Montez le chauffage. Dégrafez un bouton. Sortez votre sextoy au besoin. Et montez le son. C’est la playlist du dimanche, version hot hot hot. Au premier coup d’œil, on ne l’aurait pas dit, mais oui ces chansons parlent de cul. Parfois, on est surpris.
Ma petite entreprise d'Alain Bashung
« Palper cet épiderme, qui fait que je me dresse, que je bosse… »
Bon. Epiderme. Bosse. Dresser. Vous voyez mes doigts comme ils bougent ? Bah la bite de Bashung, c’est pareil.
Tutti Frutti de Little Richards
« Tutti Frutti, good booty, « Tutti Frutti, good booty / If it don’t fit, don’t force it / You can grease it, make it easy », soit des références au cul, à la lubrification et à mettre quelque chose dans quelque chose. On peut toujours faire semblant que c’est un hasard, mais j’ai comme dans l’idée que ce n’en est pas un, en ce qui me concerne.
Pump it up d'Elvis Costello
« Pump it up, until you can feel it / Pump it up, when you don’t really need it » soit « Pompe-la jusqu’à que tu puisses la sentir, pompe-la quand tu n’en as pas vraiment besoin », et il ne parle pas de roue de vélo, donc, partant de là, c’est probablement qu’il parle de sexe.
Pump up the Jam de Technotronic
On dirait vachement une chanson sur la danse et la fête, mais l’un dans l’autre, the jam ça pourrait aussi très bien être la bite. Auquel cas on te demanderait de pomper la bite et de te mettre au turbin pour make my day, ce qui est plutôt explicite.
Tirelipimpon sur le Chihuahua de Carlos
La chanson évoque une mystérieuse Banana qui ferait des trucs extra, lesquels se résument à du tirelipimpon sur le chihuahua avec toutes sortes de membres. Ensuite, elle est imitée par Osiris, Tatoumi, puis Sophie. Voilà pour le tirelipimpon.
Le petit bonhomme en mousse de Patrick Sébastien
Remplacez « petit bonhomme en mousse » par « bite » et vous aurez des phrases plutôt claires.
Petit taureau de Claude Nougaro
« Je la matadorerai / Avec mon appareil / Un bourdonnement doré / Emplira vos oreilles / Quand j’entrerai dans la reine / Dans la reine des abeilles. » Un taureau qui s’accouple avec une abeille, ça fout tout le monde mal à l’aise, mais on n’y peut rien, c’est dit, c’est dit.
Moules frites de Stromae
C’est très belge, tout ça, les moules, les frites. Le mec aime les moules, le mec aime les frites, et le vin blanc. Il caresse les moules avec sa langue et le verre de blanc a comme un goût un peu âcre. Sans compter que son petit doigt se lève et qu’il préfère les moules frites sans frites.
Paie ta métaphore.
Banana split de Lio
Bon, elle pue le cul, cette chanson, mais ce n’est pas si clair, en fait. Déjà parce que Lio avait 16 ans quand elle chantait ça, ensuite parce qu’on ne faisait pas tellement gaffe aux paroles. Cela dit, la mention d’une « chantilly (qui) s’écroule en avalanche » quand les « choses se déclenchent » et la référence bananière devraient suffire à mettre tout le monde d’accord.
C'est extra de Léo Ferré
Dans « le port de la nuit », la jeune fille « tangue et vient mouiller », « une touffe de noir jésus », « qui ruisselle dans son berceau » : bref, la fille jouit.
Ca y’est, je suis surexcité.