Les disquaires existent toujours ! Et pas les grosses boites qui vendent les disques sur internet hein ! Non, on parle ici des boutiques tenues par de vrais passionnés, qui ont fait depuis longtemps une croix sur leurs rêves de fortune pour continuer à vendre de la musique aux mélomanes. Le disquaire est une espèce en voie de disparition mais certains ont tout de même la chance de pouvoir continuer à tourner. Notamment grâce à leur notoriété et bien sûr au come-back foudroyant du vinyle. Des disquaires mythiques comme ces 10 incontournables…
Rough Trade West (Londres, Angleterre)
Ouvert par Geoff Travis en 1976, ce disquaire emblématique de la Perfide Albion a depuis déménagé mais il s’agit bien du magasin original. Travis a par la suite ouvert un autre magasin, Rough Trade East à Spitalfields, avant de conquérir le monde et même monté un célèbre label. C’est notamment lui qui a signé The Libertines et The Smiths. Pour acheter des disques à Londres, c’est là qu’il faut aller en premier lieu !
Amoeba Music (Los Angeles, États-Unis)
Avant bien sûr, c’était Tower Records qui centralisait le plus l’attention dans les environs du Sunset Strip de Los Angeles. C’est notamment là que Slash bossait avant d’intégrer les Guns N’ Roses. Mais aujourd’hui, Tower Records a fermé ses portes. Du coup, c’est Amoeba qui a raflé tous les suffrages. Du moins ceux des gens qui achètent encore des disques. Le magasin s’est surnommé le plus grand disquaire indépendant du monde.
Spillers Records (Cardiff, Pays de Galles)
Après le plus grand disquaire indépendant du monde, voici le plus ancien. Ouvert en 1894, Spillers tient toujours bon malgré le fait que l’industrie de disque n’en finisse plus de se caser la gueule. Il fut notamment l’objet d’une campagne de sauvetage emmenée par le chanteur des Manic Street Preachers.
Record Store Berlin (Berlin, Allemagne)
Si la popularité de ce disquaire ne s’est jamais démentie, c’est qu’ici, on trouve presque tout. Par contre, 95 % des disques vendus sont d’occasion. À la recherche de la perle rare, si vous êtes de passage dans la capitale allemande, vous savez où vous rendre.
Red Eye Records (Sydney Australie)
Le plus vaste disquaire de toute l’Australie. Spécialisé dans les pièces rares, il vend aussi du merchandising. Son site internet donne une idée du nombre de perles qu’on peut y trouver.
Disco 100 (Barcelone, Espagne)
On peut encore tomber sur de petits disquaires indépendants en se baladant dans les petites rues de Barcelone. Cela dit, avec Disco 100, on parle plutôt d’un grand disquaire. Près de 100 000 références sont disponibles sur place. Par contre, depuis son déménagement, on repassera pour l’ambiance des disquaires que les amateurs apprécient bien souvent. Ici, on a plutôt l’impression d’être dans une sorte de médiathèque un peu trop propre.
Miles Discos (Buenos Aires, Argentine)
Une institution en Argentine. Nommé d’après Miles Davis, ce disquaire à l’ancienne regorge de trucs aussi improbables que réjouissants. Parfait quand on ne sait pas trop ce que l’on cherche et qu’on est du genre aventureux. Prévoir par contre quelques heures pour faire le tour !
Freebird Records (Dublin, Irlande)
Quand Robert Plant est en Irlande, c’est ici qu’il vient acheter ses disques. Voici 40 ans que Freebird Records fait la joie des Irlandais et des touristes. Incontournable !
Hocus Pocus Record Store (Rome, Italie)
Tout aussi compétent pour vous vendre une obscure bande-originale d’un giallo oublié ou les dernières nouveautés, ce disquaire romain est connu dans le monde entier. Ici, on vend tous les genres, du hip-hop à la soul, du metal au reggae.
Monster Melodies (Paris, France)
On termine par cette mine d’or pour collectionneurs. Monster Melodies a ouvert à Paris en 1985. C’est ainsi l’un des plus anciens disquaires de la capitale et l’un des derniers indépendants survivants. Spécialisé en raretés diverses et variées, il vend aussi divers objets collectors.
C’est quand même plus sympa que de commander en ligne non ?