Top 10 des accents espagnols du plus joli au moins joli, a mi me gusta bailar

On a tous des souvenirs de cours d’espagnol. On se souvient que c’était une langue marrante, que c’était facile parce qu’il s’agissait de rajouter des o ou des a à la fin des mots français, ou que l’espagnol était une langue de l’enfer parce qu’il y avait des milliards de jota à prononcer. Mais on ne se souvient pas que le castillan ou la langue avec le plus d’accents sur terre, probablement. Lesquels ne se ressemblent pas, au-delà même des différences grammaticales ou de vocabulaire entre les pays où elle est pratiquée. Un classement forcément subjectif et agrémenté d’une imitation pas toujours parfaite mais on essaie de l’accent sur les paroles de la Bamba.

L'accent colombien (de Bogotà)

Accent très clair, syllabes lisibles, diction marquée et relativement lente. Le plus clair, le plus pur et le plus compréhensible des accents. Quand on s’approche des côtes caraïbes ou pacifique, les mots sont davantage avalés façon accent créole. C’est très beau aussi.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

L'accent péruvien

Accent très clair, mais plus nasal. Les mots sont bien détachés et on entend fort leur musicalité. Et puis il y a ce côté un peu Huayno, un peu strident, sur les voyelles.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

L'accent argentin

Presque une diction argentine, mais pas tout à fait. Les Argentins ont cette particularité liée au métissage hispano-italo-français de parler espagnol avec une diction italienne tout en accentuant légèrement les dernières syllabes, et non les avant-dernières, comme les Français. Sans compter sur le « ie » qui se dit « che » et autres particularités.

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Il n'a pas souffert, promis

L'accent cubain (ou caribéen)

Accent caribéen au possible, avec beaucoup de vocabulaire très local et des s avalés, qui ne s’entendent pas. On a tout de suite envie de conduire une Chevrolet.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

L'accent mexicain

Accent très clair, mais nasal. Les accentuations toniques sont super fortes : l’oreille fait les montagnes russes entre l’aigu et le grave. Mais on comprend bien tout, alors c’est agréable.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

L'accent andalou

Les mecs inversent l’ordre des s et des t et bouffent la moitié des mots. Mais ce n’est pas désagréable pour autant.

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Il n'a pas souffert, promis

L'accent chilien

L’accent chilien est probablement le seul accent que je ne comprends pas en castillan. Les types rajoutent des y à la fin des mots, parlent à une vitesse folle et accentuent fortement les consonnes. Sans dec’, je suis à la rue.

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Il n'a pas souffert, promis

L'accent madrilène

100% ceceo, 100% zozottement, vitesse maximale du débit et impression immédiate d’être dans une scène d’un film d’Almodovar où une dénommée Kiki s’apprête à changer de sexe. C’est fatigant, à la longue.

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Il n'a pas souffert, promis

L'accent anglais en espagnol

Mettez un torchon mouillé au fond de votre bouche et parlez espagnol en rajoutant des « pero it was like » partout. Ça y est : vous le maîtrisez parfaitement.

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Il n'a pas souffert, promis