Être attaquant au PSG n’est pas chose facile. La pression est lourde et omniprésente, et quelques buteurs pourtant prometteurs ont perdu quelques plumes au sein de l’effectif. Mais ce n’est pas eux que nous allons évoquer aujourd’hui. On va vous parler plutôt des vraies buses, de ces recrues calamiteuses qui ont laissé dans les mémoires du supporter moyen un souvenir odieux. Avant de s’exiler en Chine, pour s’en remettre. Au PSG, il ne fallait pas acheter…
Reinaldo (2001-2005)
Reinaldo da Cruz Oliveira aura traîné durant toute sa carrière parisienne cette sale histoire : Paris avait le choix entre lui et Adriano. Ce dernier mettra 73 pions avec l’Inter, Reinaldo en mettra une petite quinzaine avant d’aller proposer son talent au Japon puis en Chine pour devenir « Lian Na Du », le goleador de Canton. VDM.
Mauro Icardi (2019 - ???? )
L’argentin, en conflit avec l’Inter, arrive avec une moyenne de dingo d’un but tous les deux matchs. Et d’abord en prêt avec paris, tout marche, Paris a trouvé son renard des surfaces. Oui mais ça c’était avant. Avant que l’argentin ne prenne au pied de la lettre la devise « le gras c’est la vie », avant que ses frasques instagramiennes avec Wanda sa femme ne devienne sa vraie actualité sportive, avant qu’il arrive en finale de la Champion’s League complètement hors de forme et finisse de disparaître sur le terrain en errant comme une âme amoureuse en peine. Icardi, c’est en fait le Mitroglou parisien.
Mateja Kezman (2008-2010)
Le buteur croate aura tout de même profité de son expérience parisienne pour rafler une Coupe de France et un ballon de Plomb. Deux jolis trophées certes, mais qui ne suffisent pas à justifier un salaire monumental et un rendement faiblard. Direction la Chine, comme les copains, sous le nom de « Ma Te Ji ». Un conte de fée.
Nicolas Ouédec (1998-1999)
A Paris, on sait que recruter directement un Nantais, si brillant soit-il, s’avère souvent catastrophique. Le club décide donc de laisser le petit Nicolas se faire les dents pendant deux saisons en Espagne. 12 apparitions, pas un but et plus une sélection en bleu, direction la Chine (« Wei De Ke »), comme tout le monde, avec une escale à Montpellier et la Belgique.
Martin Cardetti (2002-2003)
Voilà ce qu’il fallait à Paris : un Italo-argentin qui a tout cassé à River Plate, un genre de Javier Saviola que personne n’aurait pensé à recruter. Personne, sauf le PSG.
Everton Santos (2008-2012)
A Paris depuis 2008, Everton Santos a la particularité de n’avoir joué que trois matchs avec le PSG, en 4 ans. Prêté à 5 reprises par le club de la capitale depuis son arrivée, la logique de ce recrutement est encore un mystère, à quelques mois de la fin de son contrat. Pas de championnat chinois pour lui, mais un prêt au Japon, dites bonjour à « Evu~eruton Santosu ».
Alioune Touré (2002-2005)
En 35 matchs au PSG, Alioune touré aura trouvé le chemin des filets une fois. Pour un attaquant, c’est un rendement discutable. Non… C’est archi-nul en fait. 5 ans plus tard, Alioune retente l’aventure parisienne, mais au sein du Paris FC, en National. Padam, Padam…
James Debbah (1998)
James Debbah a toujours eu un rendement plutôt honnête. Mais c’était avant de s’embarquer dans l’aventure PSG. L’attaquant n’y connut pas la même réussite que son ami George Weah et marqua 55 buts de moins que son illustre compatriote, soit le chiffre approximatif de 0 but. En partant jouer en Indonésie, James pourra garder son nom. C’est pas à 44 ans qu’on va lui changer son flocage.
Vedad Ibiševic (2004-2005)
Ses statistiques au sein de l’équipe réserve des Chicago Fire lui ont valu les sollicitations de plusieurs clubs, et c’est Paris qui obtiendra finalement sa signature. Il jouera 6 matchs sous les couleurs du PSG et n’inscrira aucun but. Vahid Halilhodžic n’insistera pas et acceptera la demande de prêt de Dijon à la mi-saison. La mort dans l’âme. Ou pas.
Kaba Diawara (2003)
De 1999 à 2001, Kaba Diawara a connu 5 clubs différents (Arsenal, Marseille, Paris, Blackburn et West Ham) au sein desquels son rendement est resté régulier mais assez faible : il n’a, en effet, pas marqué un but en 45 matchs. En prêt au Racing de Ferrol puis à l’OGC Nice, il retrouvera finalement le chemin des filets à 17 reprises. Il reviendra à Paris en 2003, consolidera sa belle statistique au sein du club en ne marquant pas, et s’envolera pour le Qatar.
Pierre-Alain Frau (2006-2008)
Très prometteur à Sochaux, l’attaquant perd un peu de sa superbe à Lyon puis à Lens, en prêt, où il maltraite son ratio de buts par match. Une aubaine pour le PSG de Guy Lacombe qui le recrute en 2006. Neuvième journée de ligue 1, PSG – Sedan, PAF commet une faute sur Stéphane Noro, sanctionnée par une suspension de 4 mois. Une entrée en matière de champion. Avec un rendement épouvantable (4 buts en ligue 1 avec Paris), Frau partira finalement pour Lille, ce qui ne nous intéresse plus.
Mais aussi Pascal Nouma, Amara Simba, Bruno Rodriguez, Fabrice Pancrate… Ouais la vie fut longue avant le Qatar.