En quelques années, les films qui parlent de la fin du monde sont devenus légion au cinéma, et on en a tous bouffé quelques-uns au point de se dire que ça devenait un poil répétitif, ce qui n’empêche généralement pas les gros studios hollywoodiens de continuer à en faire, bien au contraire. Aujourd’hui on vous propose une petite liste de film sur la fin du monde et post-apocalyptique. C’est pas classé dans l’ordre donc n’y voyez aucun classement et surtout y’en a de tous genres, du bien, du plus bourrin, de l’action et du bon scénario.
"L'armée des 12 singes" de Terry Gilliam (1996)
À qui la faute ? À un virus qui détruit une bonne partie de l’Humanité en 1996 obligeant les rares survivants à vivre sous terre. Heureusement, Bruce Willis va faire un petit saut dans le passé pour tenter de rectifier le tir, quitte à prendre une balle de la guerre des tranchées. Les voyages dans le temps, c’est pas toujours précis-précis.
"Terminator 2" de James Cameron (1991)
À qui la faute ? Au méchant robot Skynet chargé d’exterminer le futur leader de la résistance humaine, 2 ans avant l’holocauste nucléaire qui va détruire une bonne partie de la planète. Les enjeux de la fin du monde se règlent encore une fois dans le passé (enfin, dans le présent, c’est à dire le passé du futur…)
"La route" de John Hillcoat (2009)
À qui la faute ? À ces gros connards d’humains qui ont détruit le monde en sur-consommant, en pourrissant les sols, en polluant à outrance et en n’écoutant pas les avertissements. Voilà, du coup on se retrouve dans un monde bien violent et flippant où les survivants s’entretuent. Super ambiance.
"Zombie" de George Romero (1978)
À qui la faute ? Aux morts qui ont décidé de revenir à la vie pour transformer tout le monde en zombie, tout simplement. Aujourd’hui ça ne semble pas spécialement original je vous l’accorde, mais à l’époque c’était nouveau, et ça faut pas l’oublier.
"Le Dernier rivage" de Stanley Kramer (1959)
À qui la faute ? À la 3ème guerre mondiale et nucléaire, qui a détruit 5 des 6 continents. L’Océanie, encore épargnée, tente de survivre tant bien que mal en attendant d’être atomisée.
"Sunshine" de Danny Boyle (2007)
À qui la faute ? À l’extinction du soleil qui entraîne inexorablement l’extinction des hommes. L’occasion de se rendre compte de la fascination presque mystique que peut engendrer l’astre solaire quand on s’en approche. Et aussi c’est un super thriller qu’on ne voit pas vraiment venir, de quoi vous convaincre de le regarder.
"Armageddon" de Michael Bay (1998)
À qui la faute ? À un astéroïde de la taille du Texas qui a décidé de s’écraser sur la Terre. Une seule solution : le faire imploser à coups de charges nucléaires bien placées. Et c’est encore Bruce Willis qu’on appelle. Aussi culte qu’invraisemblable, et aussi nul que bon.
"Last Night" de Don McKellar (1999)
À qui la faute ? On sait pas trop… mais la fin du monde c’est le 31 décembre 1999, à minuit, alors mieux vaut finir en beauté. Plutôt que chercher à éviter cet inévitable « bug de l’an 2000 », autant s’y préparer. Un peu comme si on avait assisté au meilleur concert de l’orchestre du Titanic une fois admis que cet iceberg, on ne l’évitera pas.
"Melancholia" de Lars Von Trier (2011)
À qui la faute ? À la planète Melancholia qui risque d’entrer en collision avec la Terre. Vraie catastrophe ou délire psychotique ? À vous de voir… La dernière fois que Charlotte Gainsbourg et Lars Von Trier s’était rencontrés, c’était déjà pas bien gai. Donc là, on part sur la fin du monde. Carrément.
"2012" de Roland Emmerich (2009)
À qui la faute ? Au soleil, qui bombarde la Terre de neutrinos, causant une surchauffe du noyau terrestre sans précédent. Plus concrètement, c’est surtout les tsunamis, éruptions volcaniques et autres catastrophes climatiques engendrées qui mettent l’Humanité en péril. Ce film m’a beaucoup fait rire au cinéma, mais je ne pense pas que c’était le but initial du truc.
"Cloverfield" de Matt Reeves (2008)
À qui la faute ? À un méchant astéroïde qui s’est posé dans la flotte et duquel se sont extraites des créatures extraterrestres vraiment pas très contentes. Heureusement que quelqu’un avait sa super caméra pour tout filmer ce gros bordel, sinon on aurait raté tout le spectacle.
"The Mist" de Franck Darabont (2007)
À qui la faute ? Au brouillard super épais qui commence à entourer une petite bourgade et dans lequel se cachent des enfoirés de monstres qui mangent les gens sans leur laisser le temps d’appeler leurs grand-parents pour dire au revoir. Notez que la fin du film ajoute quelques minutes au texte de Stephen King et que l’auteur lui-même a dit que c’était la fin qu’il aurait du écrire.
"C'est la fin" de Seth Rogen et Evan Goldberg (2013)
À qui la faute ? À l’humanité qui n’a rien fait pour empêcher sa dépravation et amener le jugement dernier. Un truc tourné sous forme de comédie pendant une soirée hollywoodienne qui a le mérite de changer un peu de registre, ça fait du bien.
"Le jour d'après" de Roland Emmerich (2004)
À qui la faute ? À la météo qui fait n’importe quoi et nous ramène une ère glaciaire en pleine gueule. Pas super cool sauf pour les pays qui sont habitués à avoir froid. Je ne vais pas vous mentir, ce film est loin, très loin d’être un « bon » film, mais arrive tout de même à être un divertissement agréable.
"World War Z" de Marc Foster (2013)
À qui la faute ? À des zombies, encore, mais des zombies qui courent vite, qui peuvent faire de la gym et construire des pyramides avec leurs corps. Heureusement que Brad Pitt est là et toujours bien coiffé pour sauver l’humanité, ou du moins tenter de la sauver. Enfin je me souviens plus trop, je crois qu’il ne sert pas à grand chose.
"Snowpiercer" de Bong Joon-Ho (2013)
À qui la faute ? À la neige, encore une fois, sauf que là contrairement à « Le jour d’après » c’est un bon film. On y suit le reste de l’humanité qui survit dans un train qui traverse le globe en permanence tout en classant ses passagers par caste. C’est franchement original et c’est basé sur une BD française, donc c’est cool.
"Take Shelter" de Jeff Nichols (2012)
À qui la faute ? On sait pas trop, ce qu’on sait c’est que ce père de famille sent au fond de lui même que quelque chose ne va pas et il décide d’agir pour protéger sa famille. Un beau film d’auteur calme et posé sur l’apocalypse, ça c’est original.
"Je suis une légende " de Francis Lawrence (2007)
À qui la faute ? À un truc qui a fait muter les humains au point de les décimer et les laisser en galère. Will Smith y travaille encore sur un antidote entre deux parties de chasse en voiture de sport (ouais, c’est une vraie scène) et globalement il ne croise pas grand monde pendant ses escapades.
"Les fils de l'homme" de Alfonso Cuaron (2006)
À qui la faute ? Aux humains qui sont devenus incapables de se reproduire et donc à l’espèce qui est menacée. En plus on y voit du terrorisme et pas mal de gens avec des armes, ce qui finalement arrive souvent dans les films apocalyptique, parce que couillons comme nous sommes on a toujours un moyen d’empirer les choses quand elles sont déjà bien pourries.
"Acide" de Just Philippot (2023)
À qui la faute ? À des pluies avec un taux d’acidité élevé. C’est ce qui va prendre au piège un couple divorcé et leur fille dans un road trip morbide dont aucun toit ne saurait les protéger. Un film catastrophe plutôt réussi qui nous laisse un désagréable arrière goût de probable sur le palais. On pourra aussi le féliciter pour avoir reçu le prix de l’Ecoprod, parce que c’est bien beau de dire qu’on va tous crever mais si on peut éviter d’avoir l’empreinte carbone d’une usine à charbon sur le tournage, c’est pas plus mal, un des meilleurs films de 2023.
Et si vous voulez flipper avec des trucs moins réalistes vous pouvez aller voir les meilleurs films d’horreur, ou juste aller voir la filmographie de Romain Duris.