Ah le foot, c’est le partage, le beau jeu, l’esprit d’équipe, la qualité technique, le génie collectif, la ferveur populaire ; ah ! Le foot, c’est le goût du bien, l’appétit pour la surprise, l’émotion, l’émotion, voilà. Ah le foot… Les insultes racistes, les coups de karaté, les interviews d’après-match. Ah ! Le foot.
Les insultes racistes
Grand classique devant l’éternel, l’insulte raciste est un élément incontournable du foot relou. Mario Balotelli, l’attaquant de Nice, s’en est pris plein la gueule à Bastia, avec cris de singe et tout le tintouin. Balotelli a beau être un sacré prétentiard, c’est insupportable d’entendre ça.
Des supporters qui frappent les joueurs
Petite pensée émue à nos amis de Bastia.
La bière sans alcool
De manière générale, il semble que les plaies du monde moderne soient au nombre de trois : la prise mini-USB qui ressemble vachement à la prise mini-USB plus petite et du coup en fait on ne peut pas brancher son portable, le ticket de métro démagnétisé le jour où tout le monde recharge sa Navigo et la bière sans alcool achetée par erreur. Si on transpose tout ça dans un stade où il fait froid, on a un concentré d’enfer.
Kevin Monnet-Paquet
C’est pas contre lui, mais ce serait un peu cool de ne plus le voir pendant un moment. Sur l’air des Champs-Elysées, les supporters stéphanois chantent quand même ça, preuve d’une certaine drôlerie.
Des mascottes ridicules
En fait Super Victor, Footix et tout le toutim ne sont que des pierres supplémentaires apportées à la misère du monde. Un pauvre type crève de chaud dans un costume pas pratique pendant qu’un stade entier se fout de sa gueule et espère qu’il tombe. Les enfants pleurent. Mettons le holà sur le synthétique.
L'équipe de Metz
On l’oublie toujours dans les classements, on l’oublie toujours tout court, un peu comme, parfois, on oublie l’existence de la ville de Metz, qui a presque un nom d’équipe américaine de basket, mais non. Pourquoi jouer le maintien quand on pourrait tout simplement lâcher prise, fermer les yeux et connaître le repos ?
Le troisième maillot de Bordeaux
Si c’était pour voir ça, on aurait préféré ne pas naître.
Des manteaux de coach
Ils ont tous la même doudoune dégueulasse. TOUS. Ou alors, quand leur club a du fric, ils ont un costume Célio qu’on dirait griffé Manuel Valls. Il faut donner un autre exemple à la jeunesse.
Du karaté
Il faut reconnaître que c’est souvent un très beau geste technique que celui du karatéka qui casse la jambe de son adversaire. Mais bon, les billets pour le championnat de France de karaté sont vachement moins chers que ceux pour un match de L1, donc autant le dire tout de suite, on n’est pas venu pour voir des mecs en kimono faire des ronds de jambe.
Des gens qui dabent
Sur et en dehors du terrain de foot d’ailleurs.
(Bonus) Des interviews d'après-match
Il fallait rester concentré jusqu’au bout, parce qu’en face, ça jouait le football, mais on a su rester compact, même s’ils nous ont bien posé des problèmes en deuxième mi-temps, je crois qu’on a fait notre match, on a su rester concentré, et, au final, le résultat est là, donc ça fait plaisir.
Sinon, ce qu’on ne verra plus dans les stades, c’est le public.