On célèbre aujourd’hui les 80 ans du débarquement. Mais que sait-on vraiment sur ce jour si spécial pour l’histoire du monde ? Hmmm ? Si on ne compte pas les trucs que l’on a appris dans « Le Soldat Ryan », pas grand chose en vrai. Alors voilà de quoi vous rattraper avec 10 anecdotes dingues que vous pourrez replacer en société afin de passer pour quelqu’un d’érudit. On dit merci qui ?
Ernest Hemmingway a lui aussi pris part au débarquement
Pas en soldat, mais en tant que journaliste. La preuve ultime que l’ami Ernesto n’avait peur de rien. Il a effectué son boulot de journaliste de terrain en recueillant les impressions des soldats sur les bateaux et sur les plages de Normandie. Ca devait donner quelque chose comme : « Alors John, ça va ce matin, la pêche ? – Mais ferme là Ernest bordel tu vois pas qu’on se fait canarder, on VA CREVER BORDEL !!! ON VA TOUS CREVER !!!!! »
Un soldat allemand a dézingué plus de 1000 soldats en cinq heures et 12.500 balles de mitrailleuse.
Heinrich Severloh aussi appelé « la bête d’Omaha », n’aimait pas trop bien ça « les bouffeurs de chewing-gum » et a clairement « fait le taf » pendant le D-Day. Il a survécu à la guerre et jusqu’en 2006 vous pouviez le croiser sur les LAN de Counter-Strike où il continuait son passe-temps favori.
Un parachutiste américain est resté accroché au clocher de l'église de Sainte-Mère-Église dans la nuit du 5 au 6 juin
John Steele de son petit nom a dû maudire le pilote de l’avion qui volait bien trop haut et s’est retrouvé coincé comme un blaireau sur le toit. Après avoir fait tomber le couteau qui devait l’aider à se libérer, il décide de faire le mort afin de ne pas se faire canarder par les allemands. Il sera libéré puis soigné par un soldat allemand (qui a dit que les allemands étaient tous des bad guys) et s’évadera trois jours plus tard.
Un pigeon a été décoré pour fait d'armes après le débarquement
Gustav le pigeon voyageur a parcouru 240 km pour délivrer le message suivant : « Nous sommes à environ 25 kilomètres au large des côtes. La première vague d’assaut a débarqué à 07h50. Les communications venant des plages indiquent que les tirs ennemis ne gênent pas les opérations… […] Aucun avion ennemi décelé. ». Ce n’était pas son premier fait d’armes puisqu’il avait bossé dans la résistance avant. Bref, les pigeons ont donné des leçons de résistance aux Français. On en était là…
Le père d'Axel Bauer bossait sur Radio Londres et gueulait régulièrement "les Français parlent aux Français"
Oubliez toutes celles d’avant si vous voulez, mais celle-là vous la garderez jusqu’à la tombe. D’ailleurs il a aussi été batteur de Django Reinhardt.
De nombreux noms de codes de l'opération étaient apparus dans les mots croisés du Daily Telegraph dans le mois précédent l'opération
« Utah, Omaha, Gold, Sword, Juno, Overlord, Neptune, Mulberry ». Tous ces noms qui rappellent l’opération se sont retrouvés dans la rubrique. Il y a eu une enquête du MI-5 (le service de renseignement britannique) qui a conclu que c’était un pur hasard. Étonnant !
De nombreux soldats nazis n'étaient même pas allemands
Du polonais, du hollandais, du belge et à peu près tout ce qui se trouvait vers l’Est, voilà ce qui remplissait les bataillons allemands. A ce moment de la guerre, ils n’étaient pas au mieux, donc ils étaient obligés de faire avec ce qu’ils trouvaient.
Pendant les premières heures du débarquement, Hitler roupillait sévère et personne n'osait le réveiller
Car Môssieur Hitler qui se croyait tout permis, avait explicitement fait savoir de ne le réveiller sous aucun prétexte parce qu’il avait fait la bamboule durant la nuit. Les Allemands ont perdu de précieuses heures ainsi alors qu’ils auraient peut-être pu renverser la situation. Morale 1 : le nazi a le sommeil lourd. Morale 2 (parce que bon la première ne nous apprend pas grand-chose non plus) : faites bien gaffe lorsque vous dites « ne me réveillez sous aucun prétexte », vous pourriez le regretter…
À peu près 2 millions de professionnels ont contribué de près ou de loin à l'opération
Ouais, 2 millions rien que ça. La plus grande opération militaire de l’histoire, c’est pas exactement comme l’anniversaire surprise de votre tante où l’on envoie le gamin acheter des Curly au Shoppi du coin « vite avant que ça ferme ». Ça demandait un tout petit peu d’organisation…
Un officier britannique a envoyé une armée de femmes espionnes pour tester la loyauté de ses hommes
Terence Otway, un officier britannique savait que ses hommes ne pouvaient cafter sous aucun prétexte. Alors, pour tester leurs nerfs, il a envoyé de jolies filles de l’Air Force pour arpenter les bars du village ou les soldats étaient postés afin de leur soutirer des informations avec leurs charmes. Méfiants ou loyaux, les hommes n’ont rien lâché. Chapeau les gars ! Si vous n’aviez pas tenu votre bout, on parlerait peut-être allemand aujourd’hui…
Ne nous dites pas que vous n’avez rien appris…
Sources : Yahoonews, Omahabeach.org, Awesomestories, RTL, Worldwarone