Aussi connue en tant que forêt des suicides, Aokigahara est l’un des endroits les plus flippants du monde. D’une superficie de 35 km2, ce bois situé au pied du mont Fuji est en effet tristement réputé pour ses suicides. On en dénombre plus de 100 par an, malgré les rondes effectuées par les gardes forestiers. Une forêt dont s’est logiquement emparé le cinéma. En 2015, Gus Van Sant y tournait Nos souvenirs et en 2016, c’est un certain Jason Zada qui y produisait son film d’horreur, sobrement intitulé The Forest…
On trouve plein de rubans
Rien d’effrayant à première vue. Sauf que si, un petit peu quand même. Des rubans disposés par les personnes qui se rendent dans la forêt pour se suicider. Une sorte d’assurance en cas de changement d’avis. Les rubans leur permettant de retrouver leur chemin. Du coup, il arrive bien souvent qu’en suivant ces rubans, on tombe sur un cadavre.
Il y a également beaucoup d'objets
C’est lié. La forêt étant jonchée d’objets de toutes sortes, laissés par les personnes qui s’y sont suicidées. Des sacs, des téléphones, des vêtements…
C'est rempli de fantômes
Ce serait même l’une des principales raisons de tous ces suicides. Il suffirait en effet de croiser le chemin de l’un de ces spectres pour ressentir tout à coup une violente mélancolie, avec une envie irrépressible d’en finir. Des spécialistes ont cependant avancé que cette impression de malaise, que l’on peut ressentir en se promenant dans les bois, pourrait venir d’une anomalie géologique.
Elle abriterait une forme de mal absolu
Une croyance qui remonte à loin et qui encore aujourd’hui persiste au Japon. À en croire certaines personnes, elle remonterait aux années 1800, quand les familles amenaient leurs membres les plus âgés à Aokigahara pour les laisser mourir dignement. Comme si tous ces morts avaient favorisé l’émergence d’une force maléfique qui depuis, réclame inlassablement son dû.
Tout est parti du mont Fuji
On sait que la forêt est née à la suite d’une gigantesque éruption du mont Fuji en l’an 864. La lave ayant favorisé la croissance d’une végétation dense mais aussi la formation de cavités et autres grottes qui elles aussi, font l’objet de légendes aussi flippantes que persistantes.
Il y a de plus en plus de suicides
Alors qu’on pourrait croire que la politique de prévention menée par les autorités aurait tendance à faire baisser le nombre de suicides, c’est l’inverse qui semble se produire. Des experts ayant trouvé matière à alimenter la thèse des anomalies géologiques. Il semblerait en effet que les suicides diminuent quand les perturbations géomagnétiques sont les moins fortes.
La forêt étend son influence au-delà de ses limites
Si on dénombre environ une centaine de suicides par an au sein même du bois, ce nombre dépasse largement les 300 dans la préfecture d’Aokigahara. Comme si c’était la région dans son ensemble qui était touchée par cette mystérieuse force.
On estime que la majorité des corps n'est jamais retrouvée
S’il n’est malheureusement pas rare de tomber sur des cadavres dans la forêt, il semblerait que la majorité ne soit jamais retrouvée. Pourquoi ? On ne sait pas vraiment mais ça fait quand même un peu flipper.
Dans la forêt, les téléphones, les boussoles et les GPS sont inutiles
D’où les rubans ! Et si cela prouve certainement que l’endroit est sous l’influence de phénomènes géomagnétiques, d’autres y voient plutôt l’action de démons tapis dans l’ombre. Quoi qu’il en soit, pas la peine d’espérer faire un Face time dans la forêt.
Même la végétation semble torturée
Mais c’est aussi pour cela que la forêt attire autant de visiteurs. Pour ces arbres tordus dont les racines s’enroulent sur elles-mêmes, pour ces grottes magnifiques et inquiétantes, cette végétation abondante et atypique…
Sinon on a aussi les photos d’arbres sexy, moins flippant mais plus excitant.