La voyage est propice au marchandage. Pas seulement parce qu’il permet de ne pas passer pour une énième proie à pigeonner, mais surtout parce que c’est une excellente façon de faire des rencontres. Eh oui arrêtons de voir le marchandage comme un truc d’arnaque, quand on part en vadrouille dans un pays dont les habitants sont (bien souvent) moins fortunés que nous, il est assez normal de se voir annoncer des prix plus élevés. Le tout c’est de savoir marchander un peu sans se la jouer gros touriste gratteur non plus, on se détend.
Se renseigner avant de voyager sur ce qu’on peut négocier… ou pas
On ne négocie pas au Japon comme on le ferait ailleurs. En résumé, où que tu ailles en voyage, mieux vaut te renseigner sur ce que tu peux marchander, et comment t’y prendre, histoire de faire semblant de ne pas être un gros touriste !
Toujours avoir de la monnaie sur soi
Négocier avec uniquement des gros billets en poche, c’est un peu parler de sauver la planète tout en roulant au volant d’un 4×4 diesel : ce n’est pas du tout crédible. Les petites coupures t’éviteront également de te faire avoir au moment de récupérer ta monnaie, et de constater trop tard que le vendeur t’a refilé des billets laotiens alors que tu te trouves au Vietnam. Une expérience qui crois-moi laisse des traces à son égo de négociateur hors pair.
Se souvenir que ça reste avant tout un jeu
En discutant un prix, on ajoute un peu d’humain dans la transaction. Parfois même, on se souviendra davantage de la rencontre avec le vendeur, des rires et des coups de bluff qui auront rythmé la négo, que de l’objet acheté. Mieux vaut donc prendre cela comme un jeu, sauf bien sûr si t’es mauvais perdant…
S’intéresser d’abord à un article qu’on ne veut pas acheter
Tout le monde connaît la technique de drague qui consiste à s’intéresser au copain ou à la copine de la personne que l’on désire vraiment. Celle-ci s’applique également au moment de négocier un prix lors d’un voyage. Pour faire simple, plus un vendeur saura ce que tu veux acheter, plus il aura tendance à gonfler ses prix. A l’inverse, il sera sans doute prêt à négocier une remise sur un article que tu fais semblant de ne pas trouver folichon.
Être accompagné.e par une personne du coin
Selon la logique que l’on arnaque moins facilement quelqu’un que l’on risque de recroiser tous les jours, l’idée de faire du shopping accompagné.e d’un.e habitant.e est un bon moyen de négocier des prix raisonnables. Il faudra juste faire attention à bien choisir la personne du cru : un guide par exemple ou un chauffeur de taxi sont rarement de bons conseils et risquent de te rabattre vers des commerçants avec lesquels il aura des deals.
Faire semblant de se barrer
Une technique qui ne fonctionne que si tu as déjà passé un peu de temps à négocier ! On voit rarement des commerçants courir après chaque client qui serait passé devant sa boutique.
Connaître le prix des choses
Même si l’on n’achète pas un souvenir comme on se paye un nouveau smartphone, il est parfois utile de comparer les prix et les produits chez différents commerçants, histoire de trouver le juste équilibre entre passer pour un pigeon, et une vermine de capitaliste !
Ne pas vouloir faire une bonne affaire à tout prix
Nos réflexes de consommateur averti remontent souvent naturellement à la surface, au point parfois, de nous pousser à tenter de négocier une babiole sur un marché local du bout du monde, comme si on était en train d’acheter notre prochaine voiture neuve. Si cela nous permettra sans doute de faire une bonne affaire, on risque surtout de passer pour un gros blaireau de touriste !
Négocier en couple en mode good cop/bad cop
Comme son nom l’indique, il faut que les rôles soient bien répartis et qu’un des deux soit hyper emballé par un article qu’il souhaite acheter, et que l’autre, joue le rabat-joie de service. Tout ceci évidemment avec un large sourire, parce qu’on n’est pas des bêtes.
Commencer la négociation par un prix très bas
Si tu es du genre requin et que, pour toi, une négo réussie se conclut forcément par un KO du vendeur adverse, commence toujours par proposer un prix honteusement bas. Le but est ici de forcer le vendeur à montrer son jeu, en même temps que sa marge de négociation. Ce n’est pas la technique la plus friendly mais c’est sans doute une des plus efficaces pour réaliser de bonnes affaires.