Le sexe, c’est agréable. C’est bizarre, parce que c’est bizarre de déployer des trésors d’intelligence pour mettre son zizi dans un zizi, (non, vraiment, c’est bizarre), mais c’est agréable. Sauf quand on se fait mal, voire très mal, voire très très très mal. Voire une douleur atroce. Voire une fracture du pénis.
La fracture du pénis
CRACK. Le terme fracture du pénis est un peu antinomique puisque le pénis, comme vous le savez j’espère, n’est pas un os. Mais on peut toutefois se péter la base. On entend un énorme crac et ensuite le pénis est tout bizarre, car les corps caverneux ont lâché. On douille. On douille sa mère. Il faut immédiatement aller à l’hôpital. Une fracture du pénis peut se guérir en 24 heures si on agit vite.
La rupture du frein
Et le frein lâche. Explosion de sang, malaise. Horreur. Douleur atroce. Circoncision. C’est le chemin logique. Une seule chose à faire : compresser (avec une compresse propre), désinfecter, et foncer aux urgences. En espérant qu’ils te donneront un anti-douleur rapidement.
L'entorse de l'utérus
Lorsqu’une pénétration est profonde, il est possible que la femme ressente soudain une douleur tirant vers l’atroce dans son ventre. Et hop ! C’est l’entorse de l’utérus, qui s’est déplacé de son axe habituel. Le truc est grave, parce qu’il peut provoquer à l’avenir, même quand la douleur aura disparu, des problèmes lors d’une éventuelle grossesse. Gare.
L'hémorragie vaginale
La lubrification, c’est important. Une intrusion brutale et profonde d’un truc dans le vagin (une bite, par exemple) sans lubrification adaptée peut créer une douleur très très intense, surtout si l’angle d’insertion n’est pas parallèle à celui du vagin. Résultat, on pisse le sang et on douille. En général, ça passe vite, mais mieux vaut consulter quand même.
Les lésions génitales
Quand on baise trop, on s’abîme le sexe. La femme peut se retrouver avec de douloureuses lésions vaginales et l’homme avec le gland irrité jusqu’au martyr. Ce n’est pas grave, mais la seule solution est de laisser le truc cautériser en arrêtant de niquer non stop toute la journée pendant un petit moment. En revanche si la douleur dure plus de 3 jours, il faut consulter : c’est peut-être une IST.
Le coup sur la tête
C’est arrivé à tout le monde, mais ça peut faire très mal. On se laisse choir contre le montant du lit, on se relève trop vite et on se prend un coin : il faut faire gaffe, en vrai, parce que, pendant le sexe, on fait souvent des mouvements puissants. Ce serait con de se retrouver avec une hémorragie cérébrale parce qu’on s’est soulevé tout à coup.
Les brûles intenses
Quand on baise autre part que sur un lit – sur la moquette, par exemple, ou sur un tapis – on peut se brûler la peau jusqu’au troisième degré. Le mouvement de va-et-vient créé une douleur qui semble supportable pendant l’amour mais qui peut s’avérer très prégnante juste après. Bref, le lit, c’est quand même mieux.
Un tour de reins
Il faut faire gaffe avec les positions acrobatiques, du genre debout ou avec le dos trop cambré en arrière. Un mauvais mouvement, et on peut se niquer le dos assez violemment. Dans ce cas, il faut mettre de la glace sur la zone endolorie et rapidement aller consulter un kiné, histoire de pouvoir reprendre le cours de sa vie.
Les hémorroïdes
Si l’on n’est pas habitué à la petite porte comme on dit et qu’elle est pratiquée un peu durement, il est tout à fait possible de se retrouver avec des hémorroïdes de l’enfer ensuite. L’anus est très innervé et des petites veines peuvent éclater. Ce n’est pas un drame, mais c’est vraiment chiant donc ATTENTION que diable !
La mort de l'amour-propre
Et le sexe était nul. Et c’est la petite mort. Et l’on se sent mal, soudain. On ne s’aime pas. On ne sait pas pourquoi on a couché ensemble. On se trouve caca. On repense à du sexe mieux, avec d’autres personnes, on regrette – ah, la nostalgie. On est là. Les draps puent. La sérotonine s’évapore. On est mal et on cherche une solution pour s’échapper vite vite vite.
Pour éviter le danger, privilégiez l’abstinence !
Non, je déconne.