Diego Maradona, l’un des plus grands footballeurs de tous les temps, vient de nous quitter à l’âge de soixante ans. Personnalité forte, génie du football mais aussi amoureux des mots… c’est qu’il aimait parler le Diego. Maradona avait un langage très imagé. Ces 35 dernières années, il a tout dit, tout raconté. Pour certains, il a été la voix du peuple. Pour d’autres, il est d’une incorrigible vulgarité. Mégalo, égocentrique, sincère, grande gueule ? Petit florilège de ses plus belles envolées lyriques, pour se rappeler de lui.

"Je suis né dans un quartier privé de Buenos Aires... Privé d’eau, d’électricité et de téléphone !"

Ne jamais oublier d’où on vient.

"Ma mère pense que je suis le meilleur, et j'ai été élevé en croyant toujours en ce que ma mère me disait"

Il faut TOUJOURS croire sa maman.

"Arriver dans la surface et ne pas pouvoir tirer au but, c’est comme danser avec ta soeur."

Et bien le bonjour à vos soeurs.

"Beaucoup disent de moi, "tu es dieu", et moi, je leur réponds "vous dites n’importe quoi". Dieu est Dieu et moi, je suis un simple footballeur."

"Jusqu’à aujourd’hui, j’ai vécu 40 ans qui en valent au moins 70. Ma vie a été bien remplie : je suis sorti de Fiorito (son bidonville) pour atteindre le toit du monde, là haut, tout en haut de la célébrité. Mais une fois arrivé là, j’ai dû me démerder tout seul."

Et des fois, tout seul, c’est un peu trop compliqué…

"J'aurais pu être moins bon que Pelé."

"J’ai un avantage sur les politiques : eux, ils sont publiques et moi, je suis populaire."

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

"Au début, la drogue te rend euphorique. C’est comme gagner un championnat. Tu te dis : demain, je m’en fous puisqu’aujourd’hui, j’ai remporté le championnat."

"Jouer à huis clos, c’est comme jouer dans un cimetière"

En 1987, après un match à huis clos entre Naples et le Real Madrid.

"A la clinique, lorsque j’étais interné, certains se prenaient pour Robinson Crusoé, d’autres pour Napoleon, et moi, personne ne me croyait lorsque je leur disais que j’étais Diego Maradona."

A la sortie de son hospitalisation dans un hôpital psychiatrique en 2004.

"Blatter m'aime comme un fils... Comme un fils de pute."

Qui des deux restera dans l’Histoire ?

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

(bonus) "Je me suis fâché avec le pape. Je suis allé au Vatican : le plafond était recouvert d'or. Et après, on nous dit que l'église se préoccupe des plus pauvres. Mais, putain, mec, vends le toit ! Fais quelque chose !"

En fait, on pense que Diego il s’est un peu fâché avec tout le monde. Avec le vatican, ça nous choque pas tant que ça.

(Re-Bonus) "À chaque fois que Cristiano met un but, il regarde la caméra pour nous vendre un shampoing."

Cristiano, si tu nous écoutes…

Il n’était pas bon que sur le terrain Diego décidément. Nan ok, il était quand même meilleur sur le terrain… Mais il n’en restera pas moins une des personnalités sportives les plus iconiques de tous les temps. Ciao l’artiste.