Ils seront vos compagnons d’infortune pendant ces trrrès longs moments qui émailleront votre vie de parents d’élèves. Problème : ils sont, chacun à leur manière, parfaitement horripilants et vous feront regretter de ne pas avoir utiliser de contraceptifs. Rien que ça.
Les permissifs
Ces parents sont à genoux devant leur si douce progéniture. Quand bien même cette dernière a la pire des attitudes. Il a frappé un autre élève ? « ça va, ça saignait à peine ». Il a traité le prof’ de fils de p*** ? « vous avez dû mal comprendre ». Un « coquin » puisqu’ils vous le disent. Un coquinou assis à la droite de Satan et qui lorgne sur sa place, oui. Les permissifs font de loin partie des pires parents d’élève de l’histoire.
:format(webp):quality(70)/https%3A%2F%2Fmedia.topito.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2020%2F10%2Fsp_vs_ecole-enfants-parents-enseignants.png)
Les « Papaouté »
Ce sont les parents fantômes. On ne les voit pas à la sortie de l’école. Ni dans les temps collectifs. A se demander si leur enfant ne s’appelle pas Rémi. Rémi sans famille ? Vous l’avez ? Fonctionne également en version féminine : on les appelle les « Mamaouté ».
Les absents
Complètement différents des Papaouté car eux, physiquement, ont fait le déplacement. Mais cérébralement, ils ont tout laissé dans le vide-poche du monospace. Leur regard torve se perd dans les limbes d’un infini où les enfants crient encore à deux heures du matin.
Les Philippe Lucas
L’ingérance à son meilleur, tendance névrotique. Corentin doit être le meilleur. Partout. Tout le temps. Même à la cantoche. Les autres parents vont manger du Corentin à toutes les sauces pendant cette réunion de parents d’élèves.
:format(webp):quality(70)/https%3A%2F%2Fmedia.topito.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2020%2F10%2FMEME_mere-prof-olaf2.png)
Les gros mytho
Ce sont ceux qui ont un enfant surdoué, haut potentiel complexe. Pas testé évidemment, mais la suspicion est forte (c’est une cousine psy du dimanche qui leur a dit après un repas où Boubinet a brisé les raisins à l’intégralité de la famille). Oui, Boubinet s’ennuie en classe. Peut-être parce qu’il est tout simplement stupide. Et là, il n’y a pas trop de suspicion.
Les fayots
On les reconnaît facilement : ils prennent des notes sur un cahier à spirales. Et lèvent le doigt pour prendre la parole.
Les démissionnaires
On les reconnaît facilement : ils font semblant de perdre des notes sur leur téléphone. Ils jouent à Candy Crush Saga.
:format(webp):quality(70)/https%3A%2F%2Fmedia.topito.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2020%2F10%2Fdiams.png)
Les complotistes
Tout doit être remis en cause. La nature de l’enseignement. Le fond du programme scolaire. La provenance des aliments de la cantine. Commencent toujours leurs phrases avec l’injonction « vous trouvez ça normal que… ».
Les perfectionnistes
Se marie très bien avec les fayots – même si la concurrence s’avère rude. A cause d’eux, la réunion parents prof dure tellement longtemps que vous songez à changer d’adresse.
Le parent prof’
Parle peu. Connaît tout les rouages. Echange des regards compassionnels avec son collègue. Débriefera le lendemain matin à la machine. Et balancera sur les autres parents de sa classe. Dans le métier, on appelle ça une « poukav ».
Evidemment, toutes ces catégories peuvent s’assembler pour encore plus de plaisir. Un gros mytho tendance Philippe Lucas aux relents perfectionnistes s’incruste et la réunion dure plusieurs heures. A en regretter presque de ne pas être absent limite papaouté. Vous suivez ? Dans le même genre on a aussi les perles de parents d’élèves, pour plus de kif.