Quand on parle du Québec et de ses gentils habitants, on pense souvent à la poutine, au hockey, à Céline Dion ou aux caribous. Mais le Québec c’est plus que ça. Quand tu débarques dans la Belle Province, il y a des petites choses qui captent ton attention et réveillent le globe-trotter qui est en toi. La 3e va vous étonner.
L'absence de ronds-points
Pas que ça soit quelque chose qui manque, hein, vu le nombre de personnes qui ne savent pas se servir de leurs FUCKING clignotants. Mais disons que quand tu tombes par hasard sur ton premier rond-point après trois mois sans en croiser un, tu bégayes car tu ne sais plus dans quel sens il faut le prendre.
Les poteaux électriques qui, eux, sont bien là
Du simple poteau avec des fils au gros pylône électrique, tu peux retrouver les deux au beau milieu de la ville. En France, une partie du réseau électrique est enfoui sous terre et le reste se trouve, en grande partie, en campagne, là où tu peux moins y accéder. Peut-être que les Québécois sont assez intelligents pour ne pas avoir envie d’y toucher là où les Français sont moins disciplinés. Ça dénonce.
L’alcool très cher mais en même temps c’pas si pire
L’alcool fort vendu à la SAQ (Société des alcools du Québec) est très cher comparativement aux prix français. Mais là où les Québécois sont futés, c’est qu’ils ont inventé des boissons alcoolisées à 5%, bien plus abordables, en canette ou en petite bouteille. Résultats, tu prends des cuites au jus de tomate ou au thé glacé alcoolisé. Et ça c’est génial. Le flash de vodka-orange c’est surcoté.
Les prénoms, la revanche de Marie-Joëlle
Loin de moi l’idée de vous vexer mes ti chums, je dresse simplement un constat : beaucoup de jeunes québécois ont des prénoms considérés très vieux par les français. Tu croiseras facilement un Jean-Philippe, une Patricia ou une Marie-Catherine sur Tinder. Alors que les Français parlent avec une Anissa. Ça fait tout bizarre.
Les animaux au milieu de la ville, watch out quand tu lift
Désolée de te décevoir mais tu ne croiseras pas d’orignal facilement, encore moins si tu restes en ville. Par contre, tu peux voir des marmottes sur ton campus. Et ça mon pote, ça vaut tout l’or du monde. Et je te parle même pas des écureuils dans les arbres et des ratons laveurs dans tes poubelles.
Le bilinguisme, what else ?
Montréal est une ville bilingue, ça on le sait. Mais jamais on imaginerait qu’une bonne partie des Québécois parle un anglais super fluent. Et vas-y que ça écoute des podcasts américains en voiture sans pression, que ça lit des essais universitaires en anglais pour les devoirs… Non mais moi je suis niveau B2 par contre, alors calmez-vous.
La santé mentale, le Québec fait attention à tes émotions
Ça commence à arriver en France, mais on va pas se mentir, la santé mentale est encore taboue. Au Québec, les entreprises, comme Bell avec la journée Cause pour la cause, mais aussi le gouvernement, s’engagent pour un changement positif à ce sujet. Une campagne publicitaire a même été mise en place pendant le confinement pour prévenir la baisse de moral des Québécois. Une région qui t’offre toute l’attention que ton chat ne te donne pas.
Les expressions que tu n’as jamais entendues nulle part. Genre vraiment nulle part.
Il y a pléthore d’expressions québécoises qu’on aimerait importer en France. Tabarnak, gosses et char, ça va deux minutes… Mais quand ça commence à te parler de « chez nous », d’ « écouter une série », de « coton ouaté » et de « crouser », tu fais moins le malin. Va regarder des capsules de Rosalie Vaillancourt et dis-moi si tu oses encore imiter les Québécois après ça.
Alors, tenté(e) par une petite immigration ? Voilà les erreurs à éviter au Québec pour ne pas te faire arnaquer, comme ça tu démarres du bon pied.