Durant la seconde guerre mondiale, la France s’est faite envahir bien vite par les Allemands en 1940. Du coup, l’armée allemande avait la main mise sur de nombreuses institutions stratégiques françaises, bâtiments administratifs, bases militaires etc. Les Alliés n’ont eu d’autres choix que de bombarder les villes qui abritaient ces repères sans prendre garde aux coûts humains de ces attaques. La France sera le deuxième pays (après l’Allemagne) le plus touché par les bombardements alliés avec plus de 60 000 victimes. Les boules, les glandes, les crottes de nez qui pendent (faire de l’humour sur la seconde guerre mondiale ? Une passion avant tout).

Marseille : 2400 morts

Un des bombardements les plus meurtriers a lieu le 27 mai 1944 avec environ 2400 victimes dont 400 Allemands, mais aussi 3000 blessés.

Le Havre : 2053 morts

C’est malheureusement une des villes qui a subit de plus de dégât matériels et humains (plus de 2000 morts et 80 000 sinistrés), ce qui explique entre autre son faible taux de fréquentation encore aujourd’hui.

Nantes : 1463 morts

Deux vagues de bombardements en 1943 font des milliers de victimes. Les bombardiers lâchent pas moins de 1500 bombes sur la ville causant 2500 blessés en plus des 1463 morts.

Lyon : 1000 morts

Dans la série des villes visées par les bombardements du 26 mai 44, cette attaque cause un millier de morts civiles.

Brest : 965 morts

Entre 1940 et 1944, Brest est la cible de 165 bombardements. Au compteur, 965 morts et 740 blessés. Comme de nombreux ports, Brest était un endroit très stratégique à viser pour la Royal Air Force.

Saint-Etienne : 912 morts

Une des premières victimes des bombardements de la United States Army Air Force du 26 mai 1944 cause la mort de presque un millier de Stéphanois en lâchant 450 tonnes de bombes.

Rouen : la semaine rouge

Cette semaine du 30 mai au 5 juin 1944 a été marquée par un ensemble de bombardements : 6 000 bombes, 20 000 sinistrés, 814 morts.

Lisieux : 800 morts

Juin 1944, alors qu’on commence à voir le début du bout de la fin (Lisieux sera libérée le 23 août 1944), les deux tiers de Lisieux se font exploser par les Alliés causant 800 morts.

Boulogne-Billancourt : fief des usines Renault, 727 morts

Zone très stratégique puisque c’est là que se trouvaient les usines Renault, cibles des Alliés puisqu’elles collaboraient avec les Allemands et produisaient notamment des automitrailleuses. La ville est bombardée en 42 puis un an plus tard, totalisant 727 victimes (400 puis 327).

Le Portel : l'appât à 500 morts

Située dans le Pas-de-Calais, la ville est l’objet d’un plan de diversion en 43 afin de dissimuler le débarquement prévu en Sicile et faire croire à un débarquement dans le nord de la France. Ouh, la bonne idée à 500 morts !

Saint-Nazaire : 479 morts

La ville était en particulier visée pour abriter une base allemande de sous-marins. Du coup, pas moins de 50 bombardements vont raser les trois quarts de la ville. Ouch.

On n’oublie pas toutes les autres villes qui ont été touchées : Lorient, Tours, Lille, Nîmes, Cambrai, Le Vésinet, Grenoble, Paris etc. Des bombardements qui ont été utilisés par le gouvernement de Vichy pour faire croire aux Français que les Anglais et les Américains, c’était des gros méchants, mais heureusement ce l’Histoire retiendra c’est surtout que les Alliés ont libéré la France.

Source:

Le Parisien

Le Monde

Wikipédia