Plusieurs études, notamment issues du Centre d’épidémiologie du cancer de Melbourne, mettent en avant les bienfaits sur la santé de l’onanisme, une pratique réprimée pendant des siècles par la religion au nom du caractère sacré du sperme et de la saleté inhérente au plaisir féminin, bref des raisons de con. En fait, c’est plutôt bon pour la santé de se masturber, à bien des égards (sauf si l’on passe l’intégralité de sa vie à faire ça, évidemment, ou si l’on se masturbe sur des photos d’enfants, enfin on se comprend).
C'est un excellent antistress
Bon t’es stressé. T’es tellement stressé que tu ne penses qu’au fait que tu es stressé. Tu penses tellement au fait que tu es stressé que ça te stresse d’être aussi stressé. Si on était dans les années 80, je te dirais : relax max. Se masturber, c’est évacuer pendant un temps très clair toute la spirale de pensées négatives et libérer, à la place, un paquet d’endorphines. Bien-être, bonheur, plaisir. Et au revoir le stress excessif.
Se masturber facilite le sommeil
C’est un phénomène physiologique connu : après l’orgasme, le corps tend à plonger naturellement dans le sommeil. C’est la diminution de la pression du sang, corrélée à la fatigue accumulée par l’acte et par l’orgasme qui engendrent le sommeil. Du coup, une petite branlette avant de dormir et finies les heures à se retourner dans le lit en cherchant la bonne position.
La masturbation participe à l'épanouissement sexuel
Que l’on soit célibataire ou en couple, la masturbation est un moyen pratique de satisfaire sa libido. Pour plein de raisons : d’abord parce que quand on a une activité sexuelle réduite, elle permet de maintenir un niveau de plaisir régulier et suffisant, indispensable à son épanouissement ; ensuite parce que c’est en le pratiquant que l’on continue à ressentir du désir sexuel : quand la vie sexuelle retombe, le désir aussi – or, on sait que pour qu’un couple marche bien, il faut quand même baiser un peu souvent. Enfin, elle est aussi un terrain d’expérimentations pour mieux se connaître et mieux connaître son corps.
La masturbation réduit la pression artérielle
Ce n’est pas la masturbation en tant que telle, mais l’orgasme, qui réduit de moitié les risques de problèmes cardiovasculaires. Entendez par là que, plus vous jouissez, plus vous entretenez vos circuits. Or, la masturbation est un truc pratique pour jouir, puisque chacun est maître de son plaisir.
Chez l'homme, la masturbation est positive pour la prostate
Le centre hospitalier du cancer de Melbourne assure que plus l’homme éjacule, plus il prend soin de sa prostate. Un seuil supérieur à 21 éjaculations par mois est à même de réduire d’un bon tiers les risques de se taper un cancer de la prostate. Or, 21 éjaculations par mois, ça commence à faire, même quand on est en couple. Il faudra en passer par la case solitaire.
Chez la femme, la pratique de la masturbation réduit les risques d'infection du col de l'utérus
La masturbation dilate l’utérus et accroît la production de glaire cervicale : de ce fait, les bactéries sont plus facilement évacuées du corps, ce qui réduit de fait les risques infectieux (et on sait que c’est chiant une infection du col de l’utérus).
Se masturber aide à lutter contre l'incontinence
Les contractions provoquées par le plaisir puis par l’orgasme tendent à muscler le plancher pelvien. Or, le plancher pelvien, qu’est-ce qu’il fait ? Il participe à la régulation des urines – c’est grâce à lui qu’on ne pisse plus au lit passé un certain âge. Pour se prémunir contre l’incontinence, il vaut donc mieux donner de sa personne.
La production de cortisol favorise le système immunitaire
Là encore, il ne s’agit pas de la masturbation en tant que telle, mais bien de la répétition du plaisir : quand on prend du plaisir, le corps fabrique la balle de cortisol. Et cette hormone régulatrice a un lien direct avec la production des globules blancs, dont on sait qu’ils sont essentiels pour lutter contre les maladies.
La masturbation permet de lutter contre la dépression
C’est la même idée que pour le stress, mais à long terme. La libération des endorphines est une manière pratique pour lutter contre la dépression. C’est même plus ou moins la seule manière, dans la mesure où la dépression se caractérise comme un manque de production de sérotonine et d’endorphines dans le cerveau. Or, la jouissance est un moyen simple de libérer ces endorphines : on a beau avoir perdu sa famille, son boulot, être surendetté et rater tout ce qu’on entreprend, on peut continuer à tenir le coup grâce à ça.
La masturbation permet de mieux supporter la douleur
The Journal of Sex Research a remarqué une forte corrélation entre le seuil de tolérance général à la douleur et l’activité masturbatoire. Les individus qui se masturbent régulièrement auraient ainsi une plus grande capacité de résistance. Ce facteur analgésique n’a pas un énorme intérêt, sinon celui d’avoir globalement moins mal quand on se cogne, ce qui est déjà pas mal quand même.