Il y a comme qui dirait de l'eau dans le gaz du côté de l'OL. On s'approche doucement, mais beaucoup trop vite pour certains, d'une 3ème année sans titres. Après s'en être gavé pendant 7 ans, ça commence à faire (très) long et l'omniprésent Aulas qui rêvait secrètement de faire de Puel son Arsène Wenger va devoir réviser ses plans machiavéliques. Alors on parle, on suppute, on imagine, on croit avoir des sources sûres pour nous donner le nom du prochain entraîneur des Gones. Mais nous on sait...
- Paul le Guen: c'est dans les vieux pots... Lyon cherche et Paul s'ennuie sur Canal Plus à commenter des matchs anglais où il n'y a jamais faute. On disait quand il était en poste que l'OL aurait gagné avec n'importe quel entraîneur, c'est le moment de vérifier. L'OL et les actionnaires ne veulent pas de vagues, avec Le Guen ils seront servis.
- Christian Gourcuff: souvent annoncé comme l'un des plus grands techniciens français. Mais là c'est surtout le père de Yoan que l'on embauche pour remettre le petit dans le droit chemin. 22 millions de transfert qui vont bien finir par devoir rapporter quelque chose...
- Raymond Domenech: ancien joueur et entraîneur du club faut-il le rappeler. Aulas se plaint d'un déficit d'image de la part du foot français, il décide de jouer à fond la carte du club que l'on n’aime pas mais qui privilégie les résultats. Oubliant du coup qu'avec un entraîneur qui ne gagne jamais, ça n'allait pas être facile.
- Jean Michel Aulas lui-même: lassé de ne pas trouver la perle rare, l'omniprésent Jean Michel fait péter le survêt, aidé bien entendu par Bernard Lacombe, sorte d'Anigo version bouchon lyonnais. Il opte pour la technique Mourihno et monopolise donc la parole pour protéger ses joueurs. Ca tombe bien, ils n'ont rien à dire. Aulas sur le banc de touche, les arbitres en rêvent déjà.
- Didier Deschamps: la tarte à la crème puisqu'on l'annonce globalement tous les ans. Faute de budget de recrutement suffisant à Marseille, le petit stratège aurait carte blanche du côté du Rhône. Mais pas forcément un chèque en blanc non plus. Dassier s'y oppose bien entendu, la gué-guerre éclate médiatiquement entre les clubs. On oublie du coup un moment que le champion, c'est Lille.
- José Mourihno: le bon José a prévu de faire le tour de l'Europe pour montrer qu'il gagnait partout. Aulas est prêt à tout pour attirer le technicien-messie. Il sait aussi que le portugais rêve de retourner en Angleterre. Aulas fait donc appel au Tribunal International du Sport et à l'ONU pour demander le rattachement de l'OL dans la Première League. Il obtient gain de cause et innonde la Grande Bretagne de maillots "Pjanic".
- Juninho: on le sait, le plus grand tireur de coup franc de sa génération finira par revenir à Lyon après ses dernières représentations en "guest" au Qatar à la manière de Céline Dion à Vegas. Sans doute un peu compliqué pour un baptême du feu, mais au besoin il remettra le short et les crampons. Du coup Cris se sent moins vieux de quelques années, et c'est tout Lyon qui respire.
- Rudy Garcia: tous les ans Lyon fait son marché à la grande Braderie de Lille. Cette année, Aulas décide de se pencher sur le berceau de l'entraîneur futur-récemment champion de France. Espérant secrètement qu'il emmène Mavuba-Hazard-Gervinho dans ses valises en cadeau de départ.
- Guy Roux: conscient que le club lyonnais a perdu ses valeurs pendant les années fastes, il décide de faire appel au pape de l'entraînement à la dure, du combo "survêt-bonnet" obligatoire et du jeu pour ne pas descendre. OL Coiffure ferme ses portes dans la foulée.
- Claude Puel: ne rien changer pour que tout arrive. Aulas n'aime pas avoir tort, même quand c'est le cas. Le président lyonnais insiste et prolonge Claude Puel pour aller au bout de sa logique. Il ressort aussi 70 millions du trésor de guerre pour de nouveaux joueurs de Porto et les Lillois habituels. Il lance aussi une opération "une place achetée - une playstation offerte" pour calmer tout le monde. Un président n'a jamais tort.
Et vous, vous avez d'autres pistes ?