Attendez avant de monter au créneau : on n’est pas là pour taper sur les flics, hein. Non. La plupart du temps, ils font bien leur travail. Mais il est vrai que la description caricaturale du flic benet qui mange son donut cadre souvent bien avec certains récits qui nous viennent des Etats-Unis. Et s’il vous fallait des preuves, en voilà.
Lee Harvey Oswald
Quand ils sont arrivés dans l’usine d’où le coup de feu contre le Président Kennedy avait probablement été tirés, les policiers sont tombés sur un employés en train de boire un café à la machine. Et qu’est-ce qu’ils ont fait ? Ils l’ont laissé partir ! Résultat, la cavale d’Oswald a donné lieu à son arrestation à la sortie d’un cinéma non sans qu’il a, auparavant, tué un autre flic. Mais on le sait, il est hautement probable qu’Oswald n’ait été qu’un pion dans la mort de Kennedy, en témoigne d’ailleurs son assassinat en plein commissariat par le truand Jack Ruby.
Ernest Fenwick McIntosh
Quand la police canadienne était sur la piste d’un violeur d’enfants du nom d’Ernest Fenwick McIntosh, ils n’ont rien trouvé de mieux à faire que de l’appeler et de lui laisser un message en mode : « Salut Ernest, on pense que c’est toi qui violes les enfants, donc du coup on va venir t’arrêter. » Qu’a fait McIntosh ? Il a pris le premier avion et a quitté le Canada. Il a finalement été arrêté, mais bonjour l’empreinte carbone.
Kevin Mitnick
Imaginez que vous soyez un agent du FBI et que vous décidiez d’arrêter un petit hacker de génie. Que faites-vous ? Vous communiquez en crypté avec des codes inviolables ou tout simplement avec des lignes téléphoniques normales ? Et bah perdu : les agents du FBI qui étaient lancés sur sa trace ont préféré communiquer normalement. Evidemment Mitnick était au courant en direct de leurs faits et gestes et a ainsi réussi à leur échapper pendant deux ans et demi.
James Muth
Violeur récidiviste, James Muth était détenu par le comté de Boyd, au Kentucky. Mais une erreur a voulu qu’un ordre de libération venu d’un autre comté parvienne jusqu’aux autorités pénitentiaires. Ils ont donc tout simplement libéré Muth sans préalablement vérifier s’il était recherché dans le comté de Boyd. Ensuite, ils ont réalisé leur erreur mais ont préféré ne pas en avertir les flics, pour ne pas faire de vagues, sans doute.
Richard Ramirez
Serial killer iconique des années 70 qui a notamment participé – et gagné – le Tournez manège américain, Richard Ramirez a un jour été arrêté par un flic alors qu’il s’échappait d’une scène de crime. Le flic, malin, lui a posé une question piège : « Hey dites, ce serait pas vous le criminel que tout le monde recherche ? » Et Ramirez de répondre : « Alors là, non ! » La bagnole et son conducteur avaient beau correspondre à la description de l’avis de recherche, le flic n’a pas cherché plus loin. Il s’est éloigné du véhicule et Ramirez a pris la fuite.
Sean Sykes Jr.
Arrêté au volant de sa bagnole avec dans le coffre suffisamment de coke pour satisfaire la consommation personnelle de Jean-Luc Delarue (c’est dire), Sean Sykes Jr. a été emmené au poste pour un interrogatoire. Sauf qu’au lieu de répondre aux questions, il s’est mis à péter. A péter tellement et tellement fort que les flics ne pouvaient poursuivre l’interrogatoire et l’ont relâché faute d’éléments à charge probants. Il a été arrêté peu après et condamné.
Jeffrey Dahmer
Konerak Sinthasomphone a été l’une des nombreuses victimes de Dahmer, Serial killer devant l’éternel qui avait pour habitude de percer le crâne de ses victimes avec une perceuse et de leur injecter des produits du genre antigel pour les garder vivants mais incapables de se mouvoir avant de les violer. Ayant réussi à s’échapper de l’antre de son ravisseur, Sinthasomphone a couru chez les flics, lesquels ont… appelé Dahmer. Celui-ci a expliqué que le mec était son petit ami et que tout ça était normal. Qu’on fait les flics ? Ils ont tout simplement ramené la victime chez son bourreau. NORMAL. Dahmer a donc pu torturer et tuer 4 autres victimes avant d’être arrêté.
Layquan Johnson
En mai 2016, arrêté pour avoir tiré sur un mec (sans le tuer cela dit), Layquan Johnson a demandé à voir le capitaine en charge de l’enquête. Et là, il a tout simplement fait comme si il croyait qu’il était accusé dans le cadre d’une autre affaire, celle de son compagnon de cellule. En gros, le capitaine a confondu les deux mecs et, sans vérifier son identité, a ordonné sa relâche. Il n’a pas été retrouvé depuis.
Timothy Leary
Arrêté pour possession de drogue, le militant Timothy Leary a été condamné à 20 ans de prison dans les années 70. Or, Leary n’était pas qu’un type qui aimait prendre du LSD, c’était aussi un psychologue. Dans la prison, on lui a demandé de faire un test, le Timothy Leary Test, pour déterminer à quel travail il valait mieux l’affecter. Vous trouvez la coïncidence des noms étrange ? Pas les flics, apparemment : sans rien capter, ils ont demandé à Leary de répondre au test qu’il avait lui-même fabriqué. Résultat : il s’est démerdé pour se faire affecter au travail du jardin où la sécurité carcérale était minimale et s’est évadé.
Richard Lee McNair
Meurtrier en cavale, McNair tombe nez à nez avec un flic quelques minutes après s’être évadé de prison. Le policier l’interroge : après tout, il ressemble drôlement à la description de l’avis de recherche. Mais McNair ne se démonte pas et assure qu’il fait du jogging, tout simplement. Près de la prison. En habit de prisonnier. Le flic hésite et le laisse partir. Bien ouej.