Il paraît que le clubbing en France, c’est franchement plus ce que c’était. Raison de plus pour regarder ce qui se fait de mieux chez nos voisins. Et quand il s’agit de faire la teuf, certaines villes européennes sont clairement au dessus du lot.
Manchester : play it loud !
S’il y a bien une ville qui pue la musique à plein nez, c’est bien Manchester. Connue pour avoir enfanté quelques-uns des plus grands trublions de la scène rock anglaise, la ville a aussi longtemps vibré au son de l’Acid House et des rave parties jusque dans les années 90. Aujourd’hui, cette douce folie n’a pas quitté les nuits mancuniennes, et des clubs comme le Dive NQ, le Gorilla ou l’Albert Hall perpétuent la tradition festive de la l’ancienne cité ouvrière. Quant à savoir si Manchester fait encore partie de l’Europe, on avoue qu’on s’en fout un peu, du moment qu’on peut encore y frotter nos esgourdes.
Amsterdam : clubbing non stop
Si vous pétez la forme et vous sentez prêt pour des rushes de 24h sur les dancefloors, direction Amsterdam où certains clubs comme le Trouw ou le Shelter, ont le droit d’ouvrir sans interruption. Quant au Club NYX, vous pourrez même pisser au rythme du DJ qui mixe spécialement pour vous dans les chiottes. On vous laisse imaginer le bordel.
Barcelone : l'Opium du peuple
Barcelone c’est la ville idéale : un patrimoine magnifique, une plage de rêve à deux pas (allez, 3) et des nuits d’enfer. En moyenne, l’entrée coûte 20€ avec 2 consos, et pour ce tarif, vous pourrez guincher sur du gros son jusqu’au bout de la nuit vos forces. Dans le désordre, on vous conseille l’Apollo, le Jamboree Dance club (pour son ambiance Hip-Hop), l’Opium Barcelona (pour s’échouer ensuite sur la plage), ou l’usine Sala Razzmatazz.
Berlin : techno et underground
La nuit, Berlin est complètement à l’Ouest. La tête à l’envers et la musique techno dans les veines. Que ce soit dans des entrepôts, des bâtiments pseudo abandonnés, ou dans les clubs les plus hypes de la ville, les occasions de se souvenir longtemps de vos nuits berlinoises ne manquent pas. Pourquoi pas aller vous dégourdir les jambes au Griessmühle, au Sisyphos, sans oublier le Berghain / Panorama Bar.
Zagreb : des nuits plus belles que vos jours
Ah la Croatie, cet ancien jardin d’Eden envahi l’été de touristes en crocs. Heureusement, une ville comme Zagreb a su conserver ses charmes nocturnes, grâce à des clubs comme l’Aquarius, le Sirup ou le Mocvara. Rencardez-vous avant sur la programmation, histoire de savoir où vous allez mettre les pieds. L’éclectisme musical de certains lieux prisés des fêtards locaux, fait partie de leurs nombreuses qualités.
Copenhague : Annual Party Tsunami
Avec 111 clubs répartis dans toute la ville, la capitale danoise mérite bien son titre de « Annual party-Tsunami ». A Copenhague, la musique résonne jusqu’au petit matin, voire même jusqu’aux croissants vers 9h. Pour gober du décibel, faites un (voire plusieurs) sauts au HIVE, au KB3, au Culture Box, ou à l’usine Chateau Motel.
Budapest : bains de foule garantis
Budapest n’est pas seulement réputée pour ses spas et ses créatures de rêve. La nuit aussi, la ville sait afficher ses charmes. Certains bains comme le Lukacs Bath se transforment ainsi en club, où aller barboter, cocktail à la main et techno dans les oreilles. Sinon, si vous préférez rester au sec, le phénomène nocturne à ne pas manquer s’appelle les ruin bars : des soirées underground improvisés dans des bâtiments en ruines.
Mykonos : sex on the beach
Contrairement au idées reçues, l’île est hétéro-friendly ! Ce qui n’empêche pas Mykonos de profiter du sens de la fête de la communauté gay, pour vibrer tout l’été au son des infrabasses. Quelques bonnes adresses où rappliquer vos fesses : le Babylon, le Cavo Paradiso, le Skandinavian ou encore le Voodoo.
Ibiza : le pèlerinage (presque) obligatoire
Bienvenue au Disneyland du clubbing ! N’écoutez pas les aigris qui vous diront qu’Ibiza c’est plus ce que c’était, ils sont juste trop vieux et trop casés pour y retourner. Alors que vous, c’est pile le bon moment pour faire l’expérience sulfureuse de ces nuits de dingue, que ce soit à l’Amnesia, au DC10, à l’Ushuaïa ou à l’Eden. Prévoyez quand même d’économiser un peu avant, l’entrée dans ces clubs n’est pas toujours donnée.
Glasgow : électro avant-gardiste
Non seulement les whiskys sont tout sauf dégueulasses, mais en plus ils se marient très bien avec la musique électro, notamment quand elle emprunte des chemins inconnus. Si vous aimez les bonnes surprises et les décibels, allez donc traîner vos guêtres du côté du légendaire Sub club, du Sanctuary, ou de la Cheetah. Cheery on the cake, les Ecossais(e)s ne sont pas farouches et adorent les Frenchies (on se demande encore pourquoi).
Alors ? Vous vous verriez où cet été pour onduler votre corps ?
Source : Businessinsider