On vous a déjà révélé quelques secrets de psy par le passé, mais aujourd’hui on vous parle directement de phénomènes psy que vous avez forcément déjà tous vécus. Et on vous les explique. Enfin, on vous les explique avec nos moyens à nous parce qu’on n’a toujours pas notre doctorat en psychologie, mais on fait ce qu’on peut.
Votre cerveau a une tendance naturelle à la négativité
Vous aurez remarqué que, si on vous fait 4 compliments et 1 critique négative, vous allez surtout retenir la critique négative. C’est normal. Le cerveau humain est comme ça, il a une tendance naturelle à prioriser ce qui est négatif. C’est pour ça qu’il faut s’entraîner à penser chaque jour aux choses positives qu’on a vécues pour contrer ce biais psychologique un peu relou.
Votre cerveau vous pousse naturellement à ne rien glander
Si on n’a jamais envie de faire du sport, de sortir, de se promener ou de faire d’autres activités qui demandent de se bouger un minimum le cul, c’est à cause de notre cerveau. Lui, tout ce qui l’intéresse, c’est qu’on économise notre énergie pour survivre. Il fait ça depuis l’apparition des hommes préhistoriques, et il est habitué à nous mettre en mode économie de calories. Du coup, c’est plus naturel pour nous de rester les fesses vissées dans notre canapé plutôt que d’aller courir un 10km. Forcément.
On sait pourquoi vous oubliez tout le temps ce que vous vouliez faire en entrant dans une pièce
Ça vous est forcément déjà arrivé 1000 fois : quand vous rentrez dans une pièce, vous oubliez pourquoi vous y étiez entré. Le coup classique quoi. Eh ben c’est dû au fait qu’en entrant dans une pièce, on entre dans un nouvel environnement, ce qui peut avoir pour effet de perturber la mémoire à court terme. Pas de quoi aller consulter pour une suspicion d’Alzheimer, donc.
Vous aimerez toute notre vie la musique que vous avez aimée au lycée
Le lycée, c’est une période où on est encore en train de se construire et où on accorde beaucoup trop d’importance aux petits événements de nos vies (vous vous rappelez quand vous avez chialé de toute votre âme après que la petite Julie de 4eme B a rompu avec vous ?) Alors forcément, on a associé beaucoup de souvenirs forts à des musiques, et quand on réécoute ces musiques aujourd’hui, elles nous procurent beaucoup plus d’émotions que les autres. Elles libèrent même plus de dopamine et d’autres hormones satisfaisantes, c’est prouvé par la science.
Vous imitez les gens avec qui vous parlez
Ça s’appelle l’effet Caméléon : quand vous parlez à quelqu’un, vous imitez sans vous en rendre compte ses mimiques et sa manière de parler. C’est une tactique naturelle pour se faire apprécier des gens mise en place par notre cerveau. Après évitez quand même d’imiter les accents de vos interlocuteurs, ça pourrait être un peu malvenu.
Quand vous vous trouvez dans un endroit que vous ne connaissez pas, vous devez écouter la musique moins fort
Pour se concentrer sur le sens de la vue, le cerveau doit se couper un peu de l’ouïe. C’est pour ça qu’on a tendance à baisser la musique quand on cherche une rue en bagnole ou qu’on doit répondre à un message très sérieux sur notre téléphone. Au moins, comme ça, on est au courant que notre cerveau a des limites et qu’on ne peut pas tout faire à la fois. C’est triste mais ça nous remet à notre place.
On sait pourquoi vous n'osez pas prendre la dernière par de pizza
Il existe un phénomène psychologique particulier qui fait que, lorsqu’il ne reste plus qu’une part de pizza (ou un dernier chocolat dans la boîte, peu importe), notre cerveau pense qu’on n’a pas le droit de la prendre. Ça se produit surtout quand on est en petit groupe, genre avec des amis. Parce que quand il y a beaucoup beaucoup de monde, là le phénomène s’inverse et c’est « premier arrivé, premier servi ». Et c’est triste.
Vous êtes plus créatifs pour résoudre les problèmes des autres que les vôtres
Le truc, c’est que notre « moi » est trop proche de nous-mêmes, du coup on est un peu nul pour résoudre nos propres problèmes. Par contre, on arrive à voir les autres avec plus de distance, et du coup on est bien meilleur pour les aider eux. D’où l’intérêt de parler aux autres quand ça va pas.
Vous êtes plus heureux quand vous êtes occupés
Votre cerveau n’aime pas être inactif. Ce qu’il aime, c’est faire tout un tas de trucs et être sollicité. C’est pour ça qu’on se sent relativement mal quand on a passé la journée à rien foutre chez nous. Vous y repenserez la prochaine fois que vous vous apprêtez à glandouiller.
On préfère toujours la nourriture préparée par les autres que par nous-mêmes
Quand on passe trop longtemps à cuisiner, on perd de l’attrait pour ce qu’on prépare. Ça a l’air moins appétissant pour notre cerveau. Par contre, si c’est quelqu’un d’autre qui fait la popote et qu’on a juste à déguster, là ça va, c’est hyper appétissant. D’où le fait qu’on kiffe aller au resto ou manger chez les copains.
Et maintenant que vous avez tout compris au cerveau, voilà des tweets sur les psychologues et des memes sur le psychologue. Bravo vous êtes guéris. Ah non pas encore.