Ah tu me fais bien rire toi là à te balader naïvement dans les grandes villes de ce monde sans savoir les mystères que cachent ces rues que tu braves en toute innocence. Parce que les villes sont pleines de secrets qui nous livrent des témoignages historiques saisissant bien loin des musées, faut juste savoir les repérer. Et parfois c’est méga glauque.
Les traces de bombe dans les immeubles à Belgrade
La capitale de Serbie bombardée durant la guerre du Kosovo en 1999 par l’OTAN a conservé les traces des obus sur plusieurs de ses bâtiments, des hôpitaux ou encore l’immeuble de la Radio Télévision. Ça n’a pas empêché la ville de se moderniser mais la préservation de ses marques fait partie du patrimoine historique et il faut dire que c’est assez chelou de se balader dans les rues et de tomber sur un trou d’obus.
Les marques de l'emplacement de la dernière guillotine à Paris
Eh oui vous pouvez même marcher tranquillement dessus l’air de rien en pensant juste que la route à un léger défaut de régularité. Ça se trouve dans le 11ème arrondissement, cinq petites dalles dans la rue de la Croix Faubin au niveau de passage piéton pourront désormais attirer votre regard averti. Elle était installée devant l’ancienne prison de la Grande Roquette qui a été détruite à la fin du XIXème siècle.
Les impacts d'obus maquillés par de la résine rouge à Sarajevo
Si vous croisez des zones remplies de résine rouge dans la ville, sachez que c’est pour « enjoliver » les cratères laissés par la guerre de Bosnie aussi surtout pour ne pas oublier les horreurs de la guerre.
Les cages de la cathédrale de Münster
L’église de Saint-Lambert à Münster en Allemagne n’est pas toute jeune. Construite en 1375 , elle incarnait le pouvoir ecclésiastique. En 1534, la ville a été sujette de révoltes religieuses et on a eu le bon goût d’enfermer les meneurs de ces révoltes dans des cages accrochées au clocher et qui sont toujours visibles aujourd’hui. Sympa.
Des traces de balles et de tirs d'obus un peu partout cachés dans Paris
Notre belle ville n’a pas effacé toutes les traces de son histoire bien au contraire. Si les traces de balles et d’obus ne sautent pas aux yeux, on peut en trouver un peu partout. Sur l’île de la Cité, mais aussi sur un pan de l’ancien siège du Crédit Lyonnais rue de Choiseul, une plaque indique même « Bombe d’avion 30 janvier 1918 » ou encore l’Hôtel de Brienne, ancien ministère de la guerre qui fut également bombardé en 1918. Enfin, si l’on traîne derrière la Madeleine, la statue de Saint-Luc a été décapitée par un obus balancé le 30 mai 1918. Mais un peu la flemme de lui recoller une tête alors du coup on a laissé comme ça pépouze.
Un pan du Reichstag à Berlin était criblé de balles il y a encore 10 ans
Étrangement la ville de Berlin est assez peu marquée par les traces de la guerre qu’on a sorti de leur contexte naturel pour les « muséifier ». C’est le cas d’un des pans du Reichstag qui il y a encore quelques années étaient conservé tel quel, criblé de balles et de graffitis datant de 1945. Le pan de mur a été mis sous verre et est maintenant exposé dans le hall du Reichstag mais on voulait quand même en parlé parce que tout ça est bien récent.
De discrètes traces de bombardements à Strasbourg
Tout comme n’importe quelle ville marquée par l’histoire, Strasbourg a aussi quelques témoignages de son passé avec des traces notamment de bombardements des Prussiens datant de 1870. On en trouve sur les façades de plusieurs bâtiments en particulier sur la place de la Cathédrale.
Les traces de feu sur la façade de la maison blanche
Vestige de la guerre anglo-américaine de 1812 aussi appelée seconde guerre d’indépendance, le bâtiment fut incendié par les Britanniques et l’on peut trouver si on cherche bien encore quelques traces de suie. Un bon petit coup de chiffon là dessus et il n’y paraîtra plus rien.
Si bien sûr vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à nous rendre plus intelligents en les partageant avec nous.
Sources : Cracked, Wikipédia, Paris Zig Zag, L’Express