes reins (en bas à gauche de l’image). Qui ? On n’en saura rien.
La Reine des neiges
A la fin du générique de La Reine des neiges, la production tient à se désolidariser des propos tenus par Kristoff dans le film. Ainsi, « l’opinion exprimée par Kristoff selon laquelle tous les hommes mangent leurs crottes de nez n’engage que lui et ne représente pas le point de vue de la Walt Disney Company ». Dont acte.
Harry Potter et la coupe de feu
Au cas où vous auriez un doute, sachez simplement, et c’est précisé dans le générique et même souligné, qu' »aucun dragon n’a été blessé au cours du tournage du film ». Ouf.
Robocop
Les droïdes de Robocop font flipper, grave flipper. Et toute contrevenant à la loi américaine sur la reproduction des films se verrait tout simplement poursuivi par… lesdits droïdes. C’est ce qui est précisé à la fin du générique du film.
Scream
Apparemment, Wes Craven a eu maille à partir avec l’administration d’une école où il devait vouloir tourner. Du coup, il a bien pris soin de ne pas les remercier à la fin du générique de Scream. « No thanks whatsoever » précise-t-il.
Mission Impossible III
A l’issue du générique de son premier long, J.J. Abrams se fait un clin d’oeil à lui-même en remerciant, au milieu d’entreprises réelles, la fondation Hanso, créée dans le cadre de la série Lost et supposée financer le projet DHARMA dans l’univers de la série qui a révélé le réalisateur.
Rogue One
Dans le générique de Rogue One, on peut apprendre l’existence d’une profession un peu spéciale : Keeper of the Holocron, soit gardien de l’Holocron ; ce n’est pas une connerie, mais le titre effectif ‘un homme chargé de surveiller que l’univers de Star Wars est bien respecté dans chacun des épisodes et dérivés.
Y'a t il enfin un pilote dans l'avion ?
Quand il s’agit de nommer le plus méchant petit garçon de la terre, le réalisateur de Y’a t-t-il enfin un pilote dans l’avion n’hésite pas. Il s’agit d’Adolf Hitler.
Fight Club
Le scénariste habituel de David Fincher, Andrew Kevin Walker, n’a que très peu participé au scénario de Fight Club. Pour autant, Fincher ne voulait pas le laisser en plan. Il a donc crédité les personnages des trois flics non nommés dans le film en déclinant son nom : détective Andrew, détective Kevin et détective Walker.
Pulp Fiction
« I’m not a hero, I’m juste a coffee shop » – « Je ne suis pas héros, simplement un bar ! » dit le tenancier du café où Tim Roth prépare un braquage. Il a été pris au mot par Tarantino qui l’a crédité ainsi : Coffee shop.
Les Gardiens de la galaxie
Encore un vrai soulagement en apprenant qu’aucun raton-laveur ou autre créature en forme d’arbre n’a été blessé durant le tournage des Gardiens de la galaxie.
Fargo
Fargo s’ouvre par une facétie des frères Coen : d’après une histoire vraie. Inutile de dire que le film n’est PAS DU TOUT inspiré d’une histoire vraie et que c’est simplement une blague. Par ailleurs, les deux réalisateurs ont décidé de créditer le chanteur Prince (dont le nom était alors un symbole zarbi) comme l’une des victimes du film. Il va de soi que Prince n’a jamais mis les pieds sur le tournage.
Les 24 personnalités de Split
Le générique de Split est décliné en 24 occurrences pour marquer les 24 personnalités supposées du personnage principal du film de Shyamalan.
Sacré Graal
Au terme de Sacré Graal, les Monty Pythons prennent soin de bien préciser que les personnages présentés dans l’oeuvre sont purement fictifs et que toute ressemblance avec une personne réelle ne pourrait être que fortuite. Sauf que ce n’est pas eux qui le disent, mais bien Richard Nixon, alors président des Etats-Unis et dont on ignore s’il a donné son accord pour signer un tel document même si on peut légitimement en douter.
Mr. Poppers et ses pingouins
Et à nouveau le soulagement : aucun pingouin n’a été blessé pendant le tournage.
En revanche, Jim Carrey a été mordu un bon paquet de fois. Mais il savait à quoi s’attendre.
Il faut toujours rester jusqu’au bout des génériques.
Sources : Cracked, Les Inrocks, Allociné