On est tous les mêmes, de loin on dit "la flicaille", "les condés", "la maison poulaga" (bon ça c'est que dans taxi), mais dès qu'on a besoin d'eux on les appelle en deux-deux, et souvent quand ils ont fait du bon taf on se dit que toute l'image qu'on s'est construite d'eux est peut-être un poil biaisée... Voici les clichés un peu tenaces sur nos amis policiers.
- Ils sont blancs, ils ont quarante ans, ils ont une moustache
Bon si même dans Julie Lescaut ils ont mis des femmes et des noirs (et c'était il y 15 ans), c'est que ça a dû changer quand même. - De Marseille à Dunkerque ils ont tous sans exception un accent provençal
Un cliché qui ne prendra jamais une ride. Quand les plutoniens imiteront les flics terriens dans 2000 ans ils continueront à faire "controleuh du véhiculeuh" et ce sera encore marrant. - Ils utilisent des mots compliqués dans des phrases simples ce qui les fait passer irrémédiablement pour des buses
"Donc, on reprend la déposition. Selon vous, le contrevenant présumé est arrivé du terre-plein et de manière bipérale avec une attitude que vous qualifieriez de menaçante c'est bien ça ?-, Mais pas du tout..." - Ils boivent comme des Polonais dans le désert
Alors que tout le monde sait qu'ils ne boivent pas que de l'alcool hein, parfois ils boivent du aussi du vin, ils sont comme tout le monde. - Ils aiment bien mettre des grands coups de bottins dans la gueule
Et dans les côtes, c'est bon ça dans les côtes. Bon maintenant que ça sert plus à rien les pages jaunes on se demande avec quoi ils vont taper. Mettre des beignes avec les pagesjaunes.fr ça doit être vachement moins convaincant. - Ils tapent encore à la machine à écrire
En faisant des fautes évidemment. Y a que "a fortiori" sur lequel ils ne font jamais de faute. - Les brigadiers s'appellent tous Francis ou Didier
Et les brigadiers-chefs Michel ou Patrick. - Ils se gardent des petites provisions sur les saisies de drogue
Enfin surtout le flic ripou que personne n'aime vraiment, mais qui a de sacrés résultats. - Ils n'ont toujours pas changé le portrait de Sarkozy par celui d'Hollande dans le bureau
Juste à côté du calendrier de l'équipe de foot locale et d'une carte postale avec un jeu de mots douteux envoyé par le brigadier. - Ils sont jamais là quand on a besoin d'eux
En même temps si on passe notre temps à les crépir aussi...
Tout ceci n'est-il pas un peu daté ?