La guerre, c’est nul. Et vous savez ce qui est encore plus nul que la guerre ? Les armes de guerre nulles, pour faire des guerres nulles. Comme ces divers petits engins ridicules et pas bien performants. Quand on vous dit que la violence, ça rend complètement con.
Le Goliath, aussi appelé "Mittlerer Ladungsträger Springer"
Cet engin, qui avait plus ou moins la tronche d’une chenille en fin de vie, transportait 60 à 100 kg de charge d’explosifs. Il était dirigé par l’intermédiaire d’une boîte de commande, munie d’un manche à balai, relié au Goliath par deux câbles téléphoniques par l’arrière du véhicule. Vous n’avez rien compris ? Nous non plus.
Les rats kamikazes de l'armée britannique
C’est le service secret britannique, sous la houlette de Charles Fraser-Smith, qui a eu recours à cet atroce stratagème. Comme son nom l’indique, ils introduisaient, par l’orifice le plus à l’arrière du rongeur, divers explosifs avec un détonateur. Ils les envoyaient en pâture dans les stocks du camp ennemi, et les faisaient exploser. Horrible. Et ce ne sont pas les seuls animaux à avoir fait la guerre : les Soviétiques ont fait relativement la même chose, mais avec des chiens. Envie de chialer.
Le canon Dora
Un gros canon. Très très gros. Tellement gros qu’il était carrément monté sur rail. Impressionnant, mais pas ultra-pratique.
Le Krummlauf, un fusil courbé
Une arme tordue. Littéralement. Son canon était recourbé pour permettre aux soldats nazis de tirer en restant à couvert. Le petit bémol, c’est que les balles avaient la fâcheuse tendance à éclater dans le canon. Chiant.
Le Panjandrum
Un engin militaire qui a pourtant la gueule d’une vieille charrue décomposée. A la seule différence que cet objet à deux grosses roues était propulsé par des roquettes et chargé d’explosifs. Allez faire un tour de grande roue, en 1939, c’était moins fun. Dans tous les cas, ce projet a été un fiasco, et il n’a jamais été envoyé sur les rangs ennemis.
Les ballons explosifs Fu-Go
Des ballons relativement classiques et chargés d’explosifs, envoyés par les Japonais pour traverser discrètement l’océan et allez exploser du côté des USA. Le truc chiant, avec les ballons, c’est que ça se déplace au gré du vent. Ça serait con que ça revienne sur ceux qui ont envoyé, hein. Ça serait con… Sur 9 000 lancés, un seul a atteint le triste objectif de tuer. Une franche réussite.
Les bombes à chauve-souris
Après l’attaque de Pearl Harbor, un dentiste qui aurait mieux fait de se contenter de reboucher des caries, contacte la Maison Blanche pour lui faire part de sa riche idée : accrocher des dispositifs incendiaires à des chauves-souris en hibernation, les enfermer dans des « bombes », et les lâcher au-dessus du Japon pour que les chauves souris se dispersent, rejoignent les toits et greniers, pour tout enflammer. Laissez ces pauvres animaux tranquilles, bon dieu ! Dans tous les cas, les tests n’ont pas été une réussite, notamment quand certains animaux se sont échappés et ont fait exploser un hangar américain. Le projet a été abandonné. Tant mieux.
"Rupert", les faux parachutistes
Juin 1944, c’est le débarquement de Normandie. A cette occasion, la Royal Air Force britannique et le Special Air Service britannique s’appliquent à tromper les Allemands pour les éloigner des zones de largages réelles des troupes alliées. Ils larguent alors 400 personnages en toile de jute hors des zones de largage en Normandie. Pour augmenter le réalisme, les poupées contenaient un mécanisme simulant des coups de feu, voire des jurons de soldats enregistrés. Original, mais pas con.
Like I said sur mon mur Facebook quand j’avais 14 ans : « Fét l’amour p@s lA guerre, lé kapotes coutent mouin cher ke lé bambes nukléaire ». Profond.
Source : Korii, Mental Floss, Insider